18.06.2024
Course de Côte La Roche - La Berra 2024
Ai-je déjà vécu une édition de La Roche - La Berra sous la pluie ? Bonne question à laquelle je n’ai trouvé réponse qu’en reconsultant les précédentes publications, et c’est… oui, en 2014, nous nous étions installés, tout comme cette année, sous la pluie.
Samedi, le trajet est plus long que prévu, c’est le déluge sur l’autoroute, avec des traverses d’eau et une visibilité extrêmement mauvaise même sans personne devant. Au poste intermédiaire avec deux collègues ayant débuté ces dernières années, dont une n’ayant fonctionné qu’en rallye, nous n’avons pas pu monter la tonnelle suite au vent. C’est donc équipé pluie que nous avons commencé la journée, jusqu’à 9h30, où enfin les vannes ont été fermées.
Plus tard, alors que la piste était sèche, des traverses d’eau sont restées visibles au fond d’un talus, j’en ai donc informé la DC pour qu’elle contrôle. Si rien n’a été entrepris car elles étaient apparemment visibles et pas que là, certains se sont tout de même fait surprendre, et ont dû bien lâcher la pédale afin de ne pas partir en glisse. Bilan de la journée, 2 pilotes s’arrêtant en sécurité chez nous après avoir tapé une glissière plus bas, et 3 bottes de paille à remettre, et même changées car éventrées.
Dimanche, le collègue a été mis sur un autre poste car rejoint par sa compagne, et j’en ai récupéré un autre, quant à lui dans le milieu depuis bien avant moi. La matinée sera fraiche, et assez animée, réduisant ainsi la pause de midi. L’après-midi sera tempérée, toujours animée, avant que la 3e manche se déroule sans encombre en nous donnant d’ailleurs un gros coup de barre, car avant cela… 2 drapeaux rouges ont été déployés suite à des pannes sur le haut du parcours, ainsi que la remise de 2 bottes de paille. A l’entrée du virage, un pilote a malheureusement laissé un trou dans son moteur, mais malgré la grosse fumée, il n’a laissé qu’une faible trace d’huile non traitable, mais le poste précédent à tout de même mis un drapeau aux suivants. Et puis… au moment où l’accu de ma radio me lâche, la sortie à haute vitesse d’une Porsche perdant l’arrière dans la courbe avant l’épingle, passant cette courbe à… 90°, percutant le talus, puis traversant le terre-plein de l’épingle avant de finir sur la piste en travers avec quelques pièces arrachées. Une vision pile en face assez impressionnante de par sa vitesse, et le risque de partir en tonneau. Le pilote a ensuite voulu mettre le véhicule en sécurité, mais sa roue avant n’était plus en état. A noter qu’une partie du public a été assez indisciplinée, en passant au-delà des palissades en bois, aussi bien pour se poser, sans respect donc des terrains, que pour venir faire les curieux en bord de piste lors de la sortie, que pour prendre les bus navettes en mode bovins.
Une course toujours très appréciée, d’un Championnat de la Montagne qui n’aura, tout comme en Slalom, malheureusement que 3 manches cette année en Romandie.
www.courselaberra.ch
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Prochaines participations :
22-23.06 – Slalom de Chamblon
28-30.06 – E-Chablais (régularité)
06-07.07 – UCI Gravel & Gran Fondo Suisse - Villars
13-14.07 – AutoCross de Bure
21:50 Écrit par JF dans Commissaire de piste | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
14.06.2024
Rallye du Chablais 2024 - ERT
La 20e édition du Rallye du Chablais, était également ma 20e participation, dont 16 dans les responsables d’ES, ainsi que ma 60e manche du Championnat Suisse des Rallyes en Romandie sans interruption.
Pour marquer le coup, l’organisateur a revu le parcours. La Super ES n’ayant pas lieu, après une brève discussion, on m’a attribué une ES le vendredi, me permettant ainsi de fonctionner également le samedi : il s’agit de la reprise de la Spéciale de la Comballaz, dont la dernière édition datait de 2007. Après avoir reçu un dossier provisoire, et avant même la 1ère séance, je me suis rendu sur place pour une 1ère découverte, et je n’ai pas été déçu ; parcours impressionnant de 7 km 270, mais pas en très bon état ; de quoi partir sur un nouveau défi assez sympa. L’idée était surtout de vérifier certains éléments du dossier qui piquaient les yeux, histoire d’en faire part assez rapidement, comme, entre autres et surtout, la zone d’arrivée, à mon sens trop courte et mal placée, et encore plus sensible en cas de pluie, alors qu’il aurait été possible de la remettre comme lors de la dernière édition sur la place 150m avant, en lieu et place d’une chicane : l’organisateur a confirmé son choix, fort dommage. Autres inconvénients, il y a ici aussi pas mal de doubles banderolages de sécurité, qui demanderont donc pas mal de travail avant les recos.
La rencontre avec des agriculteurs s’est bien passé, mais il a fallu tout de même rassurer sur le déroulement, et pour leur part, prévoir un déplacement des bovins, car de base pâturant en stabulation libre, dans une période où les prés sont en retard. Prévu initialement avec 2 adjoints, il a fallu en remplacer un, suite à un empêchement professionnel, par un d’une autre ES : merci les gars pour l’aide ! Puis un 3e s’est rajouté, suivi de plusieurs éléments qui font que tous ces préparatifs me bottent de moins en moins…
Vendredi, le montage des recos commence à 13h30 avec la prise du bus, puis du matériel. Sur place, le tout se fera en 3h avec 1 adjoint, débuté dans un épais brouillard et la pluie, puis sous un grand soleil, avant le retour des gouttes sur la fin. Les piquets métalliques, objets non grata, ont été remplacés par des en bois. En plus d’une bonne série de doubles banderolages de sécurité, il a fallu poser 9 éléments de corde, un peu au pif car sans savoir que nous devions nous en réoccuper cette année, 2 nouveaux panneaux « chaussée glissante » pour des zones de freinage en descente où il n’y a plus de bitume, des balises pour marquer la zone de décélération de l’arrivée qui ne fait que 100m, ainsi que 2 grosses flèches, qui ici se posent désormais avant le virage ; vis-à-vis des pilotes, il serait bon que les rallyes travaillent tous de la même façon.
Etant sur une autre manifestation le samedi, je n’ai participé aux recos que le dimanche, journée qui a été plutôt calme contrairement à la veille. Par contre mauvaise nouvelle, la pluie est annoncée aussi bien pour le montage, que pour l’ES…
Jeudi, montage avec seulement 2 adjoints. Prise du matériel à 8h, puis dès 9h10 sur place, où un commissaire des recos nous a accompagné pour nous aider. En fin de montée et dans la descente, j’ai à de multiples endroits profité des pioches prévues pour la protection des zones de sources, pour créer des rigoles afin d’évacuer les coulées d’eau. Plus loin impossible, la route ayant un mauvais dévers. Après une pause de midi de 45 minutes, fin du montage à 16h15, où nous devons encore refaire un tour pour placer les bottes de pailles livrées en un unique endroit, soit 18 pièces remplissant le bus, et des loupiottes pour la zone d’arrivée, prolongeant ainsi la journée d’ 1h30. Bref, c’est fait, mais le déroulement de ces préparatifs ne m’a pas plu, certaines choses ayant fait défaut. A noter que le pilote qui a dit que nous ne devions préparer l’ES qu’à partir de 16h afin de ne pas perturber leurs passages, est cordialement invité à venir nous aider l’an prochain. Au vu des horaires du lendemain, retour directement à la maison sans passer par la soirée d’ouverture, avec une nuit qui n’a pas été bonne, soucieux de la tâche à venir… aussi bien pour les équipages reconnaissants que les autres…
Vendredi, diane 3h45, pour un tour d’ES en solo afin de contrôler que tout est en ordre ; pluie et brouillard seront une nouvelle fois l’unique menu du jour. Suite à un imprévu, le rendez-vous commissaires a dû être déplacé et avancé d’un quart d’heure, soit à 5h45 au Sépey, à 10 minutes du départ, chez un pilote des années 80, ravi et ému car n’ayant jamais vécu un tel briefing. Concernant l’effectif, je dois couvrir les 3 tables, 4 SARA, et 7 postes intermédiaires. La 1ère répartition me donne 23 personnes, puis il y a eu une multitude de rajouts et d’excusés, voire même 2 absents, pour finalement être 21. Oui il y avait plus d’inscrits que l’an passé, mais aussi 1 ES de plus en ce jour, donc… kif-kif. Avec tous ces changements et imprévus, j’ai décidé de laisser 3 postes vides. Malgré la distance, le timing a été parfait, seul inconvénient, et surtout avec cette météo, l’arrivée des gros véhicules de secours qui ne passent pas sous les tentes du CH et du DES.
Les événements du jour : 2 sorties sans gravité, un refus de départ, plusieurs crevaisons, et une interruption pour un bovi-stop qu’il a fallu sécuriser, le tout avec des Mickey défaillants, mais une Centrale attentive. En fin d’ES, débriefing avec les commissaires, puis démontage jusqu’au km 1.34 car zone dépourvue de poste, pour ensuite faire le tour complet afin de voir d’éventuels dégâts, en plus des 2 zones de sortie, dont je n’ai pas vu la 1ère, et pas compris entièrement la seconde. Après cela, retour à Epinassey pour rendre le matériel, avec pour eux plus de travail avec cette météo, puis à Aigle pour souper, avant un retour à la maison. Un va et vient qui fait que l’heure tourne plus vite que ce que l’on pense, dépassant ainsi un total de 20h pour cette journée. La Comballaz… Ouf ! Ça, c’est fait !
Samedi je fonctionne comme commissaire, et ce n’est que la 3e fois que cela arrive au Chablais depuis que je suis dans les responsables d’ES, et à chaque fois sur la Spéciale de Lavey. En poste avec une collègue de boulo qui voulait voir ce que c’était, nous sommes sur la seconde partie, en compagnie d’une connaissance du milieu qui se lançait en bord de piste avec son amie. Une sympathique journée sous une fraicheur moyenne, puis sous le soleil, où nous n’avons rien eu à faire, à part remettre à l’ordre 3x des mêmes personnes traversants des prés non fauchés.
Dimanche, retour à la Comballaz sous… la pluie et le brouillard… pour un nettoyage de route d’une durée de 2h sur place, agrémenté de quelques photos des zones de sortie que j’ai dès lors comprises.
Fin d’une 20e édition, qui m’aura laissé pas mal d’inquiétudes et de déceptions, mais heureusement au final, tout c’est bien passé. Malgré cela, le programme 2025 pourrait fortement influencer mes fonctions ici aussi, car depuis 4 ans, notre travail bénévole n’est plus analysé, mais jugé.
Un grand merci aux différents commissaires qui ont fait plus que prévu pour nous aider !
A Bernard
www.rdch.ch
> FIA ERT <
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28.05.2024
Marathon des Terroirs du Valais 2024
Découvert l’an passé pour sa deuxième édition, et par le même organisateur que le Tour des Stations, le Marathon des Terroirs du Valais était cette année le même week-end que les reconnaissances du Rallye du Chablais, comme plusieurs autres courses dont j’avais un œil dessus d’ailleurs. S’agissant d’une part d’une sécurité active, et d’autre part en collaboration avec un chef sécurité qui me donne des missions et emplacements importants sur plusieurs manifestations, j’ai décidé d’y retourner.
Prévu initialement sur 2 postes sécurité en rocade, j’ai finalement été réquisitionné pour opérer comme responsable des parcs au CERM à Martigny, lieu particulier, puisqu’il s’agit du QG général, avec tous les départs hormis l’épreuve reine qui part de Sion, et de toutes les arrivées, donc dans un espace réduit, et encore plus suite à des zones de chantiers. Avec moi, 2 sécu et 2 bénévoles, mais uniquement dans la tranche 13h-18h30, période sensible où il y aura le croisement entre ceux qui partent et ceux qui arrivent, et où le parc principal sera au centre des parcours ; il s’agit donc de coordonner une mission de parcage avec une de sécurité. Après la reconnaissance sur site jeudi soir avec les responsables, j’ai carte blanche et une confiance totale des organisateurs. Avant cela, comme le planning le permet le matin, le chef m’a tout de même donné 2 missions sur le parcours, tout en restant à sa disposition en cas d’imprévu.
Samedi matin, je vais tout de même sur place vers 8h pour avoir une vue générale de la signalisation des parcs et des fermetures, soit à l’arrivée des premières prises de dossard. Très vite, je constate que le manque d’anticipation pourrait poser des problèmes, car comme les gens arrivent par la route de déviations, soit le long du cimetière, ils entrent dans les parcs un peu partout, et cela devient déjà gentiment le chenis… J’ai donc fermer certains accès avec de la rubalise afin que les places soient remplies dans l’ordre et non un peu ci et là, mais seul, c’est compliqué, surtout face à des conducteurs qui apparemment ne connaissent que l’autoroute (en ligne droite et large). A 9h20, en plein rush, je lâche tout, car je dois aller sur un poste en renfort du côté de Martigny-Bourg pour le départ du semi-marathon, afin de s’assurer qu’une interdiction de circuler sur route importante est respectée. Sur place, pas de signaleur, mais uniquement un agent de la police municipale. Une fois tout ce petit monde passé, et en un seul bloc assez impressionnant de plus de 700 personnes, même fonction du côté du Guercet, où ces mêmes coureurs finiront leur parcours en compagnie de ceux du marathon. Mais là, petit couac, car il n’y a aucune barrière. J’ai donc attendu la venue de la police, autant surprise que moi, qui en a sorti une provisoire de leur véhicule, avant de pouvoir retourner quelques instants sur le poste lui-même. Puis, retour au CERM pour constater les dégâts sur les parkings : tout ne va pas si mal, puisqu’il y a encore de la place, mais on ne la voit pas forcément, j’ai donc donner un état de la situation à un sécu et une bénévole, tous deux placés au rond-point principal, afin qu’ils puissent guider en cas de besoin. Par la suite, l’abondance et les colonnes se créant suite à la traversée des coureurs, je suis allé tourner les flèches à la sortie d’autoroute, afin d’indiquer l’emplacement du parc de réserve en herbe de la Foire du Valais. Restant vers cette traversée, j’en ai profité pour demander à tous les véhicules s’ils allaient au parc ou étaient de passage (bien qu’ils eussent déjà franchi une interdiction générale de circuler…), afin de les guider.
Après une mini-pause, prise en charge de mes renforts, en privilégiant les parcs qui ne croiseront pas les courses futures. J’ai ensuite préparé des barrières pour protéger les départs des enfants, qui traverseront du CERM au tennis en longeant la gare de la Foire du Valais, soit par le bord du parking, puis suis aller m’assurer que les sécu de chaque extrémité de la rue effectuent un contrôle systématique de chaque véhicule, car uniquement d’un côté, seul l’accès aux parcs sera possible dès 15h, et non plus la traversée routière. Dès 14h45, j’ai replacé mon personnel pour la course des enfants, puis dès 16h45, sur les dernières courses, afin de surveiller et/ou bloquer les sorties de parc débouchant sur le parcours. Fin de mission à 18h30, en regardant encore quelques arrivées du 4 et 10km, satisfait qu’il n’y ait eu ni ko, ni bobo.
Une grosse journée sous le soleil, où j’ai cumulé plusieurs missions de sécurité, mais je préfère quand même être sur la route en m’auto-gérant. Suite à l’annulation de Massongex, une nouvelle collaboration pourra avoir lieu avec cet organisateur.
www.marathonvalais.ch
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21:19 Écrit par JF dans Commissaire de piste | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
22.05.2024
Slalom de Bure 2024
7e participation au Slalom de Bure ; c’est à la fois plus que sur les épreuves Romandes qui n’ont plus lieu (Grimentz (1x), Genève (4x) et Moudon (6x)), et plus bas que toutes celles toujours en vie ; quoi que certaines, vu le manque d’info… on ne sait pas trop. C’est aussi ma 200e manche d’un Championnat Suisse sous l’effigie de l’ASS.
Samedi, la météo devait être aussi mitigée qu’incertaine. Le rendez-vous très matinal est compensé par le fait qu’il y a ici un vrai briefing (même si j’ai serré une ou deux fois les dents), et une pause de midi d’1h30 même en cas de retard. Je suis au même poste que l’an passé, soit une chicane masquée par une bande de forêt, dont la porte extérieure est en dévers sur un chemin d’accès, passant d’une bande de bitume à une en béton, et vice-versa. Mais c’est surtout le 20e poste intermédiaire avec drapeau rouge que je vais tenir, soit le premier des deux en place ici, avec véhicules de dépannage et d’intervention. Pour le clin d’œil, il s’agit aussi de la partie du parcours se trouvant sur la commune voisine. Seul événement du jour, un tout droit dans l’herbe, dont le pilote a pu repartir. Question météo, nous avons eu énormément de chance, puisque le gros orage annoncé était visible plus à l’Ouest, et le second qui a suivi nous a frôlé à l’Est, ne nous donnant que quelques grosses gouttes.
Dimanche, la matinée s’annonce belle mais fraiche suite au vent, qui va de plus nous ramener assez vite de plus en plus de nuages de basse altitude, alors que l’après-midi sera bien plus agréable. Seules interventions, un tête-à-queue dans la chicane, et en fin de journée, un drapeau rouge déployé suite à une voiture en panne sur la fin du parcours.
Un très bon week-end, et assez calme, ce qui n'est pas désagréable en pleine période de préparation d'un rallye. Avec tout de même la grande question du jour, et sur un parcours aussi rapide : faut-il laisser continuer un concurrent, dont le véhicule, en l’occurrence une formule, est visiblement endommagé, et pourrait lui causer une sortie de route ?...
www.slalomdebure.ch
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31-01.06 – Rallye du Chablais
15-16.06 – CCôte La Berra
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28-30.06 – E-Chablais (régularité) – évent.
20:44 Écrit par JF dans Commissaire de piste | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
09.05.2024
Slalom de Bière 2024
Pour la 3e année consécutive, le Slalom de Bière est en mode inversé, et devrait le rester pour en tout cas encore 2 ans. Une configuration qui ne me plait pas trop, et alors que j’hésitais à effectuer un changement, j’ai tout de même décider de ne rien décider.
Samedi, je suis seul et me retrouve pour la 10e édition d’affilé sur la place principale, en face de la station-service, où j’ai rajouté mes traditionnelles affiches pour que le public n’avance pas vers les glissières. Le but du poste, où il y a bien moins de travail dans ce sens, la gestion de la barrière d’accès entre la piste et le parc concurrents ; élément déplacé depuis 2 ans suite à la dangerosité d’avoir une ouverture à cet endroit avec l’inversion du parcours. Inconvénient, l’unique porte fait que le poste est plus éloigné de cette barrière, et il est de plus compliqué d’enjamber à chaque fois la glissière pour la gestion des cônes, raison pour laquelle il est plus pratique d’être au milieu du parcours, pouvant de plus, aider pour les autres portes, car avec la surface de la place, il est difficile d’agir rapidement pour celles placées en son centre. Oui, mais…
La journée sera couverte, venteuse et fraiche, il a fait 4°C au rendez-vous de 6h, et cela n’évoluera pas très vite, pour atteindre 17°C à 18h. La pause de midi ne sera que de 30 min., et la 1ère porte du week-end n’a pas eu besoin de me faire courir, puisqu’elle a été percutée tellement fort, qu’elle a directement glissé à mes pieds sur un bon 30m.
Dimanche, la matinée va être bien moins sympathique. Débutée par 10°C, c’est la pluie qui va nous accompagner jusqu’à passé 9h, avant que le soleil n’arrive et fasse grimper le thermomètre jusqu’à 21°C en fin de journée. Elément positif, j’ai pour ce jour un collègue. Le public, nombreux, s’est très bien tenu. Côté événements du week-end, une Porsche 944 a percuté la glissière et s’est faite éjecter de l’autre côté de l’ilot vers les colonnes essence, qui cette année ont été protégées par une glissière, une démo qui a subi une casse mécanique en perdant une grosse vis demandant un petit nettoyage de piste, et la couverture au sifflet du poste suivant à de nombreuses reprises.
Lassé de pas mal de choses dont je ne vais pas énumérer ici, mais qui concerne quasi tous les domaines et à 360°C, la décision de changement, qui ne règlera de loin pas tout, interviendra pour la prochaine édition : j’ai grand besoin de voir autre chose, soit un autre poste. Tant pis pour les copains qui venaient me faire coucou durant la journée...
www.slalom-de-biere.ch
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18-19.05 – Slalom de Bure
25.05 – Marathon des Terroirs
31-01.06 – Rallye du Chablais
15-16.06 – CCôte La Berra
22-23.06 – Slalom de Chamblon
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