17.09.2024
Downhill Verbier --- Course de Côte Châtel-St-Denis - Les Paccots 2024
Tout comme l’an passé, j’ai décidé de participer ce week-end, aussi bien au Downhill de Verbier, manche finale de la Coupe d’Europe, qu’à la Course de Côte Châtel-St-Denis - Les Paccots, manche finale du Championnat Suisse.
Suite aux prévisions météo, la décision est tombée mercredi : les entrainements de vendredi du Downhill sont annulés, et le début de la journée du samedi pourrait être retardée suite au risque de gel. En effet, sur une piste comprise entre 2100 et 1500m, le neige est annoncée à 1700m jeudi, 1400m ce vendredi… 13, avec possible vents tempétueux sur les hauts, et maximum 8°C en station samedi. La gestion de l’habillement va être compliquée. Vendredi confirmation, le programme du lendemain est retardé de 2h, donc 1er départ à 11h, et qualif seulement dès 15h30. Par ce manque d’entrainement, la journée du dimanche sera également impactée.
Vendredi, jour de congé donc annulé, et comme je suis allé à Verbier pour un relevé de chantier, les prévisions sont belles et bien juste : flocons jusqu’à 1400, route pas net jusqu’à 1300m.
Samedi, je pars habillé en mode Crité ; sous-pantalon, col roulé, gros pull et gilet sans manche matelassé, laissant le pantalon thermique et la veste avec gros capuchon sur le sac à dos. Un vieux tapis de sol de voiture pour s’isoler du terrain, une deuxième semelle en alu, une grosse paire de chaussettes de ski que je n’ai plus remise depuis X ans, et en réserve, lunettes de ski en cas de vent, et une 2e paire de gants. Très important aussi vu le froid, j’ai pris un sifflet en plastique, car il se pourrait que ceux que l’on nous donne soient en métal. La marque de la neige est à 1700m. Au rendez-vous de 9h30, la salle est trop tempérée, je me suis donc allégé au mieux. Je suis prévu au poste 22, soit comme ma 1ère ici en 2015, vers le départ du télé du Mayentset, mais quelques minutes plus tard, suite à l’absence de quelqu’un, on m’a déplacé au… 13, soit quelques mètres en dessous du restaurant du Mayentset ; plus haut, hors forêt, et donc potentiellement au vent. Après le briefing, déplacement sur poste en bus.
Sur place dès 10h15, je suis à 1870m, juste sous la traversée de route. Le terrain est plus blanc que vert. Je profite avant de mettre les dernières couches, de bouger pour aller observer les alentours. Depuis le haut, une traverse pour se relancer, un saut à double bosses, une ligne droite qui sera assez courte en cas de grosse vitesse, suivi d’un superbe double S bien inclinés avant que les concurrents ne disparaissent derrière un talus. Le poste suivant n’est donc pas visible, et encore 2x plus loin que ce que je vois de mon tronçon, donc en cas de chute entre les deux, ça ne sera pas top. Une fois cette reco faite, le ciel est couvert au levant, bleu au couchant, et la température fraiche, mais sans plus, grâce notamment à une absence de vent. Ce n’est donc que 5 minutes avant le départ de 11h, que j’ai senti le pantalon prendre un brin d’humidité, et que j’ai mis une couche supplémentaire. A 11h20, suite à une 1ère tentative de percement du soleil, un léger courant s’est levé, j’ai donc mis veste, bonnet et gants. Le sifflet transmit est innovant, soit au bout d’une poire, malheureusement le son n’est à mon sens pas assez fort, et le mouvement pour la serrer n’est pas top, j’ai donc utilisé le mien, bien qu'avec l'humidité la bille qui était en bois collait, mais par contre, la poire a été très utile au moment de manger. Pour les pieds, après avoir trouvé des cailloux pour les avoir à plat, j’ai mis par-dessus mon tapis, ce qui a été bien efficace, mais en milieu d’après -midi, il a quand même fallu faire quelques allers-retours pour les mettre en mouvement.
2 événements se sont succédés chez moi, suite à 2 mauvaises réceptions sur le saut : une pédale cassée (!), dont le pilote à éviter la chute de justesse, tout comme celui qui s’est sorti l’épaule, mais en abandonnant son vélo en milieu de piste, heureusement tout de suite enlevé par un de ses compatriotes qui le suivait. Appelées à la rescousse, les samaritaines sont redescendues d’où elles étaient précédemment en intervention, mais manque de chance, elles ont dû revenir à pied, car un arbre tombé leur bloquait la route.
Durant la pause de 15h15 pour la transition entre entrainement et qualif, le soleil a fait une 3e tentative, mais là aussi, manque de chance, j’étais la partie de transition, puisque le nuage me cachait le soleil pour une 100aine de mètres, mais malgré un petit vent frais j’en était protégé par un peu de végétation. A 16h25, drapeau rouge général, un coureur a chuté plus bas, et suite à la douleur, il ne peut pas être retiré de la piste. Le temps que les samaritains se déplacent, et interviennent, l’hélico a été demandé et n’est arrivé qu’à 17h15. Entre temps, j’ai donc profité de me poser histoire de tenir la fin de journée, mais alors que l’hélico débutait son job, 5 minutes plus tard, j’ai entendu arriver des concurrents qui passaient en fils indienne. Sur demande, on nous a alors confirmé que la suite de la qualif était annulée ; communication pas top… Et en attendant le bus pour le retour, c’est un petit froid polaire qui a fait son apparition.
Ainsi s’achève, dans des conditions que la compétition n’avait pas vécu depuis plus de 10 ans, ma plus grosse saison au niveau cyclisme, avec 10 jours pour 7 manifestations.
www.verbierbikepark.ch/racing
www.ixsdownhillcup.com
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Dimanche, direction Les Paccots, la journée s’annonce belle, mais fraiche. L’habillement mode Crité devra donc être maintenu, en espérant pouvoir l’alléger l’après-midi, mais la bise risque de ne pas le permettre. Sur place, confirmation, il fait non seulement froid, mais c’est très humide. Seule indication reçue, je suis au poste 2, soit après le virage à gauche du départ, à la hauteur de la fameuse remorque de l’équipe du matériel. En gros, à l’ombre, et je n’aurai pas grand travail, car s’il y a un problème, le suivant n’aura pas encore pris le départ. Par contre, la signalisation sera effectuée à la redescente pour faire ralentir les concurrents, et éventuellement leur signaler un blocage. Malgré cela, je suis tout de même intervenu 2 fois : la casse d’une roue dans le virage, la voiture l’ayant passé posée sur le trapèze avant, et une casse moteur avec une grosse fumée après mon poste, mais heureusement sans fuite d’huile. Malgré plusieurs interventions ailleurs, j’ai tout de même eu le temps d’aller faire la pause de midi au soleil vers les collègues, et l’après-midi, j’ai profité des pauses pour aller le chercher de l’autre côté de la route derrière une grange. Comme la veille, c’était tout ou rien, soit à l’ombre sans vent, soit au soleil dans la bise, je suis donc resté à ma place. Si j’ai pu enlever le gilet sans manche de dessous la veste dans l’après-midi, le pantalon lui a été conservé jusqu’à 16h, le soleil faisant quelques tâches à travers les feuillus. La 3e manche s’étant bien déroulée, 16h16 fin de journée, et fin de saison piste, où presque…
Un dimanche bien plus humide que la veille dans la neige, dont les pieds ont eu de la peine à s’y faire, mais les préliminaires pour aller à la patinoire sont faits !
www.ecuriedeslions.ch
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Prochaines participations :
21.09 – CS Karting - Wohlen
12-13.10 – Fête de la Châtaigne Fully
24-26.10 – Rallye International du Valais
09.11 – Corrida d’Octodure
22-24.11 – Alpine Challenge (régularité)
21:19 Écrit par JF dans Commissaire de piste | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
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