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20.05.2018

Slalom de Bière 2018

Le Slalom de Bière s’annonçait moyen depuis quelques mois déjà. En effet, initialement prévu le 3e week-end de mai, il a été avancé au précédent, en plein dans… les Saints de Glace, avec encore bien en mémoire ceux de l’an passé à Bure…

Affiche Biere 2018.jpgSamedi matin, je retrouve l’entrée de la place principale, avec la gestion de la barrière donnant sur les parcs. Je suis accompagné d’un collègue très apprécié, avec qui j’ai rarement fonctionné. D’entrée de jeu, j’ai dû déplacer les barrières de la zone public comme modifiées par mes soins l’an passé, l’équipe du montage ne se souvenant plus comment j’avais procédé, tout en rajoutant une série de mini cônes personnels pour séparer la piste de l’accès au parc, car il a de moins en moins d’élément disponible pour s’éviter de mauvaises surprises. Pas de cône de réserve à portée de main, et le réchauffement climatique continu, car des maigres 20 bottes de paille de l’an passé, il n’en reste plus que 12 (!) pour toute la place, autant dire qu’il faudra être attentif aux contre-sens de plus en plus fréquents. Côté ciel, la journée s’annonce belle, la fin… mitigée. Côté intervention, deux pannes, l’une en manche sous conduite sur la place, et l’autre dans la ligne droite avant le poste, que nous avons pu mettre en sécurité sans moyen particulier. Après une démonstration de drift insérée durant une intervention sur le bas de la piste, je me suis déplacé pour voir ce que donnait les traces vis-à-vis du visu pour les pilotes, lorsqu’ils devront aller chercher les portes après ma chicane ; avec en plus des cônes également noircis, autant dire que ce n’est pas terrible… et cela c’est remarqué avec quelques pilotes hésitants. De là, pas grand-chose, mise-à-part un concurrent qui est revenu à contre-sens : pas étonnant, si ce n’est qu’il n’y en a eu qu’un de la journée… Au passage du drapeau vert de midi, il a quand même fallu arrêter la DC pour faire constater une erreur de montage des glissières provisoires, chose qui n’est malheureusement, et étonnamment pas une première. Un élément qui m’avait déjà titillé durant la matinée, et que je ne voulais pas laisser pour les manches courses : en pleine trajectoire de la première courbe, la jointure entre le Seroc béton et métal, est telle qu’en cas de sortie, la barrière pourrait faire tremplin, et la voiture s’envoler dans le public... Le camion a ainsi été appelé pour effectuer la modification au mieux, alors qu’ils étaient déjà à la cantine. Ailleurs, on a traité des traces d’huile et couru après les vaches, la journée prenant ainsi du retard, en se finissant avec l’approche de gros nuages gris, qui déverseront leurs flots quelques minutes seulement après l’apéro de fin de travail.

Dimanche, la pluie va faire son apparition de suite après un briefing raccourci, afin que chacun puisse préparer son couvert avant d’être mouillé. Pour ma part, tout en gardant l’esprit positif, car la journée va être longue, j’ai décidé de ne pas sortir la tonnelle, car un léger vent souffle également, et n’ayant pas la possibilité de la fixer car sur le béton, je me suis donc équipé en conséquence, avant qu’un couvert plus résistant et non utilisé me soit sympathiquement amené, ainsi qu’au poste suivant. Je vais par contre passer la journée seule, car mon collègue a dû s’occuper de son épouse suite à petit accident domestique. L’avantage malgré tout du lieu, c’est qu’il a toujours quelqu’un qui vient faire coucou par le parc, même quand il pleut. Avec la pluie, il fait sombre, j’ai donc essayé de mettre les cônes les plus propres à l’intérieur, mais la pluie est intense, et une 10aine de concurrents ne vont pas passer la chicane, dont j’avais laissé exprès un espace entre la porte et la botte afin de limiter la casse matériel, alors que certains d’entre eux, ont freiné au même endroit que si c’était sec… à quoi bon ? alors que l’adhérence est à la limite de chez limite. Sans compter ceux qui effectuent déjà des tests en manche sous conduite, avec des manœuvres pouvant être dangereuses, aussi bien pour le personnel de piste que pour les pilotes qui suivent. Ne serait-il pas venu le temps de ne plus chronométrer la 1ère manche essai, afin que certains pilotes se remémorent ce que veulent dire les termes "reconnaissance" et "essai" ? Car de plus, avec beaucoup de buée sur les vitres, il a eu durant la matinée plusieurs pilotes qui ont failli, ou se sont retrouvés à contre-sens… un élément assez rare le dimanche : bravo pour les reco, et merci les bottes de paille fantôme… L’après-midi, le ciel et la piste vont s’asséchés, et les sorties se multiplier, ce qui va entrainer l’annulation de la seconde manche course. Annulée également, la démo de drift, qui a connu un petit couac le samedi, heureusement sans trop de gravité, et qui espérons-le, ne laissera pas de séquelles psychologiques, mais une remise en question, car on constate un manque de marge et de préparation, voir une routine néfaste, dont certaines choses ont été corrigées dimanche matin… un peu tard. Pour ma part, c’était la 1ère fois je voyais une telle chose en vrai… et m’attendais à bien pire. Dans la semaine, l’ASS a d’ailleurs annoncé la création d’une commission "Drift", car les événements liés à cette discipline se multiplient en Suisse, comme une manche européenne l’an passé à Lignières. A noter également qu’il a fallu faire intervenir la sécurité, pour un privé qui faisait voler un drone pile poil au-dessus de la piste en suivant les voitures… tout en étant assis la tête en bas, dans une zone que j’ai déjà signalée comme non adéquate…

Très bon week-end malgré tout, et bonne remise dans le bain (c’est le cas de le dire…), en espérant que les propositions faites et appréciées en… 2015 (!), ainsi que les autres constats, soient rapidement revus et corrigés, afin d’éviter des accidents graves.

www.slalom-de-biere.ch

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Prochaines participations :

Rallye du Chablais – 01-02 juin
Slalom de Romont – 16-17 juin
Slalom de Chamblon – 23-24 juin

08.05.2018

Critérium Jurassien 2018

Le Critérium Jurassien, tout juste remis de son 40e, nous a réservé une surprise… Sans préavis, nous avons pris connaissance en même temps que les autres lors de la 1ère assemblée, que notre équipe allait être confrontée à un changement… Une situation qui me fait un peu penser à celle vécue en 2012, quand j’avais été parachuté de la même manière sur la grande de Courtemautruy - Les Enfers, mais cette fois-là, il y avait rupture de responsable d’ES.

Plaque Crité 2018.jpgBien que nous serons toujours sur Saignelégier, ma 45e manche du CSR verrai donc notre ES classique se transformer en Super ES, celle-là même qui m’avait vu fonctionner comme commissaire lors de mes 4 premiers Crité, avant qu’elle ne soit déplacée sur Delémont en 2009, d’abord aux Matériaux (Super ES de mongole…) où j’avais passé adjoint, puis en Zone Industrielle l’année suivante, où au vu des préparatifs qui ne m’avaient pas convenu sur ces 2 zones, j’avais souhaité repasser sur une ES classique, en m’intégrant ainsi auprès de mes collègues actuels. Sur le fond, avec le retour du centre du rallye à Saignelégier, on s’y attendait un peu, mais un préavis aurait été somme toute assez sympathique, car nous aurions aussi pu dire non... Et en discutant, des arrangements entre responsables d’ES auraient éventuellement pu être trouvés, en l’attribuant à ceux qui en ont l’habitude, car dans notre équipe, ce n’est pas vraiment le cas, mise à part moi qui ait pratiqué également au Chablais, mais sur des configurations bien différentes, et ne gardant pas un souvenir très motivant de celles du Crité, avec un gros soupçon que rien n’a changé… Il s’agira aussi d’effectuer un montage pour 1 seul passage (les centres commerciaux n’étant pas favorable à être bloqués le vendredi soir) correspondant de plus à l’ES 11, soit la dernière du rallye. Ce dernier perd donc 2 ES, quant à nous, nous allons devoir modifier nos habitudes ; les congés étant déjà posés, nous allons faire avec, et prévoir de profiter tout de même de la manifestation avant qu’elle ne finisse, mais d’entrée de jeu, la motivation en a pris un coup…

La veille des reco, nous avons préparé les cordes, avec quelques piquets et flèches directionnelles, alors que les éléments lourds ne sont pas mentionnés, et pourraient créer de mauvaises surprises aux équipages ; nous avons donc effectué quelques brefs marquages au sol. Pour ce qui est des postes de contrôles, le CH et l’AES ne sont pas comme indiqués dans le dossier, et posent notamment des problèmes d’accès et/ou de sécurité ; des "détails" logiques déjà signalés par le passé. Côté commissaires, espèce en voie de disparition, prêt à concurrencer les dinosaures de l’arc jurassien, le dernier SOS du nouveau responsable et de son adjoint a eu de l’effet, mais principalement en France (!), et pas encore assez, car il manque plusieurs CH et STOP, qui devront être couverts par des adjoints. De plus, pour éviter des rocades, la répartition a ainsi été faite, du coup, il n’y a pour l’heure aucun commissaire de prévu sur la Super ES, qui sera couverte par les voitures DC qui roulent devant. Dans le bénévolat, quand tu fais si, les uns rouspètent, quand tu fais ça, les autres s’y mettent. On ne pourra pas contenter tout le monde, mais peut-être faudrait-il se remettre en question et savoir pourquoi on est dans le milieu… triste situation…

Jeudi matin, passage par Bienne et son (enfin !) nouveau tunnel de déviation de la ville, qui m’a fait gagner 20 minutes pour aller jusqu’à Bassecourt, afin de prendre possession du bus comme de coutume chez Corbi, où il faut faire attention de ne rien oublier dans la voiture où habituellement tu as tout sous la main, puis chargement du matériel, dont la liste doit aussi probablement avoir 40 ans, idéal pour voir si les nouveaux responsables d’ES sont de bons éléments. En plus des tentes, extincteurs, panneaux de poste, piquets, gilets et autres, nous avons également chargé l’arche de départ, le panneau officiel, des publicités, et les gilets presse et DC, le tout à livrer à la halle de Saignelégier. Nous devions aussi prendre les cônes avec flash pour la zone d’arrivée, vu qu’elle est courte et bombée, malheureusement, 1 seul sur 4 fonctionnait. Après cela, l’après-midi étant fort bien entamée, nous n’avons pas fait grand-chose…

Affiche Crité 2018.jpgVendredi matin, nous avons réattaqué tout en douceur, car il est périlleux d’effectuer trop de montage dans le coin, vu qu’une bonne partie de l’ES est sur le chemin des fêtards de la capitale franc-montagnarde, qui aiment bien déplacer les choses.
L’après-midi, nous nous sommes inscrits sur l’ES 1 de Cornol, reprenant ainsi pour ma part, une fonction de simple commissaire sur un rallye, sans avoir été dans les responsables de l’ES en question, depuis le Valais en 2015, et au Crité en 2008. La responsable d’ES nous a prévu sur la zone des Rangiers, mais il y a eu pas mal de changements dû aux effectifs… Initialement à la Caquerelle avec un adjoint DC, le responsable commissaire m’avait mis au CH, mais la cheffe d’ES avait déjà prévu le coup avec quelqu’un d’autre. Durant le briefing, j’ai tout de même été muté sur la zone de la multi-chicane de la gravière de Cornol, demandant du monde pour l’installation des 22 balles rondes, que nous ne pourrions placer qu’à la fermeture de route, tout en ayant des passages de bus postaux après cette dernière. Avant cela, ayant le bus de notre ES, j’ai livré le matériel du STOP car tout près, en les aidant à monter la tente. En plus des balles, il a fallu délimiter quelque peu les bordures avec des toblerones, mais également des cônes trouvés sur place, afin que les équipages n’aillent pas rouler dans les parties très sales. Au passage du responsable sécurité, tout étant en place, ne restait que quelques banderolages à compléter. Si quelques-uns se sont fait surprendre à ré-accélérer en milieu de zone car plus écartée, avant une dernière partie à nouveau rapprochée, rien à déclarer, si ce n’est une petite averse en fin de montage, et une en milieu d’ES. Fin de journée en démontant le tout, reprise du matériel du STOP, et retour sur Saignelégier, où nous devrons encore récupérer des panneaux de danger venant de l’ES 2, car nous n’en avons aucun.

Samedi matin, nous attaquons enfin les choses sérieuses sur la Super ES, y.c. la pose des balles rondes et le retrait d’une clôture avec l’agriculteur. Il n’y a pas énormément à faire, mais il y aura probablement pas mal de public, néanmoins la zone est plus agréable à traiter qu’à Delémont. Après la pause de midi, prise des radios, et pose d’avis sur les pare-brises de voitures parquées au DES, et en bord de route sur les 1ers 200m (aucun signal LCR n’ayant été installé), qui pourraient créées pas mal de soucis si elles restent ainsi… Au briefing, nous n’avons que 4 commissaires, plus les 3 qui nous aident chaque année au montage, soit 2 postes commissaires sur 7, ainsi que les 3 tables, renforcées par les compagnes des responsables commissaires. S’ajoutent 3 gestionnaires de l’ES de Cornol venus en renfort, et les 4 premières voitures DC qui compléteront les autres postes. Pour ma part, je serai au DES pour aligner les voitures et effectuer le contrôle d’équipement, alors que l’habituel membre du comité fera office de Starter en étant plus en avant, afin de voir arriver ceux qui sont déjà dans la boucle. Avant cela, à l’heure de fermeture, donc avant l’arrivée des voitures officielles, j’ai effectué la fermeture totale de l’ES, y.c. devant 3 commerces de boissons, le rajout de 2 banderolages, le balisage de 3 voitures encore parquées en bord d’ES, et la pose du flash entre l’AES et la STOP ; le tout, soit 1km300 en… 1h !
Durant l’épreuve, tout c’est bien passé, mise à part des soucis de chronométrage dont nous n’avons pas vraiment été mis au courant, et quelques gestions de public dû au sous-effectif. Dès la fin de l’ES, j’en ai fait le tour pour ramasser la totalité du matériel entassé par les postes, et le mini balayage de seulement 2 endroits, grâce à la parfaite gestion des balles protégeant les cordes, qui nous avaient données pas mal de travail l’an passé. Et à ce sujet, on attend toujours des solutions qui soient efficaces, et non dangereuses, pour l’ensemble des ES, car les cordes ne servent pas seulement à nous éviter du balayage, mais également à protéger les terrains (que certains n’hésitent pas à attaquer des 4 (!) roues…), et à permettre aux viennent-ensuite de ne pas s’envoyer en l’air.

Dimanche, remise en place de la clôture, récupération du matériel que nous avions livré à la DC et à la halle principale, puis déchargement complet et dépose du bus, avant un retour un peu plus tard qu’habituellement, avec la satisfaction d’une mission parfaitement effectuée pour notre part, mais à nouveau une gestion de Super ES au Crité qui ne m’a pas enthousiasmé, souhaitant donc revenir sur une ES classique, malgré que cela demandera plus de travail.

Même si le Crité est différent des autres, et qu’il n’a pas vraiment l’envie de s’aligner, il aura toujours été correct avec nous, et ce n’est pas pour rien, que nous, contrairement à d’autres, sommes toujours à ses côtés : MERCI Gérald !

www.criterium-jurassien.ch
www.inforallye.ch

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Prochaines participations :

Slalom de Bière – 12-13 mai
Rallye du Chablais – 01-02 juin
Slalom de Romont – 16-17 juin