UCI Gravel Suisse - UCI Gran Fondo Suisse - Villars

L’UCI Gran Fondo Suisse est une cyclosportive ouverte à tout le monde, et qualificative pour une Finale Mondiale. Organisé dans la région de Villars, j’y ai participé lors de sa 1ère édition de 2021 en aide aux escortes moto de la FMV’s, après quoi, elle était à chaque fois en cumul avec le sport auto. Suite à l’annulation de Massongex, j’ai donc pu y retourner cette année, où l’organisation a été reprise par l’équipe du Tour des Stations (R&D Cycling), se faisant dès lors sur 3 jours, soit le Contre-La-Montre (vendredi soir), nouvellement la Gravel, et le Gran Fondo.

Samedi, nouveauté pour moi, mais qui ne change pas le job, avec la Gravel, qui comme son nom l’indique, emprunte principalement des chemins de montagne ou de randonné. C’est l’une des 2 manches disputées en Suisse (les 2 dans le Chablais) sur un total de 26. Deux boucles sont proposées : 102 km 2600mD+, et 60 km 1800mD+. Comme le tracé est aussi en lien avec les grandes routes, et de plus descendant jusqu’à Aigle avec passage au centre de l’UCI, on m’y a mis sur le carrefour des Glariers, que je connais puisqu’on y passe lors du Rallye du Chablais, mais aussi pour y avoir fonctionné durant le Tour de Romandie 2017. Les coureurs arriveront de la route des Mosses, et couperont à gauche en direction de la halle ; ma mission sera donc active. Je n’aurai par contre que ceux du grand parcours, les autres ne faisant pas la boucle autour de la ville.
Sur place avant 9h, j’ai installé la signalisation mise à disposition par l’organisation, en complétant par la mienne. Par contre, une modification de parcours a été faite, car avec la présence d’une manifestation hippique, il n’était plus possible d’aller jusqu’à la halle, les concurrents tourneront donc de suite après le carrefour, pour prendre quelques mètres de trottoir, puis le chemin en chaille le long du torrent de la Grande Eau. Comme nous sommes prévu à deux, j’ai opéré comme signaleur au carrefour, et la collègue, à l’angle du trottoir pour les guider, alors qu’ils arrivaient comme des fous, et souvent de plus, sans respect de passer l’ilot central par la droite. J’ai donc dû pas mal mettre en garde pour les sensibiliser au respect des règles et à la sécurité de la collègue, qui a failli quelque fois se faire toucher. Suite à cela, je me suis fait agresser par un probable résident avec un chien, comme quoi je gueulais sans raison depuis 30’ minutes. Me justifiant, il n’a pas apprécié, et je me suis fait copieusement insulter de plusieurs qualificatifs, qui auraient offusqué même le capitaine Haddock. Laissant faire car contrer n’aurait rien changé, c’est lorsque que j’ai été menacé de prendre des coups, que j’ai fait une photo de l’individu, qui m’a alors obligé de faire des pas en arrière sur la route, et donc composer le numéro de la police. De là, pensant que je le faisais réellement, ce grand courageux s’est retiré et a disparu. Peu après, j’ai eu la visite du Président d’organisation, puis celle du chef sécurité qui sont venu voir comment cela se passait ici, car apparemment, sur la zone de séparation des deux groupes, ce n’était pas optimal, aussi dû au fait que l’endroit comporte sur la route les rails du train. La météo quant à elle s’est dégradée en face de moi dès 10h30. La pluie, prévue dès 13h, est avancée pour 11h, j’ai donc préparé les habits à proximité. Nous avons donc fini sous celle-ci de 11 à 12h, après avoir vu passer les 6 derniers coureurs chacun en solo durant cette période. La mission du lendemain n’est pas connue, probablement du côté des Diablerets, et me sera communiquée par téléphone du chef sécurité en fin de journée.

Dimanche, le Gran Fondo qui se dispute sur route, est l’unique manche Suisse sur plus de 30 étapes dans le monde, avec 3 parcours : le Gran Fondo (148 km 3700mD+) soit la boucle jusqu’à Broc, le Medio Fondo (95 km 2500mD+), et la Rando (56 km 1900mD+) qui elle est hors UCI. Mon emplacement est bien aux Diablerets pour un double poste. A l’aller, les coureurs arriveront du Col de La Croix, et partiront sur le Col du Pillon, en ne passant pas par la gare, mais directement par la rue pentue, au sommet de laquelle je suis posté, pour sécuriser la jonction avec la route cantonale. Présent dès 7h30, soit à l’heure du départ donné à Villars, une gestion assez cool de 8h à 9h30, puisqu’il n’y avait pas de très grands groupes, mais plutôt des files indiennes, entre lesquelles j’ai lâché les automobilistes, qui n’étaient pas très nombreux. De plus, j’avais une vue parfaite sur l’autre côté du village pour voir l’arrivée de tout ce petit monde sortant du brouillard.
Pour le retour des coureurs, je redescends d’environ 500m pour le carrefour juste avant la gare, où là ce sera beaucoup plus tranquille, puisqu’un simple virage à droite en sortie de cantonale ; je suis donc plus là comme présence de confiance que de gestion proprement dite. Les passages se sont faits dès 10h15, avec un retour musclé du soleil, où j'ai apprécié la présence voisine d'un couvert de fontaine, puis des nuages et à nouveau du frais. Alors que la barrière horaire était à 17h, le chef sécurité est passé à 14h30, et, au vu de l’avancement, ainsi que de mon poste, pas capital et très bien signalé avec le matériel de l’organisation que j’avais mis en place (donc que je pouvais laisser), il m’a libéré. Passage ensuite par le Col de La Croix, en partie dans le brouillard, avec un badge sur la voiture car fermé sur le haut pour l’occasion, pour rejoindre Villars, où j’ai échangé avec les organisateurs et mangé quelque chose.

Un bon week-end, pas trop long, et c’est tant mieux avec cette météo très changeante. Par contre pour l’an prochain, un cumul est malheureusement déjà au programme.

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Prochaines participations :

13-14.07 – AutoCross de Bure
20.07 – Journée Team Héritier/Constantin - Ayent
27-28.07 – Montreux Trail Festival
09-11.08 – Downhill VTT Champéry
17-18.08 – CCôte St-Ursanne - Les Rangiers