Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19.07.2023

AutoCross de Bure 2023

L’Auto-Cross de Bure s’annonçait lui aussi sous un week-end tempéré. Il s’agit de ma 10e participation en 16 ans, avec 3 absences pour cause de cumuls, et 3 annulations suite au Tour de France et au Covid.

Affiche AutoCross 2023.jpgSamedi je suis toujours sur le même poste, soit le virage en montée après le rectiligne du départ. Une zone à risque surtout en raison des projections de cailloux, et plus encore avec la corde d’en face qui creuse d’année en année. L’an prochain, il faudra probablement demander un nettoyage intermédiaire avant le 1er passage des kart-cross, parce que cette fois j’en ai pris trois assez fort... A 8h, la température est de 21°C, et on sent que ça va monter très vite. La 1ère matinée est toujours particulière, puisqu’il s’agit des qualifications, où des séries de 4 voitures sont lancées à distance les unes des autres. Et cette année, un grand nombre de dépannages va faire littéralement exploser le timing, puisque nous avons fini à 13h40 (!) au lieu de 12h. L’après-midi va mieux se dérouler avec la 1ère manche course, qui va nous permettre de récupérer du temps. A noter que, comme l’an passé, j’ai opté pour le port du masque, car malgré les arrosages réguliers, la piste séchait assez vite, et la poussière de Bure, projetée dans notre direction, n’est pas des plus agréables.

Dimanche, la pluie annoncée entre 1h et 3h du matin, sera présente à 6h, puis très vite le ciel va se dégager… ou pas. De nombreux passages nuageux vont ainsi faire que la matinée sera assez fraiche pour la manche 2, me faisant tenir le pull jusqu’à la pause de midi. L’après-midi sera nettement plus chaud pour les Finales, avec le retour d’un soleil pesant, dont je peux encore me protéger par des arbres, mais qui sont malheureusement en mauvais état, étranglés par des lierres.

Côté événements, quelques pannes, quelques tête-à-queue, 2 visites de véhicules sur la butte de notre poste, dont un qui m’a demandé « J’ai encore la roue ? » « Ben oui, roule ! » :-)  et… 6 voitures sur le toit dans notre secteur, dont 2 en même temps dans la catégorie "Jeunes", soit des pilotes dès 12 ans. Une fois assuré qu’ils allaient bien, j’ai fait retourner en douceur les voitures d’un quart de tour sur la portière conducteur, afin qu’ils ne soient pas trop secoués, et puissent se détacher sans se blesser. Une fois évacués, les véhicules ont été rapidement remis sur les roues, augmentant ainsi leur chance de pouvoir reprendre le départ. A noter que la règle du drapeau rouge automatique en cas de véhicule immobilisé sur le toit chez les jeunes, est depuis cette année au règlement pour toutes les catégories.

Très bon week-end, avec mon épreuve auto annuelle de type circuit, qui exige en permanence attention et réactivité, et qui à la fois, demande de l’énergie, mais recharge les batteries pour la suite de la saison.

> Page FB officielle
www.3-nationen-cup.com

***   ***   ***

Prochaines participations :

22-23.07 – CCôte Ayent-Anzère
05.08 – Tour des Stations
19-20.08 – CCôte St-Ursanne - Les Rangiers

13.07.2023

Course de Côte de Massongex 2013

Annoncé en mars 2022 comme infaisable à futur, la Course de Côte de Massongex a pensé à s’expatrier, mais est réapparue au calendrier sur le même parcours, et confirmée en février. 6 mois plus tard, le week-end est annoncé caniculaire, marquant les 15 ans de la disparition de Ernst Zahnd, et de Doudou.

Affiche Massongex 2023.jpgSamedi, le temps est surprenant… malgré une température matinale de, déjà, 24°C, le ciel est couvert, avec quelques zones pluvieuses. Pour ma part, je regagne mon poste de la Vorpillère, à la sortie de la zone public du Moulin, juste après le poste intermédiaire, accompagné d’un pilote de formule ne roulant pas, et de son amie, présents qu’un seul jour. Sur les épaules, la chasuble n°13… je les préviens donc que cela sera soit calme, soit très agité. Et ça à plutôt bien commencé… Sur place, plusieurs imprévus : pas de véhicule de dépannage, mais… des moutons… qu’il a fallu retirer, tout comme les fils de clôture. Résultat : 45 minutes de retard, qui ne sera jamais repris. Durant la première montée des démos, c’est la GT40 qui s’est arrêtée au poste suivant pour un bris de cardan, que l’on a mis en sécurité chez nous, étant donné que le groupe redescendait aussi en mode rapide. Puis… plus rien.

Dimanche, le temps s’annonce très chaud, mais un fort vent va souffler une bonne partie de la matinée. Nous sommes en poste 1h avant… soit bien trop tôt. Je suis cette fois avec un jeune aux portes de sa majorité, dont les parents sont deux postes plus bas. La journée va être toute calme, sans même de grosse frayeur, avec une pause de midi de presque 1h30, et un après-midi tempéré, heureusement avec encore un peu d’ombre naturelle.

Avec du matériel à 5 (!!!) emplacements différents, certains sont forcément parti sans tout prendre, et certaines communications radios ne correspondaient pas du tout aux mots clefs : claire, compréhensive, et brève. A force de mettre en garde sur toujours les mêmes choses… m’enfin… Après un début de saison frais et pluvieux, les week-end chauds se poursuivent.

www.coursedecotedemassongex.ch

***   ***   ***

Prochaines participations :

15-16.07 – AutoCross de Bure
22-23.07 – CCôte Ayent-Anzère
05.08 – Tour des Stations
19-20.08 – CCôte St-Ursanne - Les Rangiers

04.07.2023

Karting Mirecourt 2023

Alors que j’hésitais à participer à la Course de Côte Moto de Boécourt - La Caquerelle (JU), manche du Championnat d’Europe, la responsable du Karting à l’ASS m’a demandé si je pouvais participer comme l’an passé, au Championnat Suisse à Mirecourt [F] dans les Vosges, ainsi qu’à 2 autres manches, soit Wohlen (AG), un rendez-vous déjà agendé, et Levier [F], mais là impossible, car en même temps que Les Rangiers.

Samedi, le trajet est de 4h30, et je suis attendu pour midi. L’après-midi je n’ai pas eu de mission particulière, mais j’ai donné un coup de main à l’enregistrement administratif, vu que la personne était sur plusieurs fronts. A 17h, j’ai participé au briefing pilotes, histoire de voir ce qui se dit.

Affiche Karting 2023.jpgDimanche, comme l’an passé, je suis responsable de la prégrille. Pour ce second engagement, je sais à quoi m’attendre, les règles étant maintenant connues, et avec confiance puisque laissé seul. Tout en restant concentré, je m’y suis senti très à l’aise, et tout s’est bien passé. Les tâches sont multiples et importantes, et souvent à faire en même temps. Après le contrôle des pneumatiques par le personnel concerné, le pilote et son mécano entrent avec le kart dans le parc d’assistance de départ, où ils peuvent faire de la mécanique et allumer brièvement le moteur. Ils doivent ensuite s’installer sur la prégrille au min. 5 minutes avant l’heure de départ. Ici, la mécanique est interdite, et les pilotes doivent se tenir prêts, ou au plus tard dès que la série précédente est terminée, en cas de retard. Il faut alors contrôler la présence du transpondeur, l’absence de caméra, donner un coup d’œil général sur le kart par sécurité, et s’assurer que les Minis soient équipés de leur protège cou et protège côtes. Il faut aussi annoncer si tout le monde est présent, et si tout le monde a bien pris la piste. En manche essai libre et de qualification chrono, les emplacements sont libres, mais il y a quand même des petits malins qui se mettent tout devant, et partent en dernier. On leur rappelle alors ce que signifie un comportement anti-sportif. Pour la 1ère, 2e, et manche finale, je reçois la mise en grille et contrôle son respect. 2 catégories sur 5 sont équipées de démarreur, soit les Minis et les X30, ils n’ont donc pas le droit d’être assisté pour démarrer, sous peine d’une pénalité. En cas de soucis perdurant, il faut les bloqués et les faire partir tout derrière après le tour de chauffe. Quand il y a une 10aine de kart, ce n’est pas trop un souci, mais avec des catégories plus fournies, comme celle à 22, il n’est pas facile d’avoir les yeux partout. Lors de la 2e manche course, la 1ère série après la pause de midi, a vu deux concurrents entrer en contact juste après le départ, ce qui a entrainé un drapeau rouge suite à l’intervention du médecin ; un jeune pilote étant blessé au bras selon le communiqué de l’ASS. De là, tout ce petit monde a été arrêté à ma hauteur, afin de reconstituer la grille avant un nouveau départ, et avec la chaleur, les pneus collaient au bitume, sous le regard des mécanos qui n’avaient pas le droit de s’approcher. En fin d’après-midi, la température affichait 28°C. A noter la nouveauté de la piste, la création d'une zone de réparation entre la piste et la prégrille. Occasion également de saluer Daniel Wittwer, présent comme mécano, alors qu’il avait mis un terme à la compétition après le décès en course de son frère Martin en 2017.

Malgré la distance, un très chouette week-end, qui change de la routine habituelle, avec une fonction importante vis-à-vis de l’équité sportive et de la sécurité. Merci pour la confiance renouvelée !

www.motorsport.ch/fr/karting

***   ***   ***

Prochaines participations :

08-09.07 – CCôte de Massongex
15-16.07 – AutoCross de Bure
22-23.07 – CCôte Ayent-Anzère
05.08 – Tour des Stations
19-20.08 – CCôte St-Ursanne - Les Rangiers

29.06.2023

Slalom de Chamblon 2023

Le Slalom de Chamblon clôturait déjà, et à nouveau, la fin du Championnat…Ce n’est que la 4e fois que j’arrive à effectuer toutes les manches du CS des Slaloms en Romandie, mais longtemps à 6, elles ne sont que 3 depuis l’an passé.

Affiche Chamblon 2023.jpgSamedi, malgré un magnifique levé de soleil, la journée s’annonçait compliquée déjà sur l’autoroute ; un fort vent d’Est soufflait sur la plaine de l’Orbe. Si ce genre de chose ne peut être contrôlée, il y en a d’autres qui pourraient l’être un peu mieux. A l’image du briefing, une nouvelle fois inexistant, et avec des conséquences : matériel oublié, méconnaissance durant les faits de course, commentaires radios inappropriés, et j’en passe. Je pense qu’il est grand temps, comme cela se fait ailleurs, que la DC reprenne la chose en mains elle-même, afin d’éviter que certains n’aient plus envie de revenir… anciens comme novices. Perso, en tant qu’ancien et instructeur, ce laisser-aller me déçoit grandement… pour ne pas dire autre chose…
Pour un rendez-vous à 6h30, le contrôle radio était prévu à… 6h40. Apparemment, l’horaire n'a pas été adapté à la grande fréquentation de cette année. Pour aider, les contrôles d’avant course ont pris une plombe. Pour cette journée, je suis en poste avec un novice ayant déjà fonctionné, permettant ainsi de nous répartir les descentes de talus. Sur place, toujours à la chicane derrière la bosse avant le stand de tir, tous les prés sont fauchés, sauf la partie droite au niveau de la bosse, limitant quelque peu la visibilité, mais le plus frappant, sont leur couleur… jaunes ! et quelques taches vertes. Le fauchage tardif est peut-être bon pour la biodiversité, mais il est de piètre qualité, et ne permet probablement pas de bons regains. Assez vite, le vent plutôt frais va se faire de plus en plus présent, si bien qu’à 9h30, impossible de surveiller la course, sans surveiller la tonnelle, nous l’avons donc retirée. Alors que la pause de midi a été rabotée, dès 14h, la température est montée, le tube de crème solaire a donc été bien utilisé, mais il ne fallait pas qu'il soit vide pour le lendemain. Le vent lui n'a pas faibli.

Dimanche, la participation étant également élevée, décision a été prise la veille d’avancer le rendez-vous de 30 minutes, mais tout le monde n’a pas reçu l’information. Le collègue prévu n’étant pas là, on a quand même pu me mettre quelqu’un, bénéfique si le quota des cônes venait à augmenter. En ce matin, pas de vent, il se lèvera vers 9h30, mais sans gêne pour le pavillon, et heureusement, car la journée s’annonce cette fois très chaude. La seule figure du jour, sera un concurrent qui a absolument voulu tenir le pied sur le frein, se faisant ainsi 2 cônes ; on dira que c’est toujours mieux que le talus. Sans grande animation, une large pause de midi a pu être effectuée. Si le vent a changé continuellement de direction, impliquant de régulièrement déplacer les haubans de la tonnelle, la température a continué de monter, et le courant, bénéfique, sera souvent étouffant. Au sol, les scarabées ont été se cacher, laissant place aux sauterelles : est-ce le début d’une invasion ? A 17h, le soleil encore bien haut, la voiture affiche… 36,5°C ! La fin d’après-midi sera plus mouvementée, avec des interventions un peu plus longues, et sur la seconde partie d’un parcours qui ne contient pas de poste intermédiaire, perturbant du coup l’horaire. C’est ainsi qu’un saut d’humeur d’une personne est intervenue, alors que nous n’étions face qu’à des faits de course. Ce n’est pas parce que nous avons l’habitude de finir à de bonnes heures, qu’il faut s’en prendre à ceux qui n’en sont pour rien, et de plus, lancer une "rébellion" qui donne envie à d’autres personnes est aussi stupide que destructrice envers notre milieu déjà en difficulté ; là non plus, pour ne pas dire autre chose… ni plus… Fin de journée à 19h, si si quand même. Content d’être au bout, mais la journée a finalement été assez bien endurée.

Un excellent week-end, qui nous aura vu remettre 70 cônes en place, soit un nombre pas trop élevé pour cet emplacement, vu passer 3 chevreuils, quelques mulots, et un nombre incalculable de rapaces, et comme de coutume ici, 4 ravitaillements dont l’organisateur a le talent. En route pour la 40e !

www.ecuriedunord.ch

***   ***   ***

Prochaines participations :

01-02.07 – CS Karting Mirecourt [F]
08-09.07 – CCôte de Massongex
15-16.07 – AutoCross de Bure
22-23.07 – CCôte Ayent-Anzère
05.08  Tour des Stations

23.06.2023

Course de Côte La Roche - La Berra 2023

La 35e édition de la Course de Côte de La Roche - La Berra, était surtout la seconde depuis sa renaissance, et tant mieux, car c’est l’une, si ce n’est, la plus belle, de par son parcours et son environnement.

Affiche Berra 2023.jpgSamedi, placé à nouveau au poste intermédiaire de la zone public, afin de gérer le drapeau rouge comme l’an passé, je suis avec un jeune collègue habitué des courses, présent uniquement ce jour. Sur place, excellente surprise, la partie boisée au centre de l’épingle a été nettoyée, permettant ainsi d’avoir à nouveau une vue complète sur la zone, bien que cette année, un tas de rondin de bois y a été entreposé, mais la gêne est bien moindre. Il faut juste trouver le bon emplacement pour poser la tonnelle, car nous serons comme de coutume dans le talus, les pieds amonts de celle-ci attachés à la clôture public, et ceux du bas, fixé sur des piquets, afin que le toit soit plat, tout cela en pensant à la vision, mais aussi au soleil qui tourne, car nous ne pourrons rien déplacer, et ce dernier est présent très tard. Nous pouvons également y placer facilement nos deux véhicules, sans gêner le passage du public, et tout en ayant une zone de réserve, pour y entreposer un abandon, faire tourner le camion de dépannage, ainsi que les bus navettes. Tout comme l’an passé également, le poste précédent n’est pas couvert, ce qui fait que la partie entre les deux épingles, n’est pas très visible pour le poste d’avant, ce qui peut provoquer quelques soucis, si un véhicule venait à avoir un problème entre deux  –  et c’est souvent le cas  –  avec de plus le concurrent suivant très proche.
Côté piste, pas grand-chose à signaler : 2 bottes protégeant un décrochement de grille et une zone de gravier à remettre en place, dont la 1ère bien éclatée. La température quant-à-elle, a atteint au sol et à l’abri, 29°C, autant dire qu’il devait faire plus. En fin de journée, une personne a dit ce qu’il ne fallait pas… « C’est bien, on va finir plus vite que prévu »… Et patatra ! On annonce une possible perte d’huile sur le bas du parcours, puis c’est le poste précédent qui demande l’arrêt d’un concurrent. Je me précipite afin de le stopper, et découvre qu’il ne s’agit pas d’huile, mais de liquide de refroidissement très glissant. Je le fais alors reculer pour le serrer au bord de la piste afin de limiter le nettoyage. Mon collègue arrive directement avec l’absorbant et le balai, de même que le poste suivant de manière spontanée : le top. Nous avons donc nettoyé une partie, puis fini après chargement du véhicule. En fin de journée, c’est une formule qui s’est arrêtée en sécurité chez nous, ayant un problème moteur. Le soir, après l'apéro fait et offert par notre responsable, j’ai ramené au parc une pièce, que celui que l’on suppose avoir perdue, n’a pas réussi à identifier.

Dimanche, réveille difficile après une nuit un poil trop fraiche dans les abris. On me met avec 2 autres collègues, un couple de nouveaux, organisateur de courses de caisse à savon. Le matin, assez calme, va voir une voiture faire un énorme travers en entrée d’épingle, sur une 40aine de mètres, puis après une marche arrière, pouvant repartir, sans gêner personne. Plus tard, une autre arrive au ralenti, je me déplace à nouveau pour assurer ses arrières, mais il ne parviendra pas à continuer pour se mettre en sécurité, car au bruit, ça sent le cardan… et à l’œil aussi, donc, second plateau du week-end. Les bottes ont plus souffert que la veille, il a fallu les remettre à 6 reprises, et à chaque fois, les échanger, car le sac trop éventré. Par chance, nous en avons en quantité sur la zone, et je peux facilement les intervertir avec celles qui ne sont pas à la corde du parcours. Il a fallu également faire 2 balayages de gros gravier, ainsi qu’enlever un gros caillou plat, ramené sur la route. A midi, la pause a été de 90 minutes, du longtemps plus vu… Le thermomètre par contre à rendu l’âme, car resté durant tout ce temps en plein soleil. En fin de journée, le ciel s’est fait un peu menaçant, laissant même échapper une petite pluie, mais avec la chaleur du bitume, cela n’a pas eu de conséquence. Finalement, à 20 voitures de la fin, une formule s’est faite silencieuse derrière la butte du poste précédent non couvert. Le concurrent ressort au ralenti, je stoppe les départs et me déplace pour anticiper, mais à peine au fond de mon talus, en relevant la tête, je vois une grosse fumée s’échapper de la voiture, qui ne ressemble pas trop à de la vapeur d’eau… Je prends donc l’extincteur laissé stratégiquement au centre de l’épingle, et court vers le véhicule qui s’arrête plus bas. Le pilote me voyant ainsi, s’extrait du baquet et contrôle d’où cela vient alors que la fumée s’arrête, mais il y a de multiples projections d’huile, y.c. au sol. Mon collègue m’ayant suivi avec le drapeau, a ainsi pu nous couvrir, car apparemment, bien que le souci était confirmé, par le bruit, le visuel, nos déplacements et nos communications radios, le pilote n’a rien vu plus bas, et nous est arrivé dessus plein gaz… mystère… mais perso pas très content, vu que cela était déjà arrivé à l’incident du matin… bref on a évité le pire… Et là… la cata… sous la roue arrière, déboule une énorme coulée d’huile. J’ai ainsi alerté ma collègue restée en poste pour qu’elle nous amène l’absorbant, et demandé par la même occasion l’aide du poste suivant. Après avoir fait barrage à l’écoulement, la voiture a été chargée à la grue, puis il a fallu effectuer le nettoyage, à 5 reprises, afin que l’humidité et la viscosité disparaissent enfin.

La saison Côte est ainsi lancée, et bien lancée, par un superbe week-end.

A Gino

www.courselaberra.ch

***   ***   ***

Prochaines participations :

24-25.06 – Slalom de Chamblon
01-02.07 – CS Karting Mirecourt [F]
08-09.07 – CCôte de Massongex
15-16.07 – AutoCross de Bure
22-23.07 – CCôte Ayent-Anzère