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12.09.2024

Gurnigel Bergrennen 2024

C’est l’an passé que j’ai découvert la Course de Côte du Gurnigel. Placé en parc d’arrivée avec les Welsches, deux amis m’avaient fait déplacer sur un poste sécurité. Pour leur montrer que ce n’était pas une envie isolée, je m’y suis réinscrit en demandant la même chose, car placé juste avant un ami commissaire bilingue, celui-là même qui m’avait proposé d’y venir. Mais à la réception de la répartition, je suis à nouveau noté en parc d’arrivée. Le Gurnigel est stricte avec les choses, et lorsque tu ne maitrises pas l’allemand, il est difficile d’intégrer la piste proprement dite. Il faut non seulement montrer patte blanche pour y fonctionner, mais également prouver des capacités. Autant dire qu’un autre est venu, est passé entre les goûtes grâce à son nom de famille, mais comme, en plus, il n’a pas tout fait juste, il a été recalé le second jour. Un week-end se présentant une nouvelle fois avec une météo à 2 visages.

Logo Gurnigel.jpegSamedi, après une nuit passée sur place, les deux mêmes amis ont à nouveau discuté avec la DC, et obtenu que je sois en poste. Je serai ainsi à celui d’après par rapport à l’an passé, soit au poste 3, la sortie de la forêt devant la zone public, la fameuse glissière soutenue par des troncs d’arbres, avec le commissaire bilingue, car habituellement à trois, ses deux accompagnants ne seront là qu’un seul jour chacun, je ferai donc office de troisième, et il est déjà prévu que je galope sur la piste, le copain appréciant ma réactivité pour nettoyer et enlever les pièces suite aux chocs contre la glissière, car d’habitude ils préfèrent stopper les départs pour intervenir. La journée s’annonce belle, mais la matinée est fraiche. La voiture quant-à-elle est parquée à 300m.
Le 1er arrêt de course sera pour nous, suite à la présence d’un blaireau, qui malheureusement est bloqué par la glissière provisoire, de plus fermée par des planches, installée contre celle d’origine afin de la sécurité jusqu’à notre poste, car pas mal secouée l’an passé suite à la grosse sortie que nous avions eu (la largeur de la route étant ainsi réduite de 60 à 80 cm). Après l’arrivée d’un concurrent, l’animal a rebroussé chemin et est remonté le talus ; j’ai fait de même en le suivant, mais il s’est caché, car avec le passage du public au sommet, il ne peut pas trop bouger, et puis c’est son chemin, donc il y a des (mal)chances qu’il revienne. Plus tard, nouvel arrêt chez nous, un vrai cette fois, avec une voiture qui a percuté la glissière en amont. Sautant la mienne en prenant un balai, je me mets en sécurité plus haut, mais le concurrent n’ira pas plus loin suite à 2 roues endommagées. Arrive le suivant, très vite… trop vite… et freinant au dernier moment, n’ayant pas respecté 2 postes en jaune ; à quand un accident parce que certains pilotes n’appliquent pas la règlementation ? Différence ici, on ne dépasse pas l’incident même en manche essai, on attend que l’intervention soit terminée, et les gênés repartent ensuite en mode plein gaz. Plus tard, retour du blaireau… puis une formule contre la glissière, mais sans mal. A 10h, l’air se réchauffe enfin, mais il faudra attendre 12h pour avoir du soleil sur le poste.
Les événements s’enchainent sur le parcours, et le retard augmente ; l’horaire ne contient pas de pause de midi, c’est dire qu’ici on est y habitué. 2e essai pour les concurrents, le 3e et… dernier pour le blaireau ; je vous rassure, il n'a pas été percuté, mais on ne l’a plus revu. Nouvelle touche de glissière avec une barquette. En 3e essai, un concurrent est parti quasi tout droit sur le poste suivant, probablement victime d’une casse mécanique. Fin de journée avec une bonne heure de retard.

Dimanche, la journée débute comme de coutume avec la chanson "Guten Morgen Sonnenschein", sauf que le ciel est cette fois couvert, et qu’un gros orage est prévu vers 15h. La matinée va être riche en interruptions, et finissant très tard, la 1ère manche course, bien que peu tempérée, va permettre des records, alors que nombre de voitures vont avoir des soucis de boite de vitesse, dont une barquette arrêtée chez nous, que nous avons sécurisé, avant d’être pris en charge par les S+R. En seconde manche, la glissière va une nouvelle fois être tapée, avant qu’une voiture n’explose son moteur à la hauteur du poste suivant. Me déplaçant avec absorbant et balai, finalement et étonnamment même pas utiles, j’ai récupéré 2 morceaux (!) de culasse que j’ai transmis au pilote. 13h45, après les 1ères gouttes insignifiantes, il pleut. 14h15, c’est le déluge comme longtemps plus eu en course, qui est interrompue entre deux séries. 14h30, ça se calme, avant une nouvelle salve. 15h15, la course reprend. 15h45, la décision d’annuler la 3e manche tombe. 16h15, fin de journée, suivie encore de 2 montées de voitures taxi. 17h40, fin de la redescente des voitures, puis direction l’arrivée pour l’aide au rangement des piles de pneus dans le local dédié. 18h40, retour à la maison plus vite que prévu, en passant devant le parc public, tellement boueux, que certains attendent une aide pour pouvoir en sortir.

Un grand merci à l’organisation, à la DC, et à mes deux collègues bilingues.

www.gurnigelrennen.ch

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Prochaines participations :

13-14.09 – Downhill VTT Verbier - !!! vendredi annulé (météo)
15.09 – CCôte Châtel-St-Denis - Les Paccots
21.09 – CS Karting - Wohlen
12-13.10 – Fête de la Châtaigne Fully
24-26.10 – Rallye International du Valais

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