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19.07.2019

AutoCross de Bure 2019

Après une année d’absence suite à un changement de date, créant ainsi un cumul, me voici de retour à l’AutoCross de Bure, un de ces extras qui n’est pas de tout repos, mais qui recharge les batteries d’une autre manière, et à leur maximum, pour une 8e participation en 12 ans.

Coupe3nations.jpgComme de coutume, je suis au poste 4, à l’extérieur du 1er virage, dans la montée qui suit le rectiligne du départ. Un poste sur un mini pré légèrement surélevé, où les voitures repassent dans notre dos après avoir effectué une épingle au poste suivant, d’où la visibilité n’est pas optimale, raison pour laquelle nous couvrons le poste des deux côtés par sécurité. Un endroit particulier, car il y a non seulement le risque que les voitures viennent nous rendre visite, mais surtout celui des projections de terre et de cailloux ; il faut donc une attention toute particulière et maximale. Me connaissant, c’est pour tous ces cumuls d’inconvénients qu’en 2008, des amis dans l’organisation m’avaient donné leur confiance en m’invitant, et en me plaçant à ce poste. Depuis, je l’ai loupé 3 fois, et avec regrets, suite à des changements/cumuls de dates, ainsi qu’une édition annulée suite à l’arrivée du Tour de France dans la région la même période.

Affiche Autocross 2019.jpgSamedi, la matinée est dédiée aux essais, par 3 à 4 concurrents pour 3 tours chronométrés pour la mise en grille. A la fois une bonne mise dans le rythme de cette discipline et de ce poste, mais également une fin un peu longuette, qui de plus s’est terminée avec 1h de retard. L’après-midi, les choses sérieuses commencent avec la 1ère manche course, et très vite, son lot de pannes ou sorties dans les talus entre le poste précédent et le nôtre, sans oublier un buggy, aussi appelé sauterelle, qui du coup a bien porté son nom, puisqu’elle a littéralement sauté sur notre poste. Il a même fallu la faire reculer pour ne pas qu’elle passe par-dessus notre matériel. L’épingle du haut quant-à-elle, mise à part quelques trajectoires un peu large, dont il a fallu aider pour repartir, est assez calme.

Dimanche, la tension monte quelque peu, même si le nombre de concurrents par groupe semble moins chargé, et moins "hargneux" que d'habitude. Les interventions continues, les départs volés, et donc les drapeaux rouges se multiplient, et soudain, comme souvent après un départ, une voiture prend la butte intérieure et part sur le toit au poste précédent, puis une autre ; le pilote en est presque heureux, habitué à l’AutoCross mais aussi au StockCar. Puis de même plus tard avec un CrossCar, là c’est moi qui demande le rouge, au vu du nombre de véhicules dans le groupe, il est compliqué de pouvoir faire sortir le pilote sans risque, de plus, ce dernier est beaucoup moins jouissif que l’autre après sa cabriole. Par la suite, et sans que l’on s’y attende, alors que l’on fait quelques mouvements pour esquiver des projections de cailloux, le leader d’une série vient percuter à grande vitesse le talus, le véhicule part instantanément en vrille ; un tonneau et demi en bord de piste, avant d’être projeté et d’en faire un complet en l’air comme jamais vu à cet endroit, retombant lourdement sur le toit, pour finir sur le côté après un total de… 3 tonneaux 3/4 (!) au milieu de notre poste. N'avançant que de 2 à 3m pour lui ouvrir la porte, le pilote comprend qu’il peut se détacher et sortir, lui signalant par quelques mots d’allemand de le faire lentement ; une sortie impressionnante ! Plus tard, alors qu’elle avait été calme jusque-là, ce sont 2 voitures qui vont se mettre sur le flanc à l’épingle, rendue délicate depuis que la terre a laissé place aux cailloux, et demandant là aussi du drapeau rouge, ainsi que mon aide pour porter assistance aux collègues afin de faire sortir les pilotes, dont un s’est vu pris d’une légère panique, alors qu’il n’arrivait pas à reculer son siège baquet à œillères, manœuvre indispensable pour pouvoir s’extraire, au vu, en plus, de son gabarit. En milieu d’après-midi, la météo s’est dégradée, et nous avons fini dans la fraicheur et sous une fine pluie, alors que précédemment, la chaleur asséchait très vite la piste, dont la poussière était vite gênante. La journée s’est ainsi terminée avec 1h de retard.

Comme de coutume pour cette discipline, un magnifique week-end dans une très bonne ambiance et un superbe accueil.

Reportage Canal Alpha : > cliquez ici < 

Page FB officielle : > cliquez ici < 
www.3-nationen-cup.com

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Prochaines manifestations :

     20.07 – Giro Valle d’Aosta
27-28.07 – CCôte Ayent - Anzère
     01.08 – Cyclosportive des Vins du Valais
     10.08 – GP Caisses à Savon Champéry
17-18.08 – CCôte St-Ursanne - Les Rangiers

11.07.2019

Course de Côte de Massongex

Orage ! Oh… rage ! Le Chablais est bien connu pour sa météo qui peut changer très rapidement. La 27e édition de la Course de Côte de Massongex n’y aura pas échappé.

Affiche Massongex 2019.jpgSamedi, accompagné d’un pilote retraité, ayant voulu m’accompagner après avoir été sur de mes ES en rallye, je suis à mon poste habituel pour la 10e fois en 13 participations, soit le bas du S après la zone public du Moulin. La 1ère à ce poste, c’était bien évidemment avec Doudou, et la fameuse sortie de Sacha Geninasca dans un trou, qui d’ailleurs depuis n’en ait plus un, dont sa Delta S4 avait tout juste été retenue contre un arbre par son aile avant. A la Centrale, nous retrouvons pour cette 2e édition après sa reprise, une personne qui connait le langage de la discipline ; n’ayant fait jusque-là que de la Centrale rallye, ses heures au bord de la piste, et actuellement comme DC, lui ont permis de nous effectuer un très bon suivi. Seule ombre au tableau, et je dirai même de tout le week-end, des liaisons radios pas optimales, dommage. Les principaux événements de la journée auront été les 2 grosses averses, dans une chaleur assez lourde, ainsi que la mise en place d’une démo payante avec des pilotes de rallye, ayant roulé aussi bien à la montée qu’à la descente, ce qui a demandé une vigilance particulière pour les commissaires, priés de se déplacer sur certains postes pour ne pas être en trajectoire, ainsi que le montage de piste qui a vu naître quelques protections supplémentaires à contre sens. Chez nous, aucun drapeau, mais une voiture s’étant arrêtée, car ayant un bruit suspect provenant probablement d’un fortement entre pneu et carrosserie. En soirée, la cantine a retrouvé l’aire de départ.

Dimanche, la matinée a commencé par un dérapage verbal durant le briefing, et qui en plus en a fait rire… la journée du 14 juin a malheureusement encore de l’avenir... A peine installé, et avant même le 1er départ, la pluie s’abat une nouvelle fois pour la 5e et dernière manche essai, que beaucoup ne feront pas, mais la journée a été bien meilleure qu’annoncé. Et puis voilà… un week-end assez calme et c’est tant mieux.

A noter que 2 commissaires expérimentés, dont l’un est déjà venu plusieurs fois aux Rangiers, et l’autre faisant une licence DC, ont fait le déplacement depuis la région de St-Etienne, soit à 3h30 de route. La cause ? L’annulation d’épreuves en cascade suite au décret de pollution. Chapeau les gars ! Et en plus ils veulent revenir, car ils se sont sentis très bien accueilli. Chez nous c’est plutôt l’inverse, certains préfèrent aller en France et boycotter les organisateurs romands… allez comprendre…

Cette course m’aura également permis de renouer le dialogue avec des Directeurs de Course, afin d’apporter un plus à la sécurité, aussi bien des pilotes que des commissaires. Conscients de la situation, et de ce que ma proposition pourrait apporter, j’ai bon espoir que ma vision des choses, déjà exposée en 2007, et lancée sérieusement en 2011, puisse aboutir prochainement.

www.coursedecotedemassongex.ch

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Prochaines manifestations :

13-14.07 – AutoCross de Bure
     20.07 – Giro Valle d’Aosta
27-28.07 – CCôte Ayent-Anzère
     01.08 – Cyclosportive des Vins du Valais

29.06.2019

Slalom de Chamblon 2019

Le Slalom de Chamblon annonçait le début d’une semaine dite caniculaire, et lorsque l’on est en plaine et qu’au bout d’un moment on ne peut plus aérer même la nuit, on sait ce que cela veut dire… Si le pique nocturne a été de 25°C cette semaine, en 2015 lors de la dernière édition de La Berra, il faisait 28°C (!) en quittant le domicile à 5h du matin, 35°C durant la journée du samedi, 36°C le dimanche, et un ras le bol de boire jamais atteint déjà le samedi après-midi… Un week-end qui restera dans les annales !

Affiche Chamblon 2019.jpgSamedi, le réveil se fait en caserne, car arrivé tardivement directement depuis le souper de remerciements du Rallye du Chablais. La pluie est annoncée, histoire d’hydrater le terrain avant les grandes chaleurs. Je suis comme de coutume à la chicane derrière la bosse, 2 postes après le "petit Susten", LA chicane 30-31-32 où l’on ne chôme pas. Exceptionnellement nous serons 3, une collègue qui m’avais montré son intérêt à m’accompagner en la voyant en visiteuse à Bière, ainsi qu’un collègue, qui assez rapidement, à préférer rester en bas du talus, que de le remonter à chaque fois ; petit joueur :-)  Sur place, l’herbe du pré repousse déjà, nous faisons donc en sorte de limiter les traces de roues. Celle du talus est par contre comme d’habitude non fauchée, j’ai donc effectué mes 2 couloirs en piétinant les hautes herbes, histoire de gagner en sécurité afin de limiter les risques de glissade et de foulage de cheville. La journée va prendre du retard, les LOC ayant décidé de faire copain-copain avec les arbres… Chez nous, alors que globalement c’est assez calme, une Lotus est partie en travers avant même la chicane, percutant du coup les 3 portes d’une fois, que nous avons remises avant même l’arrivée du suivant. Après une bonne averse puis le retour du soleil, l’après-midi un gros orage arrivant de la plaine de l’Orbe s’est fait très menaçant, mais est finalement resté scotché non loin de là, ne nous donnant au final que quelques gouttes.

Dimanche, la collègue est revenue malgré qu’elle ne l’avait pas prévu à la base, et le second a été muté sur un autre poste, c’est donc moi qui vais courir. La météo est agréable jusqu’en milieu de matinée, avant une bonne chaleur. Un seul véritable événement, une Golf a elle aussi loupée son freinage, percutant la 2e porte, y.c. la botte de paille bien compacte et faisant son poids… qu’il a fallu remonter d’une bonne 15aine de mètres.

Si le compteur à mis du temps à grimper samedi, le record de ces 6 dernières années n’a pas vraiment tremblé (114 en 2017), mais nous avons tout de même eu 94 cônes à remettre, ce qui représente un bon millésime, dont 3 doubles touches et 1 triple due au tête-à-queue, ainsi qu’à 2 reprises, la sage décision de pilotes ayant manqué la 3e porte et ainsi évité de se mettre au tas.

A noter que la manifestation, tout comme semblerait-il à Bure, a été marquée par des problèmes évitables, qui concernent notamment les commissaires.  Au Jura, plusieurs pénalités ont été contestées, et apparemment avec raison pour ceux qui ont pu le prouver. Dans le Nord Vaudois, un pilote de formule se demande, et à juste titre, pourquoi lors de la 1ère manche, il a été arrêté suite à une gêne en fin de parcours, sans aucune signalisation… (ou parfois beaucoup trop tôt et plus rien après, d’où le risque d’un sur-accident lorsque l’on drapeaute sur plus de 2 postes) et de plus alors que l’incident s’est déroulé au moment où il venait de prendre le départ. Depuis le temps que je le dis… quand est-ce que les Directions de Course prendront-elles enfin la décision qui leur est accordée par la CSN, de mettre en place 1 à 3 drapeaux rouges sur leur parcours ? Autre soucis lors de sa 2e manche, un cône manquant sur un poste, et compté comme touché alors qu’il a roulé sur le marquage ; la faute à qui ? en tout cas pas au pilote. Bref, le milieu des commissaires ne s’est pas fait une bonne publicité cette année en slalom, alors que faire ? A quand des instructions claires et précises sur la gestion de piste et de poste ? A quand des briefings en bonne et due forme avant les courses ? qui actuellement n’en sont pas, comme par exemple en rallye, qui seraient peut-être répétitifs, mais éviteraient bien des soucis. Au vu des communications radios "lourdingues" que nous avons entendues ce week-end, il y a des questions à se poser, dont les réponses ou les solutions, vont être compliquées à trouver, puisque les manquements aussi bien en communication, en signalisation, qu’en intervention, proviennent aussi bien de personnes expérimentées que d'autres. A voir certaines photos sur le net, il y a aussi un manquement dans la concentration et le devoir, puisque de plus en plus, certains font autre chose que leur job… De plus, et pour rappel, j’ai écrit à l’ASS il y a maintenant 4 ans pour les sensibiliser au fait que les commissaires ne notent pas tous de la même façon les pénalités, avec des marquages et cônes différents sur chaque course… voire poste, et à ce jour, rien n’a bougé… l’équité sportive n’est donc pas assurée !!! Il serait temps que l'on s'en inquiète…

[Edit JF] Le pilote a demandé, conformément au CSI, une révision de classement ; à suivre... Pour ma part, j'en ai profité pour relancer l'ASS...

Place maintenant à la Côte.

www.ecuriedunord.ch

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Prochaines manifestations :

(Stop it Reitnau)
06.07.07 – CCôte de Massongex
13-14.07 – AutoCross de Bure
     20.07 – Giro Valle d’Aosta
27-28.07 – CCôte Ayent-Anzère

26.06.2019

Documents

Pour rappel, vous trouvez dans la colonne de droite, et notamment sous "Documents courses", divers infos et mémos concernant la fonction de commissaire.

Dernier en date : Gestion des Drapeaux en Slalom et Course de Côte  -  > cliquez ici <

Il a été créé suite à une demande, bien qu'un projet avait été débuté cet hiver, car l'on constate encore malheureusement des choses incorrectes sur le terrain, et pas que sur ce sujet là...

20.06.2019

Slalom de Romont 2019

Le Slalom de Romont représentait ma 20e participation sur cette piste, Romont et Drognens confondus. La météo, encore instable entre période fraîche et tempérée, annonçait de gros orages.

Affiche Romont 2019.jpgSamedi, je suis au portail accompagné d’un collègue avec qui j’ai déjà fait plusieurs courses. La journée s’annonce mitigée avec quelques passages pluvieux. Le 1er arrêt de course du jour sera pour nous, une voiture ayant passé deux roues dans l’ornement rocheux, où la végétation reprend sa place ; il faut retirer les cailloux de la piste et balayer. Le 1er à vraiment se louper ne va quasiment pas freiner et passer discrètement sur la 1ère place directement par le talus herbeux. Un second fera la même manœuvre, mais avec cette fois une longue et grosse trace de frein, et les débris de la lame du parc-choc. Une panne également, avec une voiture sortant de la chicane précédente avec une légère fumée bleutée et sans remettre de gros gaz, je retire donc un cône directionnel et le met en sécurité dans l’échappatoire ; trace d’huile sur la piste, il faut nettoyer, tout comme la perte de liquide de refroidissement sous le véhicule. La journée va se terminer très tôt, mais à 17h, un gros orage va éclater au début de la remise des prix, avec 2 passages de grêle.

Dimanche, la balayeuse tourne déjà, la piste étant recouverte de feuilles et autres. Au portail, pas de coulée d’eau, le drainage effectué il y a 3 ans fonctionne à merveille. Avec moi, une commissaire expérimentée qui se retrouvait également seule pour la journée, nous avons donc demandé pour fonctionner une fois ensemble, et malgré d’entrée de jeu un gros retard dans l’horaire, on s’est très vite réveillé, avec la 12e voiture du jour qui a tout simplement oublié de tourner, freinent au moment de traverser les cônes de guidage, et finissant sa course juste devant la banderole de la zone public… La météo va être fraîche puis bien tempérée une fois les nuages dissipés, et le retard ne va être comblé qu’après la pause de midi, durant laquelle j’ai stoppé la Direction de Course pour leur montrer les traces de freinage du matin. Alors qu’on hésitait à le faire l’an passé, en voyant cela, la décision a été prise de supprimer complètement la zone public au bout de l’échappatoire, et personne n'a fait de remarque. Au vu des événements de ces dernières années, c’est un soulagement, en espérant que cela soit ainsi à l'avenir pour les 2 organisations. La journée se terminera par une sortie de route à la chicane précédente, une Kadett ayant perdu l’arrière, percuté la 3e porte, puis traversé la bande de pré incliné avant de rebondir dans les buissons. Pas mal de perte de morceaux de fibre, mais le pilote a pu quitter le parcours seul après inspection du véhicule. Avant cela, le dernier concurrent à être arrivé sur les lieux, n’a pas montré beaucoup de respect aux personnes en train de nettoyer la piste… en y passant un poil vite…

Durant la journée, ma collègue m’a demandé des précisions sur la façon de gérer la signalisation en course, se remémorant notamment un cas qu’elle a eu dernièrement. Me faisant la remarque que cela manque au cours commissaires, je lui ai dit que j’en étais conscient, raison pour laquelle j’ai d’ailleurs cette année pris quelques minutes avec les groupes d’expérimentés pour un rappel de principe, chose qu’il faudrait également que l’on fasse avec les autres, mais le temps manque parfois. Il est clair que l’aspect « gestion de piste » est important et devrait faire l’objet d’une parenthèse durant les cours, mais ma suggestion il y a 2 ans n’avait pas abouti... Cet hiver, j’avais même débuté la confection d’un document, puis l’avais mis en suspens. Avec cette demande de ma collègue, j’ai profité de ce week-end prolongé pour remettre l’ouvrage sur le métier, et le finaliser. A suivre…

A l’année prochaine pour la 50e édition !

www.course-romont.ch

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Prochaines manifestations :

22-23.06 – Slalom de Chamblon
06.07.07 – CCôte de Massongex
13-14.07 – AutoCross de Bure