29.06.2023
Slalom de Chamblon 2023
Le Slalom de Chamblon clôturait déjà, et à nouveau, la fin du Championnat…Ce n’est que la 4e fois que j’arrive à effectuer toutes les manches du CS des Slaloms en Romandie, mais longtemps à 6, elles ne sont que 3 depuis l’an passé.
Samedi, malgré un magnifique levé de soleil, la journée s’annonçait compliquée déjà sur l’autoroute ; un fort vent d’Est soufflait sur la plaine de l’Orbe. Si ce genre de chose ne peut être contrôlée, il y en a d’autres qui pourraient l’être un peu mieux. A l’image du briefing, une nouvelle fois inexistant, et avec des conséquences : matériel oublié, méconnaissance durant les faits de course, commentaires radios inappropriés, et j’en passe. Je pense qu’il est grand temps, comme cela se fait ailleurs, que la DC reprenne la chose en mains elle-même, afin d’éviter que certains n’aient plus envie de revenir… anciens comme novices. Perso, en tant qu’ancien et instructeur, ce laisser-aller me déçoit grandement… pour ne pas dire autre chose…
Pour un rendez-vous à 6h30, le contrôle radio était prévu à… 6h40. Apparemment, l’horaire n'a pas été adapté à la grande fréquentation de cette année. Pour aider, les contrôles d’avant course ont pris une plombe. Pour cette journée, je suis en poste avec un novice ayant déjà fonctionné, permettant ainsi de nous répartir les descentes de talus. Sur place, toujours à la chicane derrière la bosse avant le stand de tir, tous les prés sont fauchés, sauf la partie droite au niveau de la bosse, limitant quelque peu la visibilité, mais le plus frappant, sont leur couleur… jaunes ! et quelques taches vertes. Le fauchage tardif est peut-être bon pour la biodiversité, mais il est de piètre qualité, et ne permet probablement pas de bons regains. Assez vite, le vent plutôt frais va se faire de plus en plus présent, si bien qu’à 9h30, impossible de surveiller la course, sans surveiller la tonnelle, nous l’avons donc retirée. Alors que la pause de midi a été rabotée, dès 14h, la température est montée, le tube de crème solaire a donc été bien utilisé, mais il ne fallait pas qu'il soit vide pour le lendemain. Le vent lui n'a pas faibli.
Dimanche, la participation étant également élevée, décision a été prise la veille d’avancer le rendez-vous de 30 minutes, mais tout le monde n’a pas reçu l’information. Le collègue prévu n’étant pas là, on a quand même pu me mettre quelqu’un, bénéfique si le quota des cônes venait à augmenter. En ce matin, pas de vent, il se lèvera vers 9h30, mais sans gêne pour le pavillon, et heureusement, car la journée s’annonce cette fois très chaude. La seule figure du jour, sera un concurrent qui a absolument voulu tenir le pied sur le frein, se faisant ainsi 2 cônes ; on dira que c’est toujours mieux que le talus. Sans grande animation, une large pause de midi a pu être effectuée. Si le vent a changé continuellement de direction, impliquant de régulièrement déplacer les haubans de la tonnelle, la température a continué de monter, et le courant, bénéfique, sera souvent étouffant. Au sol, les scarabées ont été se cacher, laissant place aux sauterelles : est-ce le début d’une invasion ? A 17h, le soleil encore bien haut, la voiture affiche… 36,5°C ! La fin d’après-midi sera plus mouvementée, avec des interventions un peu plus longues, et sur la seconde partie d’un parcours qui ne contient pas de poste intermédiaire, perturbant du coup l’horaire. C’est ainsi qu’un saut d’humeur d’une personne est intervenue, alors que nous n’étions face qu’à des faits de course. Ce n’est pas parce que nous avons l’habitude de finir à de bonnes heures, qu’il faut s’en prendre à ceux qui n’en sont pour rien, et de plus, lancer une "rébellion" qui donne envie à d’autres personnes est aussi stupide que destructrice envers notre milieu déjà en difficulté ; là non plus, pour ne pas dire autre chose… ni plus… Fin de journée à 19h, si si quand même. Content d’être au bout, mais la journée a finalement été assez bien endurée.
Un excellent week-end, qui nous aura vu remettre 70 cônes en place, soit un nombre pas trop élevé pour cet emplacement, vu passer 3 chevreuils, quelques mulots, et un nombre incalculable de rapaces, et comme de coutume ici, 4 ravitaillements dont l’organisateur a le talent. En route pour la 40e !
www.ecuriedunord.ch
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Prochaines participations :
01-02.07 – CS Karting Mirecourt [F]
08-09.07 – CCôte de Massongex
15-16.07 – AutoCross de Bure
22-23.07 – CCôte Ayent-Anzère
05.08 – Tour des Stations
21:07 Écrit par JF dans Commissaire de piste | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
23.06.2023
Course de Côte La Roche - La Berra 2023
La 35e édition de la Course de Côte de La Roche - La Berra, était surtout la seconde depuis sa renaissance, et tant mieux, car c’est l’une, si ce n’est, la plus belle, de par son parcours et son environnement.
Samedi, placé à nouveau au poste intermédiaire de la zone public, afin de gérer le drapeau rouge comme l’an passé, je suis avec un jeune collègue habitué des courses, présent uniquement ce jour. Sur place, excellente surprise, la partie boisée au centre de l’épingle a été nettoyée, permettant ainsi d’avoir à nouveau une vue complète sur la zone, bien que cette année, un tas de rondin de bois y a été entreposé, mais la gêne est bien moindre. Il faut juste trouver le bon emplacement pour poser la tonnelle, car nous serons comme de coutume dans le talus, les pieds amonts de celle-ci attachés à la clôture public, et ceux du bas, fixé sur des piquets, afin que le toit soit plat, tout cela en pensant à la vision, mais aussi au soleil qui tourne, car nous ne pourrons rien déplacer, et ce dernier est présent très tard. Nous pouvons également y placer facilement nos deux véhicules, sans gêner le passage du public, et tout en ayant une zone de réserve, pour y entreposer un abandon, faire tourner le camion de dépannage, ainsi que les bus navettes. Tout comme l’an passé également, le poste précédent n’est pas couvert, ce qui fait que la partie entre les deux épingles, n’est pas très visible pour le poste d’avant, ce qui peut provoquer quelques soucis, si un véhicule venait à avoir un problème entre deux – et c’est souvent le cas – avec de plus le concurrent suivant très proche.
Côté piste, pas grand-chose à signaler : 2 bottes protégeant un décrochement de grille et une zone de gravier à remettre en place, dont la 1ère bien éclatée. La température quant-à-elle, a atteint au sol et à l’abri, 29°C, autant dire qu’il devait faire plus. En fin de journée, une personne a dit ce qu’il ne fallait pas… « C’est bien, on va finir plus vite que prévu »… Et patatra ! On annonce une possible perte d’huile sur le bas du parcours, puis c’est le poste précédent qui demande l’arrêt d’un concurrent. Je me précipite afin de le stopper, et découvre qu’il ne s’agit pas d’huile, mais de liquide de refroidissement très glissant. Je le fais alors reculer pour le serrer au bord de la piste afin de limiter le nettoyage. Mon collègue arrive directement avec l’absorbant et le balai, de même que le poste suivant de manière spontanée : le top. Nous avons donc nettoyé une partie, puis fini après chargement du véhicule. En fin de journée, c’est une formule qui s’est arrêtée en sécurité chez nous, ayant un problème moteur. Le soir, après l'apéro fait et offert par notre responsable, j’ai ramené au parc une pièce, que celui que l’on suppose avoir perdue, n’a pas réussi à identifier.
Dimanche, réveille difficile après une nuit un poil trop fraiche dans les abris. On me met avec 2 autres collègues, un couple de nouveaux, organisateur de courses de caisse à savon. Le matin, assez calme, va voir une voiture faire un énorme travers en entrée d’épingle, sur une 40aine de mètres, puis après une marche arrière, pouvant repartir, sans gêner personne. Plus tard, une autre arrive au ralenti, je me déplace à nouveau pour assurer ses arrières, mais il ne parviendra pas à continuer pour se mettre en sécurité, car au bruit, ça sent le cardan… et à l’œil aussi, donc, second plateau du week-end. Les bottes ont plus souffert que la veille, il a fallu les remettre à 6 reprises, et à chaque fois, les échanger, car le sac trop éventré. Par chance, nous en avons en quantité sur la zone, et je peux facilement les intervertir avec celles qui ne sont pas à la corde du parcours. Il a fallu également faire 2 balayages de gros gravier, ainsi qu’enlever un gros caillou plat, ramené sur la route. A midi, la pause a été de 90 minutes, du longtemps plus vu… Le thermomètre par contre à rendu l’âme, car resté durant tout ce temps en plein soleil. En fin de journée, le ciel s’est fait un peu menaçant, laissant même échapper une petite pluie, mais avec la chaleur du bitume, cela n’a pas eu de conséquence. Finalement, à 20 voitures de la fin, une formule s’est faite silencieuse derrière la butte du poste précédent non couvert. Le concurrent ressort au ralenti, je stoppe les départs et me déplace pour anticiper, mais à peine au fond de mon talus, en relevant la tête, je vois une grosse fumée s’échapper de la voiture, qui ne ressemble pas trop à de la vapeur d’eau… Je prends donc l’extincteur laissé stratégiquement au centre de l’épingle, et court vers le véhicule qui s’arrête plus bas. Le pilote me voyant ainsi, s’extrait du baquet et contrôle d’où cela vient alors que la fumée s’arrête, mais il y a de multiples projections d’huile, y.c. au sol. Mon collègue m’ayant suivi avec le drapeau, a ainsi pu nous couvrir, car apparemment, bien que le souci était confirmé, par le bruit, le visuel, nos déplacements et nos communications radios, le pilote n’a rien vu plus bas, et nous est arrivé dessus plein gaz… mystère… mais perso pas très content, vu que cela était déjà arrivé à l’incident du matin… bref on a évité le pire… Et là… la cata… sous la roue arrière, déboule une énorme coulée d’huile. J’ai ainsi alerté ma collègue restée en poste pour qu’elle nous amène l’absorbant, et demandé par la même occasion l’aide du poste suivant. Après avoir fait barrage à l’écoulement, la voiture a été chargée à la grue, puis il a fallu effectuer le nettoyage, à 5 reprises, afin que l’humidité et la viscosité disparaissent enfin.
La saison Côte est ainsi lancée, et bien lancée, par un superbe week-end.
A Gino
www.courselaberra.ch
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Prochaines participations :
24-25.06 – Slalom de Chamblon
01-02.07 – CS Karting Mirecourt [F]
08-09.07 – CCôte de Massongex
15-16.07 – AutoCross de Bure
22-23.07 – CCôte Ayent-Anzère
18:59 Écrit par JF dans Commissaire de piste | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
13.06.2023
Montreux Trail Festival 2023
Pour ma 3e participation au Montreux Trail Festival, celui-ci a été avancé d’1 mois et demi, et le final déplacé de la Place du Marché de Montreux, à la Salle Omnisports de Clarens. Autres nouveautés, quelques changements d’horaire et de parcours, mais surtout, le retour des Gorges du Chauderon, qui avait été fermées à la veille de ma 1ère participation, suite à une chute de pierre mortelle suite à des intempéries. Comme l’an passé, je n’y ai été que le samedi, et la confiance étant bien présente depuis le début, j’ai à nouveau hérité de 3 missions, liées à des points routiers importants.
A 8h, passage au QG à Clarens pour prendre mon pack bénévole, puis déplacement peu après Chamby sur la route des Avants, pour sécuriser une traversée de route pour le 30km de 9h à 10h45, endroit que je connais bien puisque c’est la 3e fois que j’y vais, où j’installe ma signalisation, et sur une petite place, un sas de sécurité afin que les coureurs n’attendent pas en masse sur la route, pour la suite de leur montée forestière. Manque de chance, alors que la pluie devait s’arrêter vers 8h, je l’ai eu jusqu’à 9h30, moment où le brouillard a fait son apparition, et pour de la circulation routière en forêt, ce n’est pas le top.
Une fois tout ce petit monde passé, retour au QG pour une pause, où le changement d’humidité m’a donné un bon coup de barre, j’ai donc profité d’un moment au bord du lac. Puis, déplacement à 1km de là, pour sécuriser la traversée de la route cantonale de 13h à 16h, sous un ciel couvert mais agréable, endroit où passeront nouvellement toutes les catégories (110, 70, 30, 15 et 7km). Une zone particulière, puisqu’il s’agit d’un chemin sombre et serré entre verdure et mur, débouchant par un petit escalier à l’aveugle sur le trottoir, les concurrents devant ensuite contourner une barrière afin de prendre le passage piéton. Etant seul, mon emplacement est donc essentiel, soit sur la voie centrale devant l’ilot du passage piéton, face au chemin, permettant ainsi d’anticiper les rencontres coureurs-voitures et coureurs-piétons. Autre piège, l’escalier en pierre lisse et humide, a fait chuter plusieurs personnes. Ici, l’organisateur a déposé de la signalisation routière, et en repassant, m’a dit qu’il lui manquerait probablement quelqu’un en fin de journée à la tombée de la nuit, ce qui l’inquiétait quelque peu. Je lui ai donc proposer de revenir après ma 3e mission.
Etant remplacé comme prévu, j’ai à nouveau été faire une pause au bord du lac, en profitant également d’un moment yeux fermés au QG, avant de me déplacer à l’entrée de Glion, au même endroit que l’an passé, mais les gorges étant à nouveau ouvertes, le parcours est inversé, et je suis donc sur le début du parcours, où les coureurs du 7 et du 15km nocturne se séparent ; la mission ne sera donc que de 30 minutes, soit de 19h à 19h30. De coup, je n’ai pas eu à poser de signalisation nocturne. Nocturne en fait que pour les derniers, car en partant à 19h début juin, le temps est encore clair. Par contre à cet emplacement, difficile de fonctionner correctement, car les coureurs ont de la peine à suivre le trottoir jusqu’à moi, traversant la route dès qu’ils le peuvent, se retrouvant en son milieu en plein virage… paaas biennn…
Une fois la mission terminée, je suis donc retourné à Clarens au passage piéton de 20h à 22h30, en compagnie d’une des responsables bénévoles, et avec la nuit qui tombait, c’était bien d’être deux, car je n’ai pas vraiment eu le temps de rajouter de la signalisation nocturne, vu le flux quasi continu de coureurs et de voitures. De plus, il n’était pas prévu que l’on fasse jusque-là, mais la barrière horaire du 15km étant à 23h30, avec éclairage conseillé mais pas obligatoire, nous avons tout de même attendu quelque peu, car nous avons tous les deux le même respect vis-à-vis des coureurs retardataires.
A cette occasion, j’ai pu tester ma nouvelle palette, celle du TCS, destinée aux patrouilleurs scolaires, que j’avais commandée cet hiver en mentionnant mes intentions, car elle n’est en principe commandable que par les écoles ou les polices locales. J’avais l’intention de la fabriquer moi-même, tout comme celles des escortes cyclistes, puis j’ai pensé à cette option ; un objet bien dimensionné, double face, et de plus réfléchissant. Et pour ces missions, c'est ce qu'il fallait.
Une bonne journée qui s’est très bien passée, où le temps n’a jamais ralenti, et avec même l’énergie d’en faire encore un peu plus en cas de besoin.
www.montreux-trail.ch
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Prochaines participations :
17-18.06 – CCôte La Roche - La Berra
24-25.06 – Slalom de Chamblon
01-02.07 – CS Karting Mirecourt [F]
08-09.07 – CCôte de Massongex
15-16.07 – AutoCross de Bure
21:23 Écrit par JF dans Commissaire de piste | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
09.06.2023
Rallye du Chablais 2023 - EHRC, ERT, TER, ADAC Opel E-Rally Cup
Ce Rallye du Chablais, aurait dû être le 20e, et du coup mon 20e, pour ma 20e saison, mais voilà...
Après 2 ans sur l’ES de Muraz, on m’a demandé de reprendre la Super ES de Collonges, car l’organisateur souhaitait la reconfier à quelqu’un qui en connait les ficelles. Ainsi en ces lieux, après 4x en adjoint, 1x en Chef ES, et 3x en Starter, rebelotte avec à nouveau une première au Chablais, la double fonction Chef d’ES - Starter. Si d’un côté je ne suis pas mécontent de retrouver une ES qui demande un peu moins de préparatif (la zone public et le parc auto ayant de plus un responsable séparé), le fait d’y laisser mon adjointe de l’an passé ne m’enchante pas trop, car je m’entends bien avec, et espérais pouvoir collaborer un peu plus. Etre ensemble une seconde année sur cette grosse ES, l’aurait aussi probablement rassurée, mais c’est une personne intéressée et qui fait bien les choses. Du coup, et oui… encore un changement d’équipe, qui n’est pas très motivant au fil des années, et de plus avec un seul adjoint pour le montage. Autant dire qu’avec cette double fonction, je n’étais pas tout à fait rassuré, car Starter en Super ES, demande encore plus de concentration que sur une ES normale. Point positif, alors que nous fonctionnons habituellement en interne, nous aurons une Centrale radio.
Les recos ont été préparées la veille, en 1h30 ; pas grand-chose à faire, mais tout prend vite du temps, de plus étant seul. Samedi, présence uniquement le matin, avec plusieurs personnes qui m’ont dit d’entrée de jeu : « Ha, t’as changé de Spéciale ! ». J'en ai profité pour rappeler à certains jeunes comment s’aligner sur un DES. Dimanche, soleil toujours présent, mais plus frais le matin, alors que l’après-midi, je n’ai vu passer que… 4 concurrents et 1 ouvreur… Heureusement qu’il faisait beau.
Jeudi, j’ai aidé au montage de l’ES d’Evionnaz, car son Chef viendra comme adjoint d’exploitation chez moi, avec ses propres adjoints sur différents postes importants. Dès 10h, nous avons monté à deux la zone public de la Balmaz, puis après diner, toute la seconde partie en groupe, de la berge du Rhône au STOP, et ce jusqu’à 17h, les bras et les mains déjà bien utilisés, et sous une grosse chaleur. Donc après cela, petit passage rapide sur Collonges pour revoir quelques emplacements, surtout pour les voitures des commissaires, ainsi que l’avancement de la zone public, puis retour à la maison sans descendre au QG.
Vendredi, montage de la Super ES, avec chargement du matériel à 9h dans un bus électrique pris en charge par mon adjoint. Nous avons une centaine de panneaux et quelques 220 piquets à poser. Durant la pause de midi, arrive en courant une personne en salopette, qui cherche une voiture en panne à l’arrivée de l’ES d’Evionnaz ; ben… c’est pas ici… Le montage étant terminé à 15h, nous partons direction La Balmaz comme renfort pour le second passage vers la zone public, et bien évidemment, nous nous sommes fait rincer. Avec un trou dans le timing suite à des incidents sur les ES précédentes, j’ai également dû gérer 3 cas liés à la sécurité. Une fois l’ES terminée, j’ai participé au démontage de la zone, puis suis rentré, car avec la fatigue de ces 2 jours, il n’était pas optimal de s’attarder au vu de la mission du lendemain.
Samedi, nous arrivons à 8h30 sur place, mais mon adjoint repart… problème de recharge du bus... Du coup, le montage de quelques banderoles publicitaires se fera avec le responsable zone public et parc auto, puis seul, j’ai rajouté quelques panneaux d’interdiction, nettoyer un chemin afin que les commissaires puissent y mettre leurs véhicules, et à 10h, avec l’arrivée des personnes de l’ES de la veille, nous avons monté et haubané les tentes du CH et du DES, alors que le vent venait de tourner, donc encore calme. A 11h30, arrivée des 1ers commissaires, dont les effectifs sont excellents, et retour de mon adjoint. A 12h pétante, briefing, distribution du matériel, et mise en place à 13h. De là, problème… 2 personnes ont laissé leur voiture au bord de l’ES durant le briefing, et il faudra quelques minutes pour les identifier et les trouver ; elles fonctionnaient apparemment au parc auto. Durant l’ES, avant une remise en place de la chicane, il a fallu également effectuer un arrêt des départs pour dégager une Historique ayant tapé dans un rocher avec gros écoulement de liquide, et bien sûr avant cela, il faut que les concurrents en course finissent leurs tours. J’ai ainsi pu faire intervenir une Jeep afin de la mettre en sécurité, et reprendre au plus vite les départs. Durant les Electriques de la catégorie ADAC Opel E-Rally Cup, soit une 1ère en Rallye Suisse de compétition, j’avais pour eux au départ, un membre de la voiture de sécurité de leur catégorie, présent pour contrôler l’équipement, et que la voiture fasse… du bruit. Voyant que je faisais déjà le job, il a rapidement adapté son contrôle sur le mien. Point positif, ayant quasi tous la même allure, je n'ai jamais dû retarder un départ dans cette catégorie.
Puis… un trou d’1h est annoncé avant les modernes, énorme, étant donné que mon ES suit un regroupement, avec de plus, un second trou de 30 minutes plus tard, tout cela suite aux incidents sur les autres ES. Alors que l’on s’organisait pour faire tourner des ouvreurs afin de faire patienter le public, les concurrents sont arrivés. J’ai ainsi été vers eux afin de savoir quel pointage ils avaient en leur disant de ne pas trop stresser car je n’avais pas encore d’info horaire. De là, alors que le feu vert était donné, on me demande d’attendre encore. Malheureusement, on ne m’en n’a pas donné la raison, mais je l’ai supposée par rapport à différentes infos entendues autour de moi. Sauf que du coup, il ne m’est pas possible de faire la communication ni aux commissaires, ni aux équipages, qui s’attendent à rouler mais que l’on bloque. J’ai malgré tout effectué un suivi du peu que j’avais, car pour moi c’est très important vis-à-vis d’eux. La raison de cette neutralisation ? Du fait que l’ES suivante ne pouvait avoir lieu, car leur service de secours était occupé sur une autre ES, il a été organisé un parc de regroupement à St-Maurice, et on ne pouvait donc pas les envoyer sur le secteur avant que le parc soit opérationnel. Logique, mais voilà… De ce fait, le second trou a été bien réduit. Fin du 1er passage vers 18h45, soit avec 1h15 de retard, alors que l'horaire prévoyait déjà que l'on se morde la queue.
Pour le second passage, il n’a pas été possible de reprendre du temps, car il fallait attendre que les autres catégories reviennent de l’ES précédente, qu’elles n’ont donc pas pu effectuer. En Historique, une nouvelle interruption a dû avoir lieu, car un équipage ayant calé sur la ligne de départ, a essayé de pousser son véhicule pour le faire redémarrer, et malgré le fait de ne pas y parvenir, ils ont insisté sur environ 150m (!), se mettant ainsi en danger. Après avoir stopper les départs, j’ai signalé la chose aux concurrents déjà en course par des signes, mais comme cela passait (tout juste pour certains…), j’ai attendu que tous soient sorti avant de faire mettre le véhicule plus en sécurité, puis à la fin des Electriques, comme il y avait un petit trou, je l’ai fait tracter jusqu’au poste suivant, afin qu’il ne soit pas en danger pour les modernes, car dans une courbe très rapide. Avec une ES finissant à 21h15 ou lieu de 20h, le démontage a tout juste pu se faire de jour, mais les derniers éléments ayant été chargés dans le noir, nous n’avons pas refait le tour de l’ES, le laissant pour le lendemain, et avons rejoint le QG pour souper.
Le dimanche, qui n’était pas prévu à la base, nous sommes allés rendre le matériel à 9h30. J’ai ainsi fait le tour de l’ES juste avant, en ramenant du coup quelques panneaux et piquets ayant passés la nuit dans l’herbe, ainsi que les 2 petites balises de cordes que nous avions. En arrivant au matériel, mon collègue avait lui pris pas mal d’avance, et tout était déjà rendu ! Du coup, je n’ai pas perdu de temps, et suis retourné sur l’ES afin d’aider au démontage du filet de la zone public, puis en rattisant des yeux l’herbe, le ramassage de pas mal de petits déchets ; les gens sont des poèrques !
Fin d’un gros week-end, avec beaucoup d’énergie donnée déjà avant course. Pas évident lorsqu’il en faut un maximum pour le Jour J, sans compter la double fonction, et les imprévus. Merci aux commissaires, à mes aides, et à ma centraliste, pour une édition, vraiment pas comme les autres...
Forza Guillaume !
www.rdch.ch
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Prochaines participations :
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24-25.06 – Slalom de Chamblon
01-02.07 – CS Karting Mirecourt [F]
08-09.07 – CCôte de Massongex
19:14 Écrit par JF dans Commissaire de piste | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook