Slalom de Bure 2023

Donnant habituellement sur les recos du Chablais, j’ai à nouveau pu m’inscrire au Slalom de Bure. Avant cela le vendredi, à l’occasion de ce week-end prolongé de l’Ascension, je devais prendre part au Giro d’Italia, qui avait passé pour la dernière fois en Valais le 21 mai 2006, mais sans s’y arrêter ; j’y avais fonctionné en tant que planton avec le service du feu.

Les inscriptions auprès de l’organisateur obligeant 2 jours d’activité, je suis parti sur l’option d’aider les escortes de la FMVs en poste fixe, car les effectifs n’étaient pas complets, mais ma mise à disposition est tombée à l’eau à J-8. La demande qui prévoyait 40 personnes, a soudainement été très fortement réduite, fâchant le responsable du groupe. Je me suis donc retiré afin de laisser priorité à leurs membres.

6 ans après ma dernière présence au Slalom de Bure, j’y suis donc retourné pour ma seulement 6e participation, la plus basse au niveau des manches d’un CS encore en activité, suite aux cumuls de dates, représentant du même coup, ma 200e manifestation automobile ASS officielle. Côté commissaires, les effectifs ont eu de la peine, et les habituels romands, comme chaque année ici, se comptent sur les doigts d’une main : fort dommage. A noter que plusieurs pilotes sont venus en renfort, en poste ou au parc, sans compter les habituels membres d'écurie jurassienne.

Samedi, alors que l’organisateur m’a attribué un poste intermédiaire, soit avec drapeau rouge, ceux-ci ont changé d’emplacement depuis ma dernière présence. Anciennement à 4, ces postes ont été réduits à 2, soit à chaque tiers du parcours. Je suis ainsi posté au 11, avec véhicule S+R, plateau et Merlo. Il s’agit d’un carrefour en T, où la porte centrale de la chicane, est décalée dans le carrefour, en léger dévers inversé, et où le visuel pour nous est quasi nul. Nous nous sommes donc déplacés sur la bordure d’en face, sauf que… la zone est tout de même risquée, car elle est précédée d’un enchainement de portes, qui sont assez écartées, et donc très rapide, comme tout le parcours d’ailleurs. Par contre, ici aussi, il a été décidé de mettre les numéros de portes à droite : nouvelle règle ou solution de facilité parce que la majorité l’était ? J’ai de la peine à suivre… La journée a quant-à-elle été assez fraiche avec de la bise et un ciel couvert.

Dimanche, le ciel est plus agréable et le vent quasi nul. Dans la 1ère série, grosse frayeur, avec une voiture qui a perdu l’adhérence, partant en coups de raquette dans notre direction, et qui a pu, heureusement, juste se récupérer avant un panneau de signalisation, contre lequel j’étais appuyé 2 secondes plus tôt. Debout, attentif, avec un chemin de fuite, une marge de sécurité, et prêt, telles sont les règles indispensables en bord de piste. L’après-midi s’est disputé sous un large soleil, et les orages, bien menaçants, n’ont pas atteint le site avant mon départ.

Un très bon week-end avec pas trop de cônes et 2 ou 3 drapeaux rouges, après quoi il ne reste plus que, déjà, une seule manche du CS des Slaloms.

www.slalomdebure.ch

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Prochaines participations :

02-03.06 – Rallye du Chablais
10.06 – Montreux Trail Festival
17-18.06 – CCôte La Roche - La Berra
24-25.06 – Slalom de Chamblon

Marathon des Terroirs du Valais 2023

Le Marathon des Terroirs du Valais, par le même organisateur que le Tour des Stations cycliste, en est à sa seconde édition. J’avais été contacté en 2022 pour son lancement, mais les dates donnaient sur le Rallye du Chablais. Pour cette année il a été avancé, pile poil sur le week-end des… Saints de Glaces… paaas biennn…

Après m’être inscrit 2 mois avant, je reçois très vite une confirmation personnelle, malgré un nombre de bénévoles très élevé. 1 mois plus tard, mon contact me confirme un poste sur un carrefour à Martigny avec un horaire provisoire. A J-10, le responsable sécurité, que je côtoie sur deux autres manifestations, me téléphone pour me donner mon emplacement, que j’avais plus ou moins déjà prédit, soit la traversée de la route cantonale en bord de ville, à la hauteur du Moulin Semblanet à Martigny-Bourg, en compagnie d’un sécuritas, car le lieu est considéré comme sensible ; carrefour fréquenté, avec ilot et présélections au centre, arrêts de bus, accès au parking souterrain, et proximité d’un ravitaillement, le tout en courbe, et devant être traversé en diagonale, de quoi rester bien concentré. De plus, les concurrents devraient arriver soit par groupes, soit en file indienne, espacés tous les uns des autres, il faudra donc probablement, afin de limiter l’attente des automobilistes, faire passer dans les trous, 1 voiture, puis 1 autre, puis 2, puis 1… et pour cela, l’observation et la concentration sont primordiales, y.c. pour mon binôme, et les automobilistes évidemment.

Devant être en fonction à 9h45 pour le marathon et le semi-marathon, je suis arrivé sur les lieux à 9h30, en trouvant une place de parc à côté de mon emplacement, ce qui me permettra de tout avoir à proximité sans le sortir. Autre point positif, la police a déjà placé un signal de chaque côté ; je les ai juste reculés afin d’anticipé un encolonnement, et mettre l’un d’entre eux avant l’arrêt de bus, car comme placé, ce dernier le masquerai. La sécuritas n’est pas très circulation, et de plus soucieuses de choses qui ne sont pas prioritaires. Je lui ai expliqué comment nous allions procéder, et qu’elle n’avait qu’à suivre mes indications. Alors que je lui avais mis des cônes en place, elle a tout déplacé et a manqué de beaucoup de concentration. Il a donc fallu, au lieu de simples gestes qui rendent le travail serein, faire aux coups de sifflets, et encore, à de trop nombreuses reprises, elle n’était pas attentive, ou pas à sa place… Un des organisateurs, passant à vélo, m’a confirmé que je pouvais fermer l’embranchement allant à contre sens des coureurs, chose que j’ai effectuée avec mon matériel personnel ; une situation pas idéale car le quartier est entouré de chantiers, la déviation étant un peu plus éloignée, mais la sécurité des concurrents priment, et c’est un gain de sécurité pour moi, que d’avoir une présélection en moins, tout en pouvant m’y installer et avoir ainsi un emplacement idéal. Côté météo, j’ai tout de suite enlevé une sous-couche, car il faisait plus chaud que prévu, malgré un temps couvert. La pluie a fait son apparition sur le coup de 13h, mais ce n’était par chance que le bord de l’intempérie. Pour ce qui est des automobilistes, un seul moment de grosse affluence, 2 voitures qui ont forcé avec risque de blessure, à qui j’ai fait comprendre que…, et un nombre ahurissant qui ont voulu passer l’interdiction générale de circuler, soit en la contournant par la voie opposée, soit en passant à côté de la présélection que j’avais bloquée, la grosse logique quoi… (tarifs de 600 à 900.- si la mise en danger des concurrents est reconnue). Bref, tout c’est malgré tout bien passé, et la fin, un peu longuette, a été annoncée à 15h15 par l’équipe du ravitaillement, ayant été informée qu’il n’y avait plus personne et que le vélo balai ne passerait pas.

Retour sur place à 17h20 pour les courses du 5 et du 10km, où il donne quelques gouttes, mais une averse est prévue sur le coup de 21h, soit peu avant la fin ; la température est une nouvelle fois clémente, mais elle pourrait bien tomber vers 19h. La sécuritas en est une autre, et elle non plus n’a jamais fait de circulation, mais son chef l’a averti qu’elle serait avec un habitué, et ça été un véritable plaisir avec elle : détendue, concentrée, attentive, pro, top ! Au niveau circulation, là aussi un seul petit moment de surcharge, avec une insulte suivie d’un « fais ton boulo ! », j’ai donc pris en photo son immatriculation et lui ait dit que j’allais le faire. Du coup il est parti encore plus fâché… Dans la même colonne, le bus de ville, qui apparemment a changé de chauffeur, a donné un coup de klaxon ; il fait la même chose devant un passage à niveau ? Passant devant moi, alors que tous les chauffeurs étaient cool, lui a secoué la tête, puis, stoppant net au passage piéton suivant, car… entre deux, ayant oublié son arrêt… MDR ! Il ne faisait pas le fier au trajet du retour… Mais le grand moment du jour, a quand même été l’automobiliste qui est entré dans le parking souterrain à mac 12 avec… un vélo sur le toit ! On n’a revu ni le vélo, ni son propriétaire, juste une selle, et un morceau de… cadre en carbone de 25cm ! Fin de mission à 20h45 avec le passage à vélo du chef sécurité, et sans pluie !

Très bonne journée, et excellent bilan : sécurité et équité sportive assurées, tout en gérant au mieux le flux du trafic pour éviter les surplaces, et où le binôme est essentiel. Mission réussie, et chef content.

Place maintenant à un autre marathon, celui des manifestations qui vont s’enchainer…

www.marathonvalais.ch

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Prochaines participations :

20-21.05 – Slalom de Bure
02-03.06 – Rallye du Chablais
10.06 – Montreux Trail Festival
17-18.06 – CCôte La Roche - La Berra