Alpine Challenge 2023

Alors qu’en 2020 l’Alpine Challenge avait été perturbé par la neige, cette année, l’organisateur a décidé de la provoquer, en organisant une édition hivernale, basée pour la deuxième année consécutive sur la navigation, et non la régularité. Un week-end de 3 jours, précédé d’un fort redoux, mais s’annonçant neigeux et très frais.

Vendredi, le rendez-vous est à 16 heures à Conthey où il neige déjà. Je touche le matériel, ainsi que le dossier avec les missions du week-end ; il s’agit de 4 CH d’entrée de regroupement, où les équipages feront une pause dans un établissement local. Alors que la neige s’intensifie, mon 1er poste étant sur la place des installations de ski à Anzère – ça promet – dès 18h20, je n’ai donc pas trop tardé et j’ai bien fait… Passant par Ayent, tout ne s’est pas trop mal passé jusqu’à l’école de St-Romain, où après avoir passé le carrefours, impossible d’avancer, le fond est trop gelé. Après la 3e tentative, y.c. avec élan, je redescends tout mollo pour prendre la route d’Arbaz que je ne connais pas du tout. 1ère épingle, celui qui est devant moi part tout droit, 2e épingle, une voiture hors de la route, 3e épingle idem… coool. Par chance, je n’ai jamais été ralenti, mais à la sortie d’Arbaz, je me suis retrouvé derrière 2 chasses neige montant à… 17km/h… pas le top, mais les marques de leurs chaînes au sol m’ont permis de ne jamais perdre l’adhérence, sur heureusement une pente régulière. Une fois en haut, je dois encore faire une centaine de mètres pour arriver au parking, qui lui n’est pas dégagé, si ce n’est une zone où les bus tournent et un chemin devant les installations. Pas le top, mais il faudra faire avec… Si l’ouvreur est arrivé sans problème, les concurrents vont avoir pas mal de soucis, et seuls 3 d’entre eux sur 15 vont me rejoindre, avant que ce prologue ne soit neutralisé, et que tout le monde rejoigne directement le QG à Crans-Montana. La liaison jusque-là n’a pas été triste non plus.

Samedi 7h, déneigement et déglaçage de la voiture, il a fait très froid, les portes sont gelées, il y a de la glace partout, y.c. 1 cm sur le capteur frontal de la calandre, puis rapide déjeuner. Le 1er poste du jour est à Loèche-les-Bains, soit 1h de route, plus 20 min de marge. La descente sur Sierre est comme prévu mauvaise, je perds ainsi 10 minutes, plus 5 minutes dans la montée vers la station thermale. Arrivé à destination, l’emplacement a été modifié d’une centaine de mètres, où la place de l’école nous a été réservée ; le top, mais il ne faudrait pas qu’il y ait plus de concurrent. Je place ma voiture à contre sens du vent, car oui, cela vente et donc neige de traviole, afin de pouvoir utiliser la plage arrière du coffret. Sauf que bien évidemment au bout d’un moment… sa direction a tourné… Si le 1er concurrent est arrivé, les autres se sont fait attendre, et la pause prévue de 30 minutes, a été réduite afin de ne pas trop perturber la suite de la journée, tout en leur permettant un arrêt.
Le poste suivant prévu à Mase dès 15h10, nous laisse avec les collègues du CH de sortie, la possibilité de faire la pause de midi dans un établissement proche de notre destination. Arrivé au village de la correspondance amoureuse, c’est à la fois le plaisir de constater qu’une zone nous a été réservée le long du mur de l’église, et le souci d’apprendre qu’un concert de chanteurs vaudois est prévu en l’église à 16h, ainsi que le marché de Noël à la salle voisine. Par chance, je parviens à me parquer pile sur mon poste, tout en laissant la route serrée du village libre pour le bus. Au contraire du matin, tout le monde va arriver largement en avance, nous les avons donc fait parquer, puis à l’heure de leur pointage, comme tout le monde avait déjà fait la pause, le regroupement initial de 45 minutes a été réduit à 15 minutes. Après avoir nous aussi profité à nouveau des bonnes choses de l’établissement et d’un thé requinquant, je suis directement redescendu au coude du Rhône, puisque la 1ère équipe de hockey jouait à domicile, il m’était donc difficile de ne pas y aller (au contraire du match U20 de la veille), et l’horaire, qui me faisait bien souci le matin, a été là au top pour arriver à la patinoire à l’heure habituelle, et effectuer mes préparatifs sereinement.

Dimanche, il s’agit de mon 300e jour de terrain en rallye, en 75 épreuves. La dernière mission est au sommet de Chamoson, à la Colline aux Oiseaux pour seulement 10h30. Sur place, pas beaucoup de visuel, mais placé au bas de la rampe d’accès de l’établissement, je suis au moins au soleil, et son retour fait un grand bien. Petits inconvénients, la route est en partie verglacée, et le talus d’en face laisse dégringoler de la caillasse en continu. Bien qu’il y ait une bute de protection et la neige pour amortir, j’ai tout de même décider de rester sur la chaussée en plaçant de la signalisation, vu que cette route des Mayens n’est pas trop fréquentée. Ici aussi, les concurrents vont arriver en avance, car le roadbook prévoyait de passer par une route fermée au vu des conditions météo. Ainsi, le pointage avancé a été autorisé, mais plusieurs équipages sont tout de même arrivés en retard. Une fois terminé, j’ai rejoint le QG pour le repas final sous une carte postale magnifique, rendu le matériel, et malgré que l’équipe du CH d’arrivée n’avait pas besoin d’aide, j’ai profité qu’il y ait une pelle en métal dans le bus matériel, pour donner un petit coup au chemin d’accès, en bouchant les trous, et coupant les bosses, et même le chauffeur d’un bus de ligne de la station m’a demandé d’en faire plus, car devant l’hôtel, et donc sur un axe important, un chantier routier est toujours ouvert (!).

Fin d’un chouette week-end, assez sport au niveau des routes, mais très sympa, comme toujours, dans l’échange avec les équipages et le staff. Les regroupements quant-à-eux, auront plus ressemblé à des assistances, afin de conserver l’esprit convivial de l’événement ; situation pas toujours aisée, car les imprévus arrivent souvent lorsque tu es déjà en plein boom.

www.alpinechallenge.ch

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Cette 20e saison m’aura permis, et pour la 3e fois, de participer à l’entier des CS en Romandie, soit 11 manches, après 2015 (14) et 2017 (12), sans compter 2021 (2). Je voulais en faire une année particulière, avec les sorties habituelles, les découvertes de ces dernières années, et des nouveautés ; chose réussie malgré plusieurs cumuls ou annulations. Mes participations sont de 22 manifestations pour 50 jours d’activité (hors cours, séances et visites), pour 13,5 jours de congé, soit record égalé pour les jours, et à une unité pour les manifs et les congés. La météo, abominable, puis tempérée, et finalement arrosée et neigeuse, m’aura fait vivre une longue saison, finissant pour la 1ère fois en décembre, avec un programme sécurité très varié de 10 disciplines différentes, une période de 11 week-end d’affilé, une 1ère sous DC alémanique, voire même des contrôles administratifs.
A noter que la statistique de ces 20 saisons montre quelque chose d’assez sympa au niveau des jours, soit une quasi équivalence de, 20% de préparation rallye, 22% de rallye pur, 18% de côte, 19% de slalom, et 20% d’autres manifestations. La moyenne est de 16,3 manifestations pour 35,4 jours d’activité (16,8 et 37,0 avant Covid), avec 8,8 jours de congé pris.
La 20e licence est d’ores et déjà commandée.

A Jacky

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Prochaines participations :

17.02 - Cours commissaires piste (ASS)
02.03 - Cours spécialisation rallye (AOR)