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29.09.2021

Karting Wohlen 2021

Après ma première participation l’an passé, représentant mon unique compétition vitesse à 4 roues en 2020, j’ai à nouveau été invité à participer au Championnat Suisse de Karting à Wohlen dans le canton d’Argovie, sur le week-end d’un slalom annulé, soit une 8e manifestation non prévue ou de remplacement depuis 13 mois.

Affiche CSK 2021.jpgBien qu’en plein air, le site est sous certificat COVID. Arrivés le vendredi soir, nous sommes nourris et logés, à la veille d’une course se disputant sur un seul jour avec 1 essai, 1 qualif, 2 manches courses et 1 manche finale, comme 5e et dernière manche du Championnat Suisse, dont 1 seul Champion sur 5 est connu, sous la main d’un Directeur de Course francophone. Et bonne nouvelle, la météo est avec nous. Malgré cela, samedi matin c’est le brouillard qui est présent. Si la visibilité n’est pas trop impactée, la température et l’humidité sont inversement proportionnelles… Avec 9 commissaires (4 romands et 5 alémaniques, dont 2 bilingues) pour 6 postes, la majorité est à nouveau novice dans la discipline. Pour ma part, j’ai été placé au même poste que l’an passé, soit la dernière épingle avant la ligne de départ/arrivée, en compagnie d’un collègue licencié mais novice dans les courses. Si je suis cette fois plus à l’aise d’entrée de jeu par rapport à ma position, soit à l’intérieur du virage car pas en sécurité ailleurs, la journée aura été passablement animée ; soucis chrono quelques secondes avant le 1er départ, accrochage dans la série suivante, avec un sur accident demandant un contrôle médical, soleil perçant enfin à 11h, pause de midi de 45min pour limiter le retard, grosse sortie en milieu d’après-midi avec une roue et son bout d’axe brisé et le tout éjecté par-dessus le grillage côté voie de chemin de fer, et pour finir, une sortie à proximité impliquants 3 karts, dont un pilote s’est couché entre les deux pistes suite à un mal de dos. Rapidement aidé par plusieurs personnes, tout ce petit monde c’est retrouvé en danger par rapport à la trajectoire du retour de la piste dans leur dos, et faisant signe au Directeur de Course qu’ils étaient en danger, il m’a fait signe de les couvrir au drapeau. Je me suis ainsi déplacé sur le virage précédent, c’est alors qu’il s’est effectivement rendu compte que cela n’était pas bon, et a demandé un drapeau rouge, présent uniquement sur la ligne d’arrivée, donc jusque-là… ça roule à fond… Ces quelques incidents m’ont surpris dans leur gestion, laisser rouler sous simple drapeau jaune alors que l’équipe médicale est en intervention est difficile à comprendre, surtout de par leur emplacement, proche et axé.

Confirmation de cette belle expérience, qui serait sympa de réitérer à long terme, pour autant qu’il n’y ait pas de cumul de dates… Elle sera pour cette saison, mon unique compétition à 4 roues hors rallye.

www.motorsport.ch/fr/karting

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Prochaines participations :

     10.10 – Cyclotour du Léman
21-23.10 – Rallye Int. du Valais

21.09.2021

UCI Gran Fondo Suisse

Le Gran Fondo est une compétition cycliste de longue distance, que l'on retrouve dans plusieurs séries, dont celle labélisée par l'UCI comme World Series, avec des manches dans le monde entier, ouvertes à tous les amateurs, et permettant aux meilleurs de disputer une finale avec l’obtention du maillot arc-en-ciel. En première Suisse, une manche devait être organisée du côté de Villars fin juin 2020. Si je l’avais repéré par les médias, elle avait été très vite annulée fin mars.

Logo GranFondoVillars.jpegL’ayant vu repassé cette année, avec cette fois un report de juin à septembre, sur un week-end libre suite à une annulation, j’ai décidé de m’y proposer, et pour la 1ère fois pour ma 30e épreuve "route", en passant par le responsable des escortes motos de la FMVs, que je vois régulièrement sur les épreuves ou cyclosportives de la région, et qui connait mon expérience. Le parcours étant la succession des Cols de la Croix, du Pillon, le passage par Gstaad, Château d’Oex, Montbovon, le barrage de l’Hongrin, Les Mosses, pour reprendre et finir par la Croix dans l’autre sens, soit 108km, j’ai vu qu’il y avait plusieurs carrefours importants qui pourraient être tenus en fixe et avec rocade, et ainsi libérer des motards afin de ne pas les immobiliser. Proposition aussitôt validée, car correspondant justement au concept et au besoin, avec l’attribution de 2 missions. Côté météo, c’est plutôt la cata…

Pour un départ à 9h, le rendez-vous est à 7h45 au centre de Villars. Après une fin de nuit tempétueuse, la pluie toujours présente s’est calmée, mais l’équipement complet sera indispensable. Ma 1ère mission est au carrefour principal des Diablerets, je dois donc prévoir le trajet et la mise en place, ainsi qu’une marge pour ne pas déranger la zone de départ. Sur le lieu 30 minutes avant l’heure de passage dite "rapide", j’installe une signalisation puis analyse le carrefour, car celui-ci est en cours de réfection du bitume, mais seule la moitié a été effectuée, par chance la bonne, mais un couvercle de chambre en sortie de courbe pourrait crée des chutes, j’ai ainsi profité des cônes du chantier pour empêcher les coureurs d’ouvrir trop le virage et ainsi limiter le risque vis-à-vis de l’élément en question. Point positif, j’ai l’aide de deux gendarmes, j’ai donc pu effectuer le directionnel sans trop me préoccuper de la circulation, bien que tournant quand même la tête régulièrement, double fonction pas évidente avec un capuchon qui réduit la visibilité et le bruit, car la pluie redouble… et elle est plutôt fraiche… la neige n'étant pas loin...

Après 30 minutes, est passé le véhicule dit "sécurité réduite", que j’ai loupé, car l’inscription était derrière et non devant. De là, nous pouvons quitter notre poste et aller au suivant. Après 10 minutes de plus, sans grande activité, et voyant sortir de la forêt tout au fond de mon visuel l’ambulance sensée être avec la voiture balai, j’ai plié bagages afin de ne pas être en retard pour la suite. La seconde mission est à l’Hongrin, au carrefour du char. Arrivé sur place, je téléphone comme convenu lors du briefing, au responsable sécurité qui roule en tête, celui-ci me confirmant que je peux bloquer la circulation à contre-sens, la route du barrage étant très étroite. Resté en poste 2 heures, le dispositif de tête est passé vers 11h10 sous une pluie battante, avant une accalmie très appréciée dans la dernière demi-heure, alors que les pieds commençaient à nager, et que la mobilité des doigts devenait difficile... A 12h30, chauffage à fond dans la voiture, et retour vers le col de la Croix pour rendre le matériel, puis petit arrêt sur la route du retour sous un ciel clément, pour manger, et effectuer un pré-séchage naturel du matériel, avant un retour définitif, suite à de nouvelles gouttes.

Sympa d’avoir fonctionné sous la main des escortes, où l’ambiance y est toujours bonne lorsque je les côtoie sur les manifestations, et cela par tous les temps.

www.ucigranfondosuisse.ch

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Prochaines participations :

     25.09 – CS Karting Wohlen
     10.10 – Cyclotour du Léman
21-23.10 – Rallye Int. du Valais

04.09.2021

Alpine Challenge 2021 - THRR

Unique compétition officielle organisée en 2020 en Romandie, l’Alpine Challenge faisait son entrée aussi bien au calendrier ASS que FIA, comme Finale du trophée des Rallyes de Régularité Historiques. Cette année, retour aux dates initiales, comme manche qualificative de ce trophée, qui compte 20 organisateurs dans toute l’Europe, dont 4 ont déjà annulé. Au programme pour moi, 6 missions sur 3 jours, avec probablement une 7e en toute fin de rallye.

Plaque AlpineCh 2021.jpgVendredi, rendez-vous et prise du matériel à Villars à 8h, dans un autre hôtel qu’habituellement, où nous ne sommes que des bénévoles, vu que la station est en mode chantier, aussi bien sur les routes que dans les établissements. Suite à des désistements de derniers instants de collègues pour raisons médicales, mon programme sera légèrement chamboulé durant la 2e journée. Ma 1ère mission du jour est la tenue du CH0 du prologue dès 11h30, pour le départ des 15 équipages inscrits. Et ça commence bien… la #1 doit être mise de côté, le contrôle de son transpondeur est en échec ; il partira ainsi tout derrière une fois le soucis résolu. De plus, les équipages, nouveaux ou habitués, n’ont visiblement plus en mémoire la différence entre un pointage au CH ou au DES ; pas grave, c’est le prologue, et ils sont tous prêt à l’heure. Par la suite, petite balade jusqu’à au DES de la SR 4 (Spéciale de Régularité) de St-Martin dans le canton de Fribourg, et comme sans le trajet j’ai 3h à combler, ravitaillement en plaine, et pause miam-miam en bordure d’une zone protégée près du but, sous un soleil radieux et les coassements venus de l’étang. Opérationnel à 16h50 sur un ancien arrêt de bus, j’ai posé une signalisation car je n’ai que 7 places, et avec l’expérience, je sens d’office que cela ne va pas suffire. Et bien c’est même pire ! Tout le monde arrive avec 30 minutes d’avance, du coup, il a fallu en mettre sur l’arrêt d’en face, et ça débordait encore… Une fois le balai parti, je remballe mon matériel et vais retirer le panneau de fin de zone 11km plus loin. Sur le retour, les bouchons de Vevey étaient moins longs que je ne pensais, mais les éviter ne m’aurait pas fait gagner de temps. Retour au matériel pour déposer le surplus, et prendre les missions du lendemain, avant le souper organisé à la grande salle.

Affiche Alpine 2021.jpgSamedi, la 1ère mission est à 8h au frais et à l’ombre : la SR 2 partant du Col de la Croix. Nous avons 1 équipage de plus qu’au prologue de la veille. Une fois terminé, retrait du fin de zone aux Diablerets, et départ pour la seconde mission non prévue suite aux changements, la SR 5 de Ferrare, que je viens, heureusement, à peine d’identifier… En effet, le nom est introuvable, le plan ne permet aucune localisation, quelqu’un m’ayant dit de voire sur Torgon mais rien sur les cartes routières, et... impossible d’intégrer les coordonnes GPS en degrés dans ma voiture, j’ai essayé tous les formats, rien ne prend. Par chance, le nom d’un hameau donne un résultat, mais dans la vallée d’à côté… soit à l’entrée de Morgins, bêtement une route que je connais, puisqu’elle mène au Col de Culet, soit l’arrivée de mon ES au Rallye du Chablais. Prêt à 11h15, soleil et bise sont là, mais pas les voitures… Tout le monde étant arrivé en retard, y.c. les ouvreurs, les départs ont donc été décalés de presque un quart d’heure, et là, la place est encore plus limitée, car je suis sur une zone d’évitement ne pouvant contenir que 4 voitures, d’un chemin de montagne à voie unique pas mal touristique... Après avoir récupéré le fin de zone au pied du Col, redescente sur Morgins pour rejoindre la place du camping à 50m de la douane, pour retrouver une SR 6 prévue, que j’avais déjà tenue l’an passé suite à un soucis de voiture d’un collègue. Après la pause de midi au soleil assis sur un caillou, le poste est prêt pour 13h50. Puis, alors que j’aurai dû initialement aller vers Lavey, on m’a transmis l’avant-dernière SR, la 9 aux Giettes. Récupérant le fin de zone à Troistorrents, le GPS me fait passer par la route des Rives à contre-sens, mais je me retrouve face au dos d’un fin de zone… Aïe, mauvais plan, et heureusement, j’ai pu éviter de me retrouver à contre-sens de la compétition en faisant un mini "détour" par Choëx, et ainsi rejoindre mon poste quelques épingles plus haut, pour une mise en place à 16h15, à l’ombre, mais avec tout de même un coin de soleil au moment de patienter. Le fin de zone sera retiré aux Moulins, soit sur le parcours de la course de côte de Massongex. Une journée qui s’est très bien passée, et malgré la mission supplémentaire, l’attente hors trajet n’était que d’1 heure à chaque fois, idéal.

Dimanche, avec un équipage en moins suite à des douleurs dorsales, retour en Valais, avec la SR 11 de Vollèges, partant de la zone industrielle d’Etiez. Point de repère pour le départ, un candélabre qui… n’existe plus, car la zone est en chantier. Par chance, un couvercle de chambre dans la route me donne une position vis-à-vis de la photo. Prêt pour 8h50, et avec la visite des commissaires sportifs de l’ASS, les départs sont là aussi décalés de quelques minutes, bien que la SR précédente du Col des Planches ait été annulée suite à des travaux routiers. Le fin de zone sera récupéré à l’Arbarey, après avoir failli chouter un cycliste peu avant le Col du Lein, celui-ci étant le seul d’un groupe à rouler au milieu de la route et tête baissée… Dernière mission non officielle mais prévue quand même, la gestion du rond-point sur la zone du CH d’arrivée à la gare de Villars, qui a posé moins de problème que l’an passé, car aussi bien les Régularités que les Tourismes sont arrivés par le même endroit, soit Gryon. Avec le renfort de 4 autres personnes, tout s’est très bien passé.

Un très chouette week-end, qui comme toujours, dans une ambiance que l’on adore, a permis de sympathiques échanges et rigolades, avec les ouvreurs, les équipages, les officiels, et le soir avec les collègues. Est même revenu dans mes bagages un souvenir inattendu, mais fortement apprécié, puisque pour la 1ère fois, le même que les équipages. Et de 2 compétitions auto officielles, 2 !

www.alpinechallenge.ch
> Trophy Historic Regularity Rallies <

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Prochaines participations :

     19.09 – Gran Fondo Suisse UCI - Villars
     25.09 – CS Karting Wohlen
     09.10 – Trail Les Défis du Jubilé - St-Maurice [Edit : annulé]
     10.10  Cyclotour du Léman [Edit : nouveau] 
21-23.10 – Rallye Int. du Valais
30-31.10 – Slalom de Bière [Edit : annulé]

16.08.2021

E-MTB Challenge Verbier 2021

verbier_ebike_festival.jpgAlors que ma 40e annulation suite au COVID vient de tomber, c’est une 6e manifestation non prévue ou de remplacement, que j’ai décidé de tenter, soit le e-MTB Challenge disputé dans 5 stations d’Europe, et organisé le dimanche, dans le cadre du e-Bike Festival de Verbier. Il s’agit d’une épreuve de VTT électriques, parfois dénommée Enduro, mêlant parcours de montée (pouvant avoir des secteurs d’agilité, soit sans poser le pied), et de descente, tous deux chronométrés, avec de l’orientation sur les liaisons.

Logo eMTB.jpgAyant déjà participé à la Swiss Cup de Downhill en 2015 et 2017 à Verbier, je me suis annoncé pour cela. L’organisateur m’a rapidement contacté et m’a proposé un poste à responsabilité au vu de mon expérience. Ce n’est que 2 jours avant, que j’ai reçu le rendez-vous, et la confirmation de la mission, soit être starter sur un secteur de Downhill. Monté en cabine depuis le Châble pour rejoindre le briefing, j’ai ensuite été véhiculé de Verbier au Col de la Croix de Cœur. Ma spéciale est quelques centaines de mètres en dessous côté Riddes, juste à la hauteur du fond de la piste d’atterrissage herbeuse et pentue du lieu. La météo est topissime ! Avec 120 concurrents, les passages se sont faits de 10h30 à 12h30, alors qu’un plus grand nombre d’inscriptions était possible. Partants toutes les 30 secondes, la mission était assez tranquille et simple, mise à part que certains étrangers n’ont pas compris qu’il fallait attendre le décompte pour partir, mais si l’on tient un mouchard au cas où, c’est bien la balise qui fait foi en premier lieu. Assez distants au début, les groupes sont arrivés tous en même temps par la suite, puis il a fallu attendre les derniers. Point un peu bof, je n’avais aucune visibilité sur les 3/4 du parcours, et bien que peu de talus pouvant masqué une sortie, impossible de voir une éventuelle cabriole à ces endroits. Une fois terminé, j’ai démonté le départ et la 10ains de premiers mètres de la piste, où, derrière le 1er virage, j’ai vu qu’un piquet avait été cassé et la banderole arrachée par une sortie de piste, à un emplacement marqué comme dangereux, et personne n’a signalé la chose à l’arrivée ; manque de respect total vis-à-vis de la sécurité des autres participants. Après un pique-nique sur la zone de ravitaillement du Col avec le collègue de l’arrivée, retour au centre de la station. Comme ce n’était que 13h30, j’ai effectué la redescente non pas en cabine, mais à pied, prolongeant ainsi la balade au soleil.

Avec ce genre d’engagement, je ne sais jamais trop à quoi m’attendre, mais comme c’était à côté j’ai testé. Ce fut un très bon moment en nature et en altitude, donc hors canicule, même si un peu court à mon goût.

> Verbier e-Bike Festival : e-MTB Challenge <

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Prochaines participations :

27-29.08 – Rallye Alpine Challenge (régularité)
sept-oct. – projets en att. de retour…
21-23.10 – Rallye Int. du Valais
30-31.10 – Slalom de Bière [Edit : annulé]

10.08.2021

Tour des Stations 2021

Le Tour des Stations y est ! 8848m de dénivelé positive, soit l’altitude de l’Everest. Ce parcours, ainsi adapté d’année en année, relie Le Châble à Verbier, mais en faisant un petit détour de soit 74, 133, ou 242km. Limité l’an passé à 1500 participants pour l’ensemble des 3 parcours, ils sont le double pour cette 4e édition, qui compte de plus une catégorie e-bike, dont le parcours a dû être raccourci suite aux intempéries. Pour ma part, je l’ai découvert l’an passé, étant donné qu’une autre manifestation n’avait pas pu avoir lieu, et qui aura de la peine à se refaire si elle ne change pas de date, car utilisant un même tronçon du parcours.

TourStation logo.jpgComme il n’y avait pas clairement d’inscription ouverte cette année pour les postes de signaleurs, occupés par des groupes d’associations locales, j’ai fait la demande s’il y avait quelque chose pour moi. Connu, j’ai ainsi directement été contacté par le responsable sécurité, qui m’a convié à la séance sécurité 3 jours avant, en me donnant la gestion du rond-point limitrophe entre Vétroz et Conthey, à l’entrée de la zone commerciale, où seul le grand parcours passera avec quelques 600 participants, pour prendre la direction du ravitaillement de la Tour Lombarde. Prévu à 6h, je m’y suis rendu vers 5h pour avoir un bon visuel du site, et poser ma signalisation. Au fond de la vallée, on y voit de l’éclairage descendre à la queue-leu-leu du Col du Lein sur Saxon. La météo s’annonce belle, mais des orages sont annoncés dès la mi-journée, et la fin d’après-midi promet d’être humide. Sur place en manche courte, il fait bon, mais le vent va gentiment se lever en même temps que la luminosité, il faut donc mettre un pull. Avec moi, une amie motarde des escortes, qui pensait elle aussi être seule, car son responsable lui a demandé de venir plus vite pour faire ce poste, car il y a eu des désistements de leur côté. Un gros rond-point large avec déjà pas mal de circulation, bien plus pratique à deux. Durant la période, un side-car s’est arrêté, et n’a pas pu repartir, comme si l’embrayage ne voulait plus, et soudainement, des flammes sont sorties de son pot d’échappement. J’ai alors couru à la voiture pour chercher une bouteille d’eau, afin d’arroser un truc en feu sous son disque de frein, alors qu’il essayait de l’éteindre sans même avoir coupé le contact. N’étant pas bloqué mécaniquement, je lui ai alors demandé de pousser son engin hors de la route ; un peu trop cool le papy… Il est reparti l’essayer et on ne l’a plus revu… A 7h30, peu avant l’heure de fin du passage initial, je quitte la collègue avant même le passage du balai, car j’ai une seconde mission importante et particulière.

Palette.jpgEn effet, prévu pour assurer une fermeture de tronçon juste en face, entre Fey et Basse-Nendaz, suite à un chantier, c’est un autre chantier que le responsable sécurité m’a demandé de rejoindre en me téléphonant la veille, durant un match de U20 non prévu, que j’ai quitté au terme du 2e tiers. Direction Pra Jean, un petit hameau situé entre Euseigne et Evolène, mais sur la Commune de St-Martin, d’où arriveront les cyclistes, dans une descente très rapide, bien que limitée à 50km/h, qu’il faudra faire ralentir à l’approche d’un chantier, dont les feux seront remplacés par des sécuritas, alors que le passage est très serré. Un type de mission que j’avais déjà effectué pour lui à l’occasion du passage du Giro del Valle d’Aosta (UCI U23) en 2014 et 2019, en sécurisant le passage à niveau de Martigny-Bourg, au fond de la route à fort pourcentage de Chemin. Arrivé à 8h, la tête de course du parcours moyen est prévue à 8h30, et le grand à 10h30. Avec ce changement de mission, ma fin de journée passera ainsi de 12h20 à 15h20, raison pour laquelle on m’a sympathiquement livré un lunch. Pour bien signaler le danger, j’ai attaché un drapeau jaune sur un triopan muni d’un flash 30m plus haut, et présenté une palette agitée de haut en bas pour faire ralentir lorsque le passage était libre, et idem avec les deux palettes en croix (j’ai bien fait de m’en fabriquer deux) lorsque la circulation était à l’arrêt suite à la libération de la voie montante, agrémenté de coups de sifflets selon la vitesse et le nombre de cyclistes, tel était le menu pour les… 7 (!) prochaines heures, sans pouvoir s’assoir ni relâcher la concentration. Bon… y’en a quand même qui ont passé, en lâchant un "ça veut dire quoi ça ?". Ben… déjà regarde devant toi… sinon tu vas avoir une surprise… Et si le but était de les arrêter suite à un ordre de la DC, personne n’aurait passé :-)
Présent sur le chantier et voyant que tout s’est bien déroulé au passage des premiers, le responsable technique a quitté la zone après être monté à ma rencontre. Mon emplacement, bien qu’en bord de route, "coincé" entre la ligne blanche latérale et le talus, est idéal, puisqu’à l’extérieur d’une courbe, avec 200m de visuel sur le haut, et 150m sur le début du chantier, tout en voyant la sortie de ce dernier et les voitures qui attendent leur tour en contre bas. En même temps, difficile de se placer ailleurs, si non les arbres à l’intérieur de la courbe empêchent le visuel sur le sécuritas. La police, puis le chef sécurité se sont eux aussi arrêtés pour savoir si tout se passait bien. En fond de combe, le soleil a bien fini par sortir, et la crème ainsi de rigueur. A 14h le temps se couvre, je range le superflu et ne garde qu’un sac étanche, tout en ayant à portée de mains mes affaires de pluie. 14h30, premières gouttes, discrètes. En face au-dessus d’Hérémence, c’est grisaille et éclaires. Le pire semble passer à côté, mais je profite dès lors, de chaque rare instant d’inactivité pour m’équiper pluie. La route change progressivement de couleur. 15h, elle est détrempée. 15h20, heure initiale de fin, les sécuritas remettent en fonction les feux et quittent leur emplacement. Moment où je décide de rajouter un pull, car la température a bien baissé. Les coureurs ne sont pas à l’aise… mais cela ne les empêche pas de lancer un "merci" ou de lever la main en passant. 15h55, passage du balai, je range ce qu’il reste de mon matériel ; pour ma part, c’est mission accomplie. A mon départ, les bords de route et la visibilité sont mauvais, sans compter que certains cyclistes n’ont pas ou plus d’éclairage. C’est ainsi qu’à 16h la DC a neutralisé la course, décision pleinement compréhensive.

Les habits en train de sécher, au moment d’aller dormir, ce n’est pas les coups de sifflets qui résonnaient dans les oreilles, mais étonnamment le bruit des dérailleurs en roue libre.
Un grand merci à l’organisation pour sa confiance. L’Everest, un truc de fou, mais sans Sherpa, rien n’est possible.

www.tourdesstations.ch

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Prochaines participations :

     15.08 – E-MTB Challenge - Verbier
27-29.08 – Rallye Alpine Challenge (régularité)
sept-oct. – projets en att. de retour…
21-23.10 – Rallye Int. du Valais