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23.09.2023

Downhill Verbier 2023 --- Course de Côte Châtel-St-Denis - Les Paccots 2023

Le week-end du Jeûne Fédéral cumule régulièrement course de côte et hockey sur glace, il a donc fallu faire un choix, avec de plus en parallèle, le retour d’une autre manifestation très attendu.

Affiche Downhill 2023.jpgVendredi, je me suis rendu au Downhill de Verbier, pour lequel j’avais déjà participé en 2015 et 2017 pour la Coupe de Suisse. De retour en Coupe d’Europe cette année, il ne fallait donc pas le louper. Sauf que… prévu de base le week-end précédent, il a été décalé suite à la modification de la date de la Coupe du Monde en France voisine… merdasse… même si cela m’a permis d’aller au Gurnigel. Pour compenser mon absence du dimanche, je me suis donc inscrit à cette grosse demi-journée d’essais. En poste alors que les concurrents sont encore sur la reconnaissance à pied, l’un d’eux a dit : « Enfin une piste difficile que je connais un peu ». Il faut dire qu’elle est très appréciée, mais surtout très technique, avec ses 2km300 pour 573m de dénivelé, qui ne laissent que peu de répit. Exemples de temps : homme 4:07’’ (33km/h), dame 4:59’’ (27km/h). Placé juste avant l’arrivée, j’avais une super vue sur les 200 derniers mètres de course, avec un double S très serré et rapide, un virage tout neuf en dévers sur l’herbe, un saut, un virage classique avec cailloux, sortie du chemin de base débouchant sur une rigole boueuse, puis un léger virage dans l’herbe, un gros virage relevé construit pour l’occasion, et un gros saut final, le tout très humide suite à la pluie de la nuit, et creusant progressivement au fil des passages ; le top. Le soir, 1er match officiel de la saison des U20-Top (ex Elites B), que je chronomètre également.

Samedi, je n’ai pas pu aller aux Paccots, car une mission m’attendait en fin d’après-midi. Retour donc au Downhill, avec le matin la suite des entrainements, et une chute sur le saut d’arrivée ; le pilote ayant voulu faire une petite figure en lançant la roue arrière de côté, mais il n’a pas atterri droit, et s’est fait éjecter contre le portique d’arrivée ; une grosse gamelle dans un gros fracas, mais sans mal. Il a fallu au fil de la journée, régulièrement retirer des cailloux s’étant détachés du terrain afin qu’ils ne soient pas dangereux. L’après-midi a fait place aux qualifications, soit des départs espacés, un peu plus monotone que la matinée.

Sans titre.jpgA 16h, j’ai quitté la session avant son terme, étant donné que je devais chronométrer le 1er match de la saison à domicile de la 1ère équipe, de retour en Swiss League (ex LNB), pour ma 20e saison en tant qu’officiel, ma 10e en Ligue Nationale, où je me transforme cette année en pieuvre… En plus de la platine chrono de base, chrono manuel de sécurité, inscription de tous les temps d’arrêts de jeu et d’actions de but sensibles, et gestion des caméras de buts : pas trop le temps d’être distrait.

Affiche Paccots 2023.jpgDimanche, j’aurai pu retourner à Verbier pour la journée la plus importante de la compétition, mais j’ai décidé d’aller aux Paccots, pour la finale du CS de la Montagne, dont presque tout était déjà joué. Il aura fallu attendre 4 ans pour cette 40e édition, suite aux raisons sanitaires et de travaux publics. Arrivés sous un vent frais pas agréable du tout, nous avons heureusement pu nous mettre à l’abri dans une tente ; une température de week-end de Jeûne Fédéral. Ou presque, car l’après-midi a été assez chaud, en tout cas au soleil. Alors que le parcours a été raccourcis suite aux nouvelles infrastructures à l’entrée de la station, j’ai été placé au poste de la fontaine, soit au bout du presque rectiligne, juste avant le virage du second gros freinage ; un poste déjà occupé mais en étant de l’autre côté de la route, et important pour sécuriser la courbe qui suit, où cela passe très très vite. Le briefing n’a pas été très technique, et après un "mal-aise" à la distribution des radios, réception des drapeaux, où tout le monde à un jaune et un rouge, mais sans info. Test ou mal compréhension ? Aucune idée, mais même si la chose n’est pas optimale selon moi, les commissaires ont apparemment privilégié le jaune. Pour ma part, une journée en solo suite au manque d’effectif, et sans incident, mise à part un concurrent qui en redescendant après une panne, a préféré s’arrêter pour être chargé, suite à un gros cliquetis à l’arrière.

Fin de la saison piste auto, dépassant pour la 1ère fois les 10 jours en Côte, compensant maigrement le manque de Slalom.

www.verbierbikepark.ch/racing/index
www.ixsdownhillcup.com

www.hcv.ch
www.sihf.ch

www.ecuriedeslions.ch

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Prochaines participations :

30.09 – CS Karting Wohlen
14-15.10 – Fête de la Châtaigne Fully
26-28.10 – Rallye Int. du Valais
01-03.12 – Alpine Challenge (régularité) (évent.)

13.09.2023

Bergrennen Gurnigel 2023

La Course de Côte, ou plutôt la Bergrennen du Gurnigel, située sur l'axe Fribourg-Thoune, me trottait depuis quelques années, vu que c'est la plus proche des alémaniques, mais le planning du hockey sur glace ne le permettait pas toujours, et bien évidemment, la langue me retenait un peu, mais aussi parce que déjà pas mal engagé en Romandie. Cette année, le report d’une autre manifestation a été l’élément déclencheur, et je me suis inscrit, pour ce qui sera ma 1ère course sous Direction alémanique. Une piste sur laquelle j’avais déjà évolué, mais aux commandes de mon char lance-mines M113, où j’avais failli éventrer un caravaniste belge suite à son dépassement suicidaire entre les deux premiers virages...

Affiche Gurnigel 2023.jpgSamedi, nouveauté, une semaine avant, nous avons reçu la répartition des postes par l’organisateur. Surprise, je suis prévu au parc d’arrivée. Comme on m’avait déjà mis en pré-grille lors de ma 1ère aux Rangiers, je me suis dit bon… en plus en compagnie d’une équipe de bilingues que je connais, pourquoi pas, une expérience de plus. Mais c’était sans compter la bonne initiative de mon responsable qui a demandé à l’organisation de me mettre en poste avec une des deux personnes bilingues. Le rendez-vous est à 5h30, et la nuit a été courte, car j’ai dû officier un match de hockey la vieille ; l’unique amical à domicile de la 1ère équipe, présence indispensable étant donné que les bandes et la cabine chrono ont été changées en août suite à la promotion en Swiss League (ex-LNB), et qu’il fallait s’assurer que tout ce que j’avais réinstaller durant la semaine fonctionne, car oui, comme toujours, les professionnels démontent, et les bénévoles doivent se démerder pour tout remettre. Première bonne impression, que j’avais déjà constaté, quasi tous les commissaires, qui étaient déjà équipé il y a quelques années de veston ET pantalon jaune/bleu, sont désormais passés au 100% orange, autant dire qu’aucun gilet n’est distribué. Pour ma part pas de soucis, j’ai toujours veste et gilet des deux couleurs en permanence dans la voiture. Après le café-tresse, on m’informe durant le briefing que je serai sur le poste 2A, soit juste avant la sortie de la forêt qui donne sur la zone public, en compagnie d’un collègue bâlois qui de base était prévu seul, avec au poste suivant, un collègue et ami bilingue en cas de besoin, celui-là même qui m’avait encourager à venir il y a quelques années. On notera également la présence d’une pilote, s’étant inscrite suite à sa casse moteur lors de la course précédente. Ici, pas de distribution de matériel, TOUT est livré en poste (y.c. un mini pied de biche), mis à part le cornet pique-nique à prendre au rendez-vous, garni pour te faire tenir toute la journée ! Sur place, le poste est une plateforme en échafaudage d’environ 3m sur 3, permettant sans souci d’y tenir à 2, avec tout le matériel de poste et personnel, et au besoin, d’y installer une bâche en cas de pluie. Situé en forêt entre deux virages, le poste du haut est visible, mais pas celui du bas, et alors que passe un concurrent, on entend le suivant prendre le départ et arriver sur la première épingle, comme s’ils se suivaient ; une situation assez perturbante au début. Niveau météo, ce sera le top, malgré des matinées assez fraiches, passant de plus, de 22°C en partant de la maison, à 15°C.

Mais bon, on va très vite se réchauffer… 1ère manche essai, 2e série : une voiture n’arrivant pas à plein régime, je sens un problème avant même de l’avoir en visuel. Il sort du virage et je vois sa roue avant branlante, lui faisant signe de ne pas forcer ; la chose est claire, c’est le cardan. Puis… un concurrent touche la glissière juste dans la zone que nous ne voyons pas : il continue au ralenti avant de s’arrêter plus haut sur le parcours. Juste après, la glissière claque encore devant nous, suite à un très gros choc contre celle-ci au poste précédent, 150m plus bas. On descend aider : rupture de durite de frein. Et ça continu… devant nous, un pilote arrive trop vite et perd complètement l’adhérence, sur un bitume usé et lisse. Percutant violemment la glissière, l’arrière se soulève, avant que la voiture s’immobilise de l’autre côté de la route, tout en ayant laissé une tache d’huile sur toute la largeur de la route ; 1er drapeau du week-end. Et là, surprise… près avoir mis de l’absorbant, la balayeuse devant attendre que le camion charge la voiture pour passer, celui-ci a été brassé avec le dos des balais. Perso, j’aurai voulu tout retirer pour en remettre du sec, mais on m’a dit que non… Une fois le ramassage effectué, j’en ai remis sur la trajectoire, tout en l’écrasant avec les pieds, et là, on m’a à nouveau dit non… et ça a été refait avec le dos des balais ; autant dire que l’effet était nul et vierge… J’ai donc insister afin qu’ils voient la différence, en espérant que. Puis… nouvelle touche au poste précédent, cette fois avec l’arrière suite à un tête-à-queue. A la redescente des voitures, notre glissière a été redressée à l’aide d’un tracteur et de calles en bois, ce qui a encore un peu plus perturbé l’horaire. Plus tard, c’est une formule qui a tapé ce même endroit de l’arrière et s’est arrêtée au poste suivant, suite à un bris sur l’essieu arrière. Bref, fin de la 1ère manche à 12h20, avec sur notre secteur, 5x les glissières, et… 2h de retard. Ha, petite précision, l’horaire ne mentionne aucune pause de midi, apparemment ici, ce genre de prolongation est assez habituel. La suite sera heureusement plus calme, en tout cas chez nous, mis à part un gros léchage de glissière en 3e manche, mais sans incidence. Le souper se fera sous la cantine principale, au milieu des champs entre le parc concurrent et le parc public, dont la carte nous est libre. Le logement quant-à-lui s’est fait dans un gite au-dessus de la zone d’arrivée.

Dimanche, même horaire pour le rendez-vous, qui aurait pu être allégé ; la mise en poste se fait donc de nuit. J’ai eu l’occasion de poser deux drapeaux de pré-signalisation suite à des sorties deux postes plus haut. La journée va là aussi prendre du retard avec pas mal d’interventions, mais rien chez nous. Chaque fin de série, a vu la montée de quelques démo, y.c. des drifteurs, qui ont tout de même le grand point négatif de t’en foutre partout, y.c. dans la nourriture… Pour le collègue, qui était en fait un novice, j’ai dû lui rappeler la gestion de la signalisation, car il voulait mettre un drapeau à chaque fois qu’il se passait quelque chose sur le parcours, un des gros points négatifs de l’utilisation unique du drapeau rouge à chaque poste sur certaines couses en Suisse Alémanique. En fin de journée, chaque poste a reçu une mission pour l’aide au démontage : de notre côté, le repli de bâches publicitaires, pour d’autres, les piles de pneus, les glissières, les zones public, etc… puis le rendez-vous était dans la zone de parc pilotes, soit un peu mal placé. S’il n’y a pas eu de prix souvenir, nous avons pu repartir avec du chocolat, et un défrayement nettement plus élevé que part chez nous. Avec plus de 10'000 spectateurs, dont l’entrée et le parking sont payants, il est clair qu’ils ont d’autres moyens, ce qui motive aussi des commissaires venus de l’autre bout de la Suisse, et de plus sous un très bon accueil.

Très content d’y être aller, et avec un poste sans particularité extérieur et à vue, la langue n’est pas du tout une contrainte si l’on a quelques mots de base. Merci Jonas et Francis. A refaire.

www.gurnigelrennen.ch

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Prochaines participations :

15-16.09 – Downhill VTT Verbier - European Cup
17.09 – CCôte Châtel-St-Denis - Les Paccots
30.09 – CS Karting Wohlen
14-15.10 – Fête de la Châtaigne Fully
26-28.10 – Rallye Int. du Valais

27.08.2023

Course de Côte St-Ursanne - Les Rangiers 2022 - EHCC

La Course de Côte St-Ursanne - Les Rangiers, manche du Championnat Suisse et d'Europe, ma 5e édition en tant que Chef de Secteur, m’aura fait manquer la séance des officiels de Ligue Nationale de hockey sur glace à la Maison du Sport à Ittigen (BE), un moment toujours sympathique en compagnie des amies des clubs de La Chaux-de-Fonds et d’Ajoie ; dommage du cumul.

Affiche Rangiers 2023 prov.jpgSamedi, je n’ai pas souvenir de m’être retrouvé au rendez-vous des commissaire à 4h30 à la Caquerelle en t-shirt ; un bien être qui promet un week-end difficile. Malgré l’absence de 3 commissaires, on a pu m’en mettre 2 autres à disposition, du coup, mes 7 postes sont au complet sur le secteur 6 de la Combe. Autre particularité, le fournisseur des radios est en retard, les Chefs de Secteur ont donc dû l’attendre, et ainsi effectuer la distribution eux-mêmes. Une fois fait et arrivé en poste, les collègues ont quasiment déjà tout préparé. En place définitivement, une mini fraicheur se fait légèrement sentir, avant l’arrivée du soleil à 8h15, qui se fera vite ressentir. Par chance, nous sommes dans l’herbe, et la Combe est sujet à un petit courant de temps à autre, ce qui limite les dégâts. Comme l’an passé, la zone du camping n’a pas été installée, ni même la petite surface en face de nous, ni même les cantines de la zone public en-dessus du Petit Susten ; une situation qui n’avantage ou ne désavantage ni l’organisateur, ni l'opposant aux décisions de l'Etat, alors que, visiblement, le problème ne changera pas, et sera toujours présent, même si le Président laissait sa place, ou si la course disparaissait… Côté piste, une sortie sur le bas, et plusieurs pannes, dont il faudra stocker 2 concurrents chez nous, malgré une zone pas idéale pour cela, mais faisable. Le soir, récupération des radios un peu plus longue que prévu, un poste n’ayant pas respecté le lieu de retour.

Dimanche, météo assez identique. Je vais comme de coutume chercher les radios pour les distribuer directement en poste dès 6h, permettant ainsi de voir si tout va bien avec les commissaires. Chez nous, petit souci, une voiture est parquée en face de nous, soit au fond de la zone de danger en cas de sortie dans le pré. Le moteur étant encore chaud, notre adjoint DC est allé en prospection, et a trouvé le propriétaire. Vu qu’il n’y a rien sur place, il faudra donc rajouter des affiches personnelles l’an prochain. Durant la journée, nous avons eu deux interventions : un simple drapeau rouge pour une voiture en panne en sortie du petit Susten, qui aurait pu se transformer en grosse casse, puisque le 3e pilote à s’arrêter chez nous, n’a aucunement respecté la pré-signalisation, arrivant ainsi comme un gros malade ! On espère que le cas sera remonté, et que tout comme un pilote de formule l’an passé, il sera puni par une obligation de participer au cours commissaire, ainsi qu’à des inscriptions sur le terrain en tant que tel. Le second événement, sera une casse moteur pile à notre hauteur, laissant une grosse trace d’huile sur 200m, avec perte de fragments métalliques. J’ai ainsi tout stoppé et demandé de suite l’aide de l’équipe des constructions, avec de plus la venue de la balayeuse. S’en est suivi, malheureusement, des décisions non sécuritaires : un seul passage de la balayeuse, pas de retraitement des zones visiblement encore humides, pas de passage de voiture de sécurité, pas de drapeau de changement d’adhérence. Mon adjoint DC, surpris autant que moi de ces décisions, en attendant que le dispositif se remette en place, a immédiatement fait quelques passages, et le constat n’a surpris personne : grosse poussière, grosse glissade… Il a donc confirmé le besoin, et obtenu la pose d'un drapeau sur les 3 postes concernés, en espérant que cela tienne. Autant dire que certains se sont fait peur… De plus, pour nous la situation n’était toujours pas résolue au départ de la série suivante, mais la voiture de sécurité, n’ayant ni la vitesse et ni la trajectoire des concurrents, a fait retirer les drapeaux. Autant dire que certains se sont fait peur… Je comprends que pour la course un changement d’adhérence n’est pas optimal, mais comme on dit, après l’accident, c’est trop tard. Voulait-on inaugurer la nouvelle glissière du Petit Susten ?... Perso, je ne fais pas de la sécurité pour envoyer les gens au casse-pipe, par contre, la voiture de commissaire qui fait mal aux yeux sur les vidéos, là on n’a rien dit. Soyons cohérent, car nous travaillons tous pour la même chose. Bref… En fin de journée, après l’attente de la redescente des concurrents, distribution aux commissaires de leur prix souvenir (un très beau polo), carnet d’activité et indemnité, récupération de leur matériel, et retour du tout au responsable commissaire à 19h.

Fin d’un week-end que je pensais tout de même plus difficile et plus animé face à une telle météo, où nous avons même pu faire la sieste lors des deux pauses de midi ! et profité d’un très bon cornet pique-nique. L'hydratation a passé de 3 à 5 bouteilles. A noter que c’est la 4e année que j’arrive à participer aux 4 principales manifestations automobiles Jurassiennes, soit rallye, slalom, auto-cross et course de côte.

www.rangiers.ch
> FIA EHCC <

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Prochaines participations :

09-10.09 – Bergrennen Gurnigel
15-16.09 – CE Downhill VTT Verbier
17.09 – CCôte Châtel-St-Denis - Les Paccots
30.09 – CS Karting Wohlen

08.08.2023

Tour des Stations 2023

Après avoir atteint l’Everest, soit un dénivelé de +8’848 m pour le grand parcours de 242 km, le Tour des Stations a ouvert 2 nouveaux tracés aux mordus d’endurance cycliste : les Ultimates de 1’000 km et de 555 km.

Si ces nouveaux parcours, débutant respectivement le mardi et le jeudi avec arrivée dès le vendredi aux 1ères heures, ne demandaient pas de renfort au niveau du dispositif de sécurité de base, j’ai été donné un coup de mains le jeudi en fin de journée. En effet, l’organisateur avait besoin d’aide pour la distribution des dossards, et comme je connais la responsable, je me suis dit pourquoi pas. La chose est nouvellement cette année à Verbier, soit tout centralisé sur le site d’arrivée. Notre nombre étant restreint, et le retrait des dossards moins élevé que prévu en ce premier jour, j’y suis retourné le vendredi après-midi, où je suis arrivé en évitant tout juste la pluie, mais le début de soirée s’est fait copieusement arroser avec arrivée du brouillard. Autant dire que sous tente avec les accès ouverts, il ne faisait pas très chaud, et si la veste avait été prévue, ma cicatrice au doigt de la Berra 2013 n'a pas trop appréciée... Le bémol a par contre été la circulation du site, puisqu’un chassé-croisé en espace réduit entre concurrents, visiteurs, et course des enfants n’a pas facilité le travail sous tente.

Badge Stations 2023.JPGSamedi, gros dilemme pour s’habiller car il fait froid : mode patinoire ou mode Crité ?... J’ai opté pour le premier, tout en prenant avec moi le second au cas où. Je suis à nouveau sous les ordres directs du chef sécurité, dont j’ai fait connaissance il y a maintenant 10 ans, avec une 12aine de collaborations. Comme chaque année ici, il me réserve un endroit particulier, et il s’agira cette fois d’un carrefour très fréquenté dans la station de Nendaz, soit la route d’accès à Siviez, débouchant sur une épingle avec perte de priorité, directionnel à gauche, et en parallèle, un accès serré à un gros hameau, sans oublier les bus qui font demi-tour à travers le carrefour. Sur place à 9h, le soleil est présent, mais il ne fait que 13°C, avec encore de gros nuages passagers. Les premiers coureurs arriveront à 9h45, sur ce secteur étant le 1er à réunir à nouveau l’ensemble des 4 catégories (74, 133, 185 et 242 km), ainsi que les derniers participants de l’Ultimate. Je suis aidé par 2 personnes d’un groupe de la région, mais la collaboration n’est pas évidente, car même en les guidant, ils se sont placés trop loin, et les gestes aux voitures sont plutôt « ralentissez » que « arrêtez-vous », il a donc fallu avoir l’œil partout, et c’était assez compliqué, car craignant toujours un malentendu. J’ai ainsi sifflé chaque arrivée, non pas pour avertir les concurrents, car pas trop rapide ici, mais bel et bien pour sensibiliser les aides. A 11h, la chaleur revient, puis repart à 13h. Juste avant, je profite de la présence d’un motard des escortes pour qu’il me remplace quelques 10aines de secondes, histoire d’aller à la voiture pour me crémer, mettre du ravitaillement dans les poches, et une boisson supplémentaire dans l’ornement florale en face de moi ; dans ces circonstances et ce genre de poste, un bref retrait pouvant déjà provoquer des soucis, une pause proprement dite n’est donc pas faisable.

Palette.jpgA 14h, les aides ont fini leur mission, et je suis ainsi resté seul jusqu’à la fin. Et là, j’ai bien senti la chaleur, non seulement du soleil, y.c. par les chaussures sur le bitume, mais de la circulation, arrivant assez vite malgré la signalisation avancée, poursuivant donc sifflet en bouche, tel un gendarme à St-Tropez, mais sans le carnage final :-)  Autant dire que tant que tu n’y es pas, tu ne peux pas prédire ce à quoi tu vas être confronté en regardant un carrefour sur Google Map. De plus, j’ai eu une quantité inhabituelle de mauvais comportements, et il a fallu à 6 (!!) reprises, se mettre devant un véhicule afin qu’il arrête d’avancer, dont 2 (!) avec les mains et la palette sur le capot : a-hu-ri-ssant ! Sans compter une personne d’un certain âge en VTT, en mode « il veut quoi celui-là avec ses paroles, ses gestes, et son panneau « STOP » ? », et qui a bien failli finir son séjour touristique à l’hôpital, et/ou au poste de police, s’il avait heurté quelqu’un. Pour les contestataires, pour ne pas dire les malhonnêtes, il y avait l’option : « Vous avez vu les caméras juste au-dessus de vous ? Vous voulez qu’on contrôle ? » : ça calme... Ou alors dans ton dos, ceux qui veulent tourner sans indicateur, s’impatientant, et même klaxonnant (forcément ta voiture électrique je ne l’entends pas…), et du coup aller faire toc-toc contre le phare, puis dire : « Votre clignotant ne fonctionne pas, il faudra le faire réparer » : et subitement ça se sent tout con… A 16h, baisse à la fois de la température avec le retour de la bise, et du régime des passages, avant un retour en force juste avant 17h, horaire initial de fin reçu, mais je savais d’office que je devais rester plus longtemps, vu l’importance du lieu, et que le chef sécurité n’avait pas encore passé. Ce sera chose faite à 17h30, me demandant de rester jusqu’à 18h. De là, les passages étant plus clairsemés, j’ai récupéré ma signalisation personnelle, et j’ai quitté les lieux vers 18h20, au terme d’une fin de semaine bien remplie et pleinement réussie !

Je n’aurai eu que 2 manifestations cyclistes cette année, contre 3 habituellement, mais suite à la reprise du hockey sur glace, que je peux difficilement manquer vu mes responsabilités, ce qui m’empêchera de faire l’entier des Paccots, une 3e est tout de même prévue, cette fois non pas comme signaleur, mais commissaire.

www.tourdesstations.ch

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Prochaines participations :

19-20.08 – CCôte St-Ursanne - Les Rangiers
09-10.09 – Bergrennen Gurnigel
15-16.09 – CE Downhill VTT Verbier
17.09 – CCôte Châtel-St-Denis - Les Paccots

26.07.2023

Course de Côte Ayent - Anzère 2023

La Course de Côte Ayent-Anzère est passée entre les goûtes et sans brouillard. Une fenêtre météo incroyablement chanceuse quand on y regarde de plus près.

Affiche Anzère 2023.jpgSamedi, le rendez-vous commissaires présente un effectif quasi complet, et cela malgré une fermeture des inscriptions assez tardive, des désistements, et même des absences… Pour ma part, je suis pour la 15e édition à l’intermédiaire des Flans, où le drapeau rouge a été réintroduit après 10 éditions d’absence, permettant ainsi de mieux sécuriser aussi bien les collègues du haut que les pilotes : enfin ! Comme le poste suivant n’est pas couvert suite à des absences, et qu’il y a une personne inscrite mais pas dans les listes, le couple qui devait être avec moi a été déplacé, et j’ai fonctionné avec l’autre personne, permettant ainsi aux 2 postes de fonctionner à 2. Cette année encore, un mariage étant présent au camping d’en face, la DC m’a à nouveau donné sa confiance pour gérer directement la traversée de route des employés et des invités, entre les séries ou durant les interventions. Les ambulanciers présents n’étaient pas comme de coutume une société privée alémanique, mais des Valaisans basés à Sion et Sierre, et ainsi avec des véhicules complètement équipés. De ce fait, l’emplacement n’étant pas complètement à l’ombre, ils ont proposé de se déplacer derrière une rangée de végétation afin d’avoir l’équipement le plus longtemps possible au frais. Une très bonne initiative, qui a de plus ainsi permis d’avoir le chemin d’accès libre, facilitant le passage pour l’établissement d’en face.

Dimanche, le ciel est voilé, et je suis seul en poste, car ma collègue n’était présente que la veille, et il n’y a pas de commissaire supplémentaire. Autant j’ai souvent fonctionné seul, autant la journée a été très pesante à gérer, d’une part parce que la température est vite montée en milieu de matinée, et d’autre, parce qu’il a fallu s’occuper des invités du mariage, et ils n’ont clairement pas été très corrects. Les employés et les Valaisans, aucun souci, les Anglais… A peine à la barrière, qu’ils l’enlevaient d’eux-mêmes, et voulaient traverser de suite, comme si l’on devait s’adapter toutes les 5-10 minutes à leur désidérata de mouvement. A un moment donné, un des ambulanciers est venu me donner un coup de mains pour discuter avec l’un d'eux, et il a vite compris pourquoi je commençais à montrer qui était le chef. Autre source de problème, le timing. Sans incident, il a été parfait, sauf que, dès la 1ère manche des formules, les voitures ont toutes été espacées plus qu’à l’habitude, cassant ainsi le rythme, ne permettant pas une concentration optimale, et bien évidemment, donnant encore plus l’envie aux gens de traverser entre les voitures. En début de 3e manche, j’ai retiré la tonnelle, car devenant dangereuse avec les rafales de vent.

Côté événements, pas grand-chose : un seul arrêt suite à un problème de cardan, puis une trajectoire complètement ratée et risquée, probablement déconcentré par son erreur déjà au poste 1, et un petit travers d’une formule. Zéro drapeau jaune, et zéro drapeau rouge, où 2 occasions auraient pu se faire, mais avec les grands écarts et des communications radios pas assez claires rapidement, il était prêt, mais n’a pas pu être présenté. A noter que j'ai fait déplacer un média (du coin, pas courant mais accrédité ASS) car après avoir été 2x contre la glissière en sortie de virage rapide avec le coude dehors, il s'est mis devant les garages du chalet du haut à ras la ligne blanche latérale. Décalé, j'ai été lui dire qu'en cas de blessure ou plus, son acte était irrespectueux vis-à-vis du pilote, me répondant que les bottes de paille étaient décoratives. Au même moment, il a été dénoncé par quelqu'un d'autre, la DC passant par-là, elle s'est arrêtée, et le média a regagné sa voiture.

Fin du marathon de 11 week-end d’affilé, probablement un record, qui s’est magnifiquement passé : 21 jours et seulement 3 avec de la pluie, 7 disciplines différentes, mais jamais 2 mêmes de suite.

www.ayent-anzere.ch

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Prochaines participations :

05.08 – Tour des Stations
19-20.08 – CCôte St-Ursanne - Les Rangiers
09-10.09 – Bergrennen Gurnigel