Slalom de Bière 2023

Après plusieurs éditions au mois de mai, retour en avril pour le Slalom de Bière, dont la date, comme ailleurs, dépend de l’armée. Une seconde sortie auto, qui disons-le tout de suite, m’a déçu, et là non plus, pas que suite à la météo, qui s’annonçait une nouvelle fois défavorable.

Samedi en arrivant, légères goutes avec une dégradation annoncée en matinée. La présence de nouveaux qui étaient au cours commissaire fait particulièrement plaisir. L’inversion du parcours de l’an passé a été reprise, avec sur la place principale, où je suis à nouveau en fonction, non plus 3, mais 2 postes commissaires seulement, car l’emplacement à la sortie des halles qui n’existait pas, n’a non pas été rajouté, mais remplace celui de la station-service ; incompréhensif au vu du nombre de portes, et de la distance entre celles-ci et les emplacements commissaires… mon poste n’étant déjà pas des plus sécuritaire et pratique, en faisant la girouette au niveau de la dernière porte en pleine ré-accélération. De plus, je ne suis pas fan de cette configuration, car aussi bien l’entrée sur la place que sa sortie, sont très rapides et peuvent entrainer des pertes de maitrise, qui pourraient avoir très vite des conséquences au vu des aménagements bordant la piste. Nous nous sommes ainsi, avec mon collègue, séparés, afin d’être actif un peu partout, pour le bien des pilotes. Pour ce qui est de l’accès au parc, il a été déplacé, la glissière de protection étant cette année continue ; le danger dû à la partie qui était ouverte est du coup supprimé, mais la distance pour ouvrir le nouvel accès est plus que doublé. Autre inconvénient toujours bien présent, la place, les chicanes et les portes hors trajectoire, manquent cruellement de point de repère (bottes ou cônes au sol), en ajoutant de plus, élément signalé mais non corrigé, le fait que les n° de portes sont posés du faux coté ; de quoi avoir un bon nombre de pilotes qui ne s’y retrouvent plus, et qui, par leur correction de trajectoire à la dèr, pourraient se mettre en danger, et nous avec. A noter que la zone public sur le poste d’après, qui m’avait fait peur l’an passé, a été quelque peu corrigée et réduite.
Côté météo, grosse averse dès 9h. Heureusement, la pause de midi a pu être effectuée au chaud dans la voiture, en profitant de sécher quelque peu les habits et les chaussures, car l’après-midi a été fraiche ; la température de seulement 6°C, n’aura atteint un maximum de 8°C qu’à 15h. Coté incident, la journée a été plutôt calme, avec chez nous tout de même, un véhicule ayant percuté une bordure en entrée de place, évitant de justesse un poteau en béton. Le soir, discussion avec un navigateur du Crité, afin de m’excuser sur une des situations, dont nous n’étions plus vraiment lucides à gérer comme il se devait, du fait de la météo et des horaires.

Dimanche, le temps est sec mais la bise pas très agréable ; 6°C, longtemps 8°C, avec un bref maximum de 10°C lors d’une éclaircie passagère. Et quand le samedi est calme… Départ retardé par un nouveau réseau radio pas encore optimal, une grosse perte d’huile, puis une rupture de durite, et un pilote dans les arbres en… manche sous conduite... On dira, rien d’étonnant vu le comportement du cortège, aussi bien des locos que des pilotes, éternels problèmes, et comme d’ab, ce sont les gens du terrain qui trinquent ; pause de midi supprimée, malgré deux gros trous entre 12h et 13h, que l’on n’a même pas pu exploiter, vu l’absence de communication. Sans compter des auxiliaires qui interviennent ou entrent sur la piste, sans permission, logique ou sécurité ; ne fait-on plus confiance aux commissaires ?!
De notre côté, 4 pertes de maitrise en sortie de place : deux énormes et longs travers, une très grosse frayeur avec multiples coups de raquette et éclatement d’une jante dans une bordure, ainsi qu’une percussion de glissière, le tout sans besoin d’interruption. A noter tout de même qu’un poste commissaire a été touché par une sortie de route, n’entrainant que des dégâts matériels, car les officiels étaient décalés en sécurité. Mais la vision d’un tel événement n’est jamais agréable.

Pour la 2e fois en 2 week-end de course, le calendrier très avancé, la mauvaise météo, et le manque de repos en course, n’auront pas permis d’évoluer de la meilleure des façons, le plaisir étant un poil aux abonnés absents. A cela s’ajoutent des éléments déjà constatés, et qui lassent un peu (beaucoup) au fil du temps... Afin que l’envie soit conservée, il faudra peut-être là-aussi prévoir un changement. Après quelques semaines tranquilles, on réattaquera avec une longue période de manifs en tout genre, que j’espère plus réjouissantes, car les batteries, voire plus, en ont pris un bon coup. Merci à notre responsable commissaire à qui l’on envoie pleins d'ondes positives !

www.slalom-de-biere.ch

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Prochaines participations :

13.05 – Marathon des Terroirs du Valais
19.05 – Giro d’Italia (évent.)
20-21.05 – Slalom de Bure
02-03.06 – Rallye du Chablais

Critérium Jurassien 2023 - GP Excelsior 2023

La 44e édition du Critérium Jurassien, qui lance ma 20e saison, a été avancé avant Pâques, suite à la tenue des Mondiaux de hockey sur glace U18 en Ajoie. Un week-end riche, puisqu’une autre manifestation, quant-à-elle à sa date habituelle, m’attendait le dimanche.

S’il s’agit du Crité le plus précoce que j’ai vécu, ma fin de saison de hockey sur glace est la 2e plus tardive, puisque le dernier match à domicile s’est disputé le 28 mars, provoquant ainsi des conflits, notamment avec la 1ère séance du Chablais. Le résultat n’est pas trop mal pour la 1ère équipe, l’une des 3 que je chronomètre : la Coupe, le Titre, et la Promotion en Swiss League (ex LNB), tout trois obtenus à l’extérieur. Du coup, dès le mois d’août, mon programme pourrait bien voir quelques cumuls et changer mes plans… Une belle saison de 68 matchs, me permettant ainsi de passer la barre des 1000 en tant qu’officiel, avant d’aborder cet automne, là aussi, ma 20e saison.

Adjoint sur la même ES que l’an passé, et pour une 6e fois en ces lieux, elle a été inversée, soit à l’identique qu’en 2012, année où j’avais dépanné sur la grande ES le vendredi, et revenu donc à Alle le samedi, dans des conditions météo dantesques… Cette année, nous aurons les ES 2-5-9, soit la 1ère du samedi. Par contre, et malgré nos remarques négatives de l’an passé, 3 ES de 3 passages ont à nouveau été remis au programme sur un même jour, avec un timing toujours serré, alors que nous avions tout juste eu le temps d’aller vidanger entre les passages, sans aucune pause pour manger ou se mettre à l’abri de la météo, la tête du rallye rattrapant la queue… Mais avant cela, fallait-il encore que le rallye puisse avoir lieu, car en effet, les effectifs concurrents et commissaires ont été très longtemps insuffisants. Les modernes ayant toujours été au-dessus des 60, ils ne sont que 48 (!) cette année, plus 17 historiques, 12 régularités sportives, ainsi que 35 Slowly en démo. Côté commissaires, stagnant à une petite 50aine, ils ont triplé avec les multiples SOS.

La vielle des recos, j’ai livré du matériel avec le bus du Chablais, et je n’ai pu, du coup, effectuer le prémontage que le samedi matin, sous la pluie et un fort vent, puis suis rentré en fin de journée, alors que déboulait un nouveau front tempétueux. Pour plusieurs raisons, la motivation à cette édition n’y est pas vraiment.

Jeudi après-midi, prise du bus et chargement du matériel. Vendredi, le montage se fait à nouveau sous un fort vent avec averses, il est donc impossible de poser les panneaux flexibles, ainsi que les banderoles dans les zones non boisée. Certaines flèches des recos ont même été arrachées. On se pose sérieusement des questions pour le lendemain, car la météo n’annonce rien de mieux… Le soir, logé à quelques centaines de mètres de l’ES du jour, tout en voyant et entendant passer les concurrents au loin, l’envie d’y aller quelques instants n’y est même pas.

Samedi, réveil à… 1h50 (!). 2h45, contrôle du montage de la veille, mais et surtout, le terminer ! Le vent est toujours bien présent... 4h30 rendez-vous des commissaires et distribution du matériel ; la grande majorité sont des Français. 5h45 montage du départ et sécurisation de la tente par du matériel personnel pris par le Chef d’ES, car l’équipement de base n’est pas du tout compatible avec de telles conditions. Et c’est parti pour… 12h30 d’ES… sans pause… dans des conditions météorologiques abominables, pire que 2012 et 2019 réunies ; vent en continu, rafales puissantes, pluie, froid, habits et souliers prenant gentiment l’eau. N’aidant pas à la motivation, quelques pilotes, toujours les mêmes, s’alignant comme des sauvages… Au second passage, sur le coup de 11h15, entre les parades et les VHC, j’en avais déjà clairement marre, et il a fallu faire le vide en soi, et serrer tout ce qui était possible pour continuer, laissant de plus en plus d’énergie, au risque, avec la fatigue et la perte de concentration et de lucidité, d’oublier des points importants vis-à-vis de ma fonction de starter, avec les contrôles de sécurité. Juste avant Pâques, une sorte de chemin de croix, dont chaque voiture représente une boule du chapelet… égrené… petit à petit… 3x de suite… A cela s’ajoute au 2e passage, un retard des VHRS, et quand on en a plus vraiment besoin, un trou de 20 min au 3e. Ainsi, l’ES s’est terminée pile sur l’horaire de réouverture, soit 18h30, mais pas fin de journée pour autant, car notre 5e passage du jour doit encore être effectué, soit le démontage et le nettoyage des routes, où des balises de cordes ont été déplacées… rallongeant le travail. Fin de mission à 21h30 passé, avec récupération de mes affaires et pose du bus, que mes 2 collègues iront décharger le lendemain sans moi. Vu la fatigue et étant logés à St-Ursanne durant toute la période, je n’ai comme l’an passé, pas mis les pieds à la halle de fête, en allant voir directement Morphée, l’estomac et la tête plus que vides.

Si la course proprement dite s’est déroulée sans aucun souci, cette édition aura été assez pourrie, aussi bien sur l’ES qu’en dehors d’ailleurs (…)... Si l’on ne peut pas changer le temps, on devrait, depuis le… temps, adapter les choses aux circonstances. C’est ainsi que se termine mon 60e jour de terrain mis à disposition du Crité, qui ne sera pas le dernier, mais le… temps, du changement est venu…

www.criterium-jurassien.ch

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Dimanche matin, réveil à… 5h15, pour le retour en Valais, avec une turbo-sieste dans le Nord Vaudois, pour participer à ma 7e course Nationale du vélo-club Excelsior de Martigny. Le QG est déplacé cette année de Fully à Saillon, avec un changement de parcours.

La boucle va toujours jusqu’aux portes d’Ardon, mais ne redescend pas plus bas que Saxon, pour repasser au QG, soit une boucle plus petite, mais disputées plus de fois. Pour les concurrents, un rapprochement des difficultés, pour l’organisateur, moins de personnel de terrain, devenant difficile à combler. Autre nouveauté, le 3e groupe ne débutera pas avant la fin du 2e. Ainsi, placé tout comme en 2019 entre Riddes et Saxon, pour leur retour sur la route cantonale, j’ai eu un nombre de passages record, soit 17, sans que les groupes ne se rattrapent, entre 10h et 14h30. Par contre, grosse frayeur en faisant la mise en place de ma signalisation ! A chaque fois que je posais quelque chose, une trace noire la suivait : de l’ombre !! Oh miracle !

C’était donc une belle matinée ensoleillée, avant que le ciel ne se couvre et que le vent ne se lève, mais incomparable aux jours précédents. Et si certains pensent que je suis fou d’être rentré pour ça, c’était clairement la meilleure journée de la semaine, et qui a fait un bien fou ! Petit bonus, mon dispositif personnel a apparemment été très apprécié lors du débriefing, dixit le Président du vélo-club organisateur, croisé au moment de partir.

www.vcmartigny.ch

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Prochaines participations :

15-16.04 – Slalom de Bière
13.05 – Marathon des Terroirs du Valais
19.05 – Giro d’Italia (évent.)
20-21.05 – Slalom de Bure
02-03.06 – Rallye du Chablais