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11.06.2019

Rallye du Chablais 2019 - ERT - ERRC

Il y a 15 ans, la 1ère édition du Rallye du Chablais s’effectuait le 1er week-end de juillet. Après avoir vu une annonce de demande de renfort sécurité dans le quotidien valaisan, je m’étais avancé, car étant attiré par ce qui touche à la sécurité, c’était là une occasion de pouvoir en faire concrètement. Ne connaissant absolument rien au milieu, j’étais loin de m’imaginer que mon chemin allait ainsi évoluer.

Plaque RdCh 2019.jpgCette 16e édition, pour une seconde de suite sur les hauts de Montreux, s’annonçait pour moi dans les mêmes bases que l’an passé, en attente de certaines confirmations. Contrairement aux prévisions, l’ES des Avants ne sera pas rallongée, la route du Pont de Pierre ayant demandé des travaux de consolidation aussi bien l’automne passé que durant tout cet été. Par contre, une modification interviendra tout de même… Mon 1er adjoint, comme souvent lorsque j’en tiens un qui fonctionne bien, a été muté sur l’ES de Champéry pour la reprendre. Pour les autres, un 3e adjoint n’était pas indispensable, alors que mon second avait quasiment re-signé, mais a eu une opportunité sur une manifestation à l’étranger ; aucun soucis, mais on a juste oublié de m’en faire part… Du coup, les recherches pour compléter, enfin… créer l’équipe, ont été quelque peu tardives. Je serais finalement accompagné d’une personne ayant déjà fonctionnée à mes côtés au Valais, ainsi que notre aide du Crité, anciennement sur une autre ES. Pour le samedi, rebelote confiance du Directeur de Course pour une 2e édition comme Starter à la Super ES de Collonges, qui après 4 éditions rechange de sens ; un job un peu plus cool, mais non moins très important, et qui me convient assez bien.

FIA-E-Rally.pngCôté FIA, si le rallye est candidat pour l’ > European Historic Sporting Rally Championship < ,
il est pour la 3e année dans l’European Rally Trophy, et entre pour une 1ère Suisse, dans l’Electric and New Energy Championship catégorie E-Rally Regularity Cup, ouvert aussi bien en régularité qu’en consommation. De quoi perturber et/ou faire sourire les spectateurs s’ils n’ont pas eu l’explicatif ou compris le principe. Bien que considérée comme une compétition séparée, les épreuves empruntées étant les mêmes que pour les autres, bien que réduites au niveau des passages pour des questions de capacité énergétique, le dispositif sécurité reste identique, avec 2 adaptations nous concernant. Tout d’abord les pointages ; si au CH et au DES rien ne change, au STOP il s’agit pour eux, avec l’ajout du panneau en question, d’un CP (Contrôle de Passage) où aucun temps ne leur est donné, puisqu’en plus, sur le parcours, sont dissimulés des capteurs afin de récolter les temps de passage, pour contrôler le respect des moyennes. Un système apparemment efficace, remplaçant ainsi un chronométreur qui n’est pas facile à cacher et/ou à placer selon les endroits, et précis à volonté. Ce système devrait également être repris à l’Alpine Challenge. Second élément, le DES, le STOP, les postes SARA, ainsi que certains intervenants mobiles, seront munis de gants diélectriques, soit isolants ; si l’ASS n’a pas de procédure fixe sur ce sujet complexe, aussi bien au niveau compétition que régularité, elle a établi un mémo de rappel et de comportement, afin d’éviter un sur-accident, surtout si un de ces véhicules était victime d’une sortie de route.

Lors de la visite sur le terrain, qui n’a pu être effectuée que 3 semaines avant, dû à l’ouverture de la route toujours tardive, rien à signaler, mise à part de grosses coupes de bois qui ont occasionnées quelques dégâts à la route, mais heureusement réparée avant même les reconnaissances. Pour ces dernières, il a été posé flèches, mini-panneaux de poste, banderolages d’avertissement, et une bonne série de cordes, le tout au moyen de 25 piquets, en un temps de 3h et demi, soit 1h de moins que l’an passé, vu que le terrain et ses besoins sont à présent connus. Puis… les complications… Un jour férié c’est bien, mais ça pose des soucis quand les responsables d’ES sont à l’opposé, et du local mat, et du fournisseur de bus, et de l’ES elle-même… Ce qui devrait occasionner quelques trajets et heures perdues… La prise du bus doit donc être effectuée le mercredi après-midi, alors que j’ai pour le job, des relevés de chantier à faire impérativement. De plus, je devrai le conduire moi-même car ma 1ère adjointe n’est pas très enthousiasmée de le prendre sur une telle ES de type talus-talus. Son copain, adjoint sur une autre ES, a sympathiquement profité de prendre nos clefs, et s’est même proposé pour effectuer la récupération du matériel après l’ES, soit après son propre montage d’ES ; top ! et donc le 1er problème allégé, car si on ne peut pas commencé avant la fin du débriefing commissaire, en estimant à 30-40 minutes aux plus éloignés pour revenir au point de rendez-vous, on risque de finir bien plus tard que l’an passé, soit le lendemain… Second soucis, je pourrais être seul pour rendre le matériel et le bus samedi matin avant d’aller sur la Super ES, il faut donc prévoir que ma voiture soit au bon endroit… alors que nous ne savons pas encore où et quand nous devrons retourner les bus, suite à des soucis de gens du voyage… Tous ces imprévus décalent en quelque sorte mes points de repère, importants au bon déroulement du montage comme de l’exploitation, notamment vis-à-vis de mon matériel personnel, ainsi que celui qui est chez moi, soit dossiers et lots commissaires, et il ne faut rien oublier, avec cette inhabituelle impression d’être à la fois chef d’ES et adjoint.

Au niveau effectif commissaires, 3 semaines avant, les chiffres étaient en baisse, mais ont heureusement très vite évolués. Du coup, ma répartition est au top, et me permettra de renforcer le passage à niveau des Avants, qui, au vu de photos, n’avait pas porté satisfaction l’an passé, et de plus, avoir non pas une, mais deux aides en plus au DES, une éternité que cela n’était plus arrivé.

Jeudi, prise du matériel à 8h, qui se compose de 250 piquets, 47 panneaux pour les équipages, 55 panneaux et 30 affichettes pour la sécurité public, 16 extincteurs, 6 drapeaux, 50 chasubles, 1 cale, divers outils (masses, balais, pelles), 3 tentes, et des bricoles, en essayant de caler méthodiquement le tout au mieux, dans un bus bien plus pratique que l'an passé. Je prends ainsi son volant pour les 2 jours de montage et d’exploitation. Sur la place de la gare des Avants, jour férié et donc, grosse affluence de touristes, qui ne permet pas de poser les vaubans, tout comme sur l’ensemble de la zone AES-STOP ; une véritable invasion de voitures ! Et bien sûr, j’ai oublié certaines choses importantes dans mon véhicule… A passé 16h30, nous plions bagage car nous ne pouvons rien faire de plus, et rejoignons le QG pour la soirée de présentation.

Affiche RdCH 2019.jpgVendredi 7h15, je reprends à nouveau le bus à Aigle, en y transférant tout ce qu’il me reste à prendre pour les commissaires et la journée, mais là… petit soucis… le témoin du liquide de refroidissement est allumé ; le niveau est 1cm en dessous du minimum ; retour à Collombey au garage attitré, où l’on n’a pas bien compris que pour nous c’est une urgence : 30 minutes de perdues... C’est donc ma 1ère adjointe qui a commencé seule la pose des vaubans. Arrivé sur place, il ne faut pas tarder, car nous devons impérativement faire quelques finitions, contrôler toute l’ES, poser du matériel sur les postes concernés par les zones de protection des sources, celui du STOP, et finir la zone AES-STOP. Pour cette dernière, l’heure avançant fortement, encore une fois, mon adjointe s’y collera seule. Pour nous, retour en arrière et arrivé au rendez-vous juste avant l’heure. Lors du briefing, qui comportait pour la 1ère fois des directives sur les véhicules électriques, j’ai notamment transmis ma lassitude de découvrir photos et vidéos au lendemain du rallye, d’un non-respect des consignes, et donc rappelé l’importance de l’écoute des infos données. Prémonition ?... 11h10, retour du rendez-vous, avec arrêt au passage à niveau pour les dernières instructions concernant la gestion public, et le fait qu’il y a toujours 2 voitures stationnées devant la gare sur le parcours, puis je rejoints la zone du départ pour la mise en place des tentes et du dispositif, alors que les communications radio sont comme bloquées… 11h30, heure de fermeture de route… toujours rien… je ne peux pas communiquer avec mon personnel, et m’assurer que tout est en place. Je contacte la Centrale, le 1er téléphone d’une longue série… De là, il faut informer toutes les voitures officielles d’avant course, sans oublier les autres infos de base. La personne des transmissions de mon ES fait les 100 pas, en contact avec un technicien qui doit effectuer des modifications sur une antenne relais. 12h15, la fermeture de route décalée pour les bordiers arrive à échéance, en espérant que les commissaires l’ont mise en pratique… puis, les 1ers signes de vie des communications se font sentir… péniblement… 12h37, la voiture DC2 à -30’ est neutralisée tant que la situation n’est pas acceptable, alors que les tests radios se poursuivent sans aboutir. 13h10, alors que l’on se pose de plus en plus de questions, miracle, le feu vert est donné par la DC, la H1 partira ainsi avec 25 min de retard. La situation va continuellement fluctuer jusqu’au 1er tiers des modernes, où là… je suis mis définitivement aux abonnés absents... La Centrale peut communiquer avec les postes, mais pour ma part, si j’entends tout, mise à part quelques zones d’ombre déjà constatées l’an passé, il devient impossible d’être entendu ; antenne télescopique, magnétique, sans les mickey,… rien n’y fait. C’est donc par téléphone entre l’adjoint DC du DES et la Centrale que les départs vont être annoncés, soit de la moitié du 1er passage au terme du 2e, ayant pour ma part, cette constante et fâcheuse impression d’avoir oublié de faire quelque chose en voyant disparaitre chaque concurrent 50m plus loin, ce qui va d’ailleurs passablement me perturber tout au long de la journée, car cette ES demande un suivi et une réactivité, essentiels en cas d’incident. A 2 ou 3 reprises, je m’attendais d’ailleurs à une annulation. Il fait grand beau, ça pourrait être pire.
Durant la journée, la Centrale me demande de bloquer les départs ; une voiture a arraché une roue 300m avant le point haut de l’ES, dont le commissaire est sur place. Comme la voiture gène dans une partie serrée, j’organise un dégagement rapide du véhicule par téléphone avec la Centrale. Les équipages s’étant avancés vers le départ pour écouter ce qu’il se passe et discutant de plus en plus entre eux et à haute voix, déjà tendu par la situation initiale délicate et la concentration déjà usée, j’ai été contraint de demander un peu sèchement et à haute voix le silence, croisant par la même occasion le regard des 4 observateurs FIA et des 2 commissaires ASS présents assez longuement sur notre DES, apparemment pas trop surpris de ma réaction. Autre événement, un mini-cône de guidage écrasé par un équipage, et signalé coincé sous la voiture par ma starter. Je me baisse, mais ne voit rien… mise à part, un pneu avant gauche qui semble dégonflé. Je fais le tour de la voiture, illusion d’optique, le pneu est bon, mais aucun cône visible. C’est alors qu’on me le montre, coincé au-dessus du pneu derrière l’aile avant. Sortira-t-il de lui-même ?... pas idéal. Je décide alors de bloqué leur départ pour l’enlever, sécurité avant tout. Il y aura également ce VHC, sorti de la route et posé latéralement contre un arbre, l’équipage est ok, mais probablement "sonné" après avoir travaillé en nocturne pour pouvoir prendre le départ, mais sur cette ES, il est souvent préférable de prendre un arbre que passer à côté… La réouverture de route a été prononcée à 20h25, avec grand soulagement d’une journée jamais vécue ainsi. Durant la réception du matériel, dont certains commissaires ont été bloqués par un dépannage d’équipage, on m’a fait part que notre montage avait été modifié par endroit, pouvant créer des confusions pour la sécurité des spectateurs et des équipages, sans raison, ni préavis… Au retour de ma 1ère adjointe et de son ami, je les ai libérés, et j’ai refait un dernier passage avec ma 2e adjointe, sortant de l’ES après 23h, alors que je dois encore passer par le parc concurrents pour y déposer une plaque d’immatriculation perdue par un équipage après avoir taper une barrière. Au final, tout c’est heureusement bien passé, mise à part les soucis de transmission, bien que c’était LE week-end à ne pas aller là-haut (week-end prolongé, le 1er chaud depuis longtemps, en pleine période des champs de narcisses…), avec quelques touristes mécontents, ayant longé le rallye après avoir franchi des interdictions.

Samedi 8h00, je reprends une dernière fois le bus. Avec ma seconde adjointe, qui n’avait finalement rien de prévu, nous ressortons les 250 piquets afin d’en faire des paquets de 10, avant de retourner l’ensemble du matériel au local, puis, lavage, plein de carburent et retour du bus à Aigle. Comme le Chef d’ES de Collonges n’a pas besoin de moi pour les finitions, je fais un bref passage dans les parcs, avant de le rejoindre pour le rendez-vous commissaire, où je serais Starter pour la seconde année, avec cette fois un départ par le chemin du haut, et donc, une moins bonne visibilité sur le trafic déjà dans la boucle. Le vent est au rendez-vous, mais l'équipe du matériel nous à fourni les sangles demandées pour haubaner les tentes, en nous créant même des sardines de combat. Mise à part un gros caillou reçu dans le tibia, tout c’est bien passé, le défi principal étant de perdre le moins de temps possible au fil des départs (manque de chance nous avons eu une casse au 1er passage des VHC) mais également le respect de l’heure de départ de la H1, soit la gestion des ouvreurs afin qu’ils occupent au mieux l’attente du public sans gêner l’horaire ; ce n’était pas trop mal, mais pas parfait, la 3e devrait être la bonne. Pour cette boucle, effectuée la dernière fois dans ce sens en 2014, quelques éléments ont changé. Tout d’abord, le rajout d’une chicane au Y de sortie, permettant à un équipage de ne pas être trop surpris par le freinage de celui de devant s’il emprunte la sortie. Ensuite, le CH a été rapproché du DES, chose gênante sur une Super ES car il y a souvent de l’attente, mais c’est une volonté car soit disant trop éloigné s’il est au début du chemin. Par contre, l’accès public depuis le parc spectateurs ayant été conservé comme l’an passé, l’affluence de ces derniers a gêné les équipages, et devrait donc être modifié l’an prochain. En fin d’ES, aide au démontage avec l’équipe de la Super ES, et retour à Aigle pour la fin de soirée.

"C'est le contact humain qui compte, c'est ce qui est enrichissant. Et surtout dans la famille du rallye on est tous égaux, si quelqu'un se prend pour une vedette, c'est lui qui va perdre. On n’aura pas cette relation enrichissante si on ne traite pas les gens correctement, tout est réciproque dans la vie." Ces paroles d’Ari Vatanen, vis-à-vis de sa présence et de sa disponibilité, me fait également penser à ma situation, soit une sorte de lassitude des préparatifs, des consignes données parfois négligées, mais un super esprit d’équipe, une envie continuelle de montrer la bonne voix à ceux qui m’entourent, adjoints comme commissaires, pour qu’ils progressent afin d’évoluer dans les meilleures conditions possible, et surtout, toujours ces retours d’équipages qui apprécient notre travail, et comme c’est pour eux qu’on le fait avant tout, cela motive à ne pas lâcher, même si parfois j’ai l’envie de redescendre d’un échelon.

Merci à mes adjoints, à nos officiels-bénévoles, à nos aides, et à l’équipe DC, car cette année, on a bien failli travailler pour rien… et merci aux compréhensifs bordiers, et à la famille Sottas > "La Biquette" < pour son geste sympathique.

www.rdch.ch
> FIA-ERT <

> FIA-ENEC <


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Prochaines manifestations :

Slalom de Romont – 15-16 juin
Slalom de Chamblon – 22-23 juin
Course de Côte de Massongex – 6-7 juillet

27.05.2019

Slalom de Bière 2019

La saison piste a véritablement débuté au Slalom de Bière, dont la météo n’annonçait rien de bon.

Affiche Biere 2019.jpgSamedi matin, le rendez-vous est à 6h, mais avant cela, il a fallu penser à remettre certaines choses dans la voiture pour la saison. Mon emplacement reste le même, soit la chicane à l’entrée de la place, avec la gestion du passage vers les parcs pour les abandons. Bonne chose, la modification du dispositif de la zone public commune avec le passage des voitures au parc du bas, a cette fois été prévue par l’organisateur, et avec le nombre d’éléments adéquate : merci ! Avec moi, une collègue uniquement pour ce jour, car son homme roule le lendemain ; une présence appréciable au vu des effectifs. Cette journée aura été marquée par une perte de l’arrière d’un concurrent à la 2e porte, ramassant la 3e, et finissant assez fort à contre sens contre la glissière ; je n’avais jamais vu taper aussi près de la chicane. Si la glissière a reculé d’une bonne 30aine de centimètres, il n’a pas été nécessaire de la remettre en place, car il s’agit cette année d’éléments métalliques tous fixés les uns aux autres. A noter également, un concurrent ayant lancé sa voiture sans maîtrise sur la place, puis à nouveau à la chicane suivante devant les halles de char, comportement stupide, antisportif et dangereux pour le concurrent suivant… Après avoir probablement reçu un "carton jaune", il a terminé à quelques dixièmes seulement du podium… comme quoi… Côté météo, c'était plutôt agréable au vu de ce qui était annoncé.

Dimanche, je récupère donc un autre collègue, alors que plusieurs portes de la place ont été resserrées, car pas aux normes, sans que cela n’ait d’influence sur le nombre de pénalité. Durant la journée, suite à des pannes au fond des halles, l’utilité d’avoir 1 à 2 drapeaux rouges sur le parcours, aura à nouveau démontré toute sa nécessité, malheureusement ce n’est toujours pas d’actualité… La journée aura été marquée par plusieurs passages pluvieux, j’ai donc écarté quelque peu la botte de paille à la hauteur de la 3e porte, permettant ainsi, surtout aux formules, en cas de freinage manqué, de louper la porte sans faire de casse. A noter tout de même l’arrêt sur le parcours d’une formule, ayant cru voir, après avoir percuté sèchement un cône, un commissaire lui faire signe de ralentir par des gestes… Quel que soit ce geste, il n’avait pas à être fait durant le passage d’un concurrent, mais il peut aussi provenir d’un média journalier, vu que l’organisateur à la mauvaise idée de leur fournir des gilets orange…

Il y a 15 ans, lors de ma 1ère saison, j’avais effectué 5 manifestions en 10 jours. Actuellement, j’en suis aux mêmes chiffres, mais ce n’est que le début de saison.

A Melchior

www.slalom-de-biere.ch

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Prochaines manifestations :

Rallye du Chablais – 31 mai - 1er juin
Slalom de Romont – 15-16 juin
Slalom de Chamblon – 22-23 juin

11.05.2019

Tour du Léman Juniors 2019

Le Tour du Léman Juniors, course U19 organisée par le Conseil du Léman, c’était, avant que je m’y intègre, un contre la montre sur routes de campagne autour du Centre de l’UCI à Aigle. Puis, durant 2 ans, place à une course en ligne entre Aigle et Villeneuve sous forme de boucle à effectuer 2 puis 3 fois, y.c. sur route cantonale, avec un final en côte sur Chavalon, représentant 50 puis 70km. Pour ma 3e participation, montée en puissance cette année, avec un tout nouveau parcours de 95km plus étendu.

Affiche TdLJ 2019.jpgCette édition n’a que 3 étapes, dont la dernière du côté du Chablais a été allongée, partant toujours du Centre Mondial du Cyclisme, mais remontant et contournant la ville de Martigny, avant de redescendre direction Monthey avec un final à Champéry, en passant par les Rives, tout comme le fera le Critérium du Dauphiné le 16 juin prochain. Entre deux, sur le retour, une boucle entre Collonges et Vernayaz à effectuer à deux reprises. A la diffusion de la carte début décembre, j’ai très vite identifié les points sensibles, soit les endroits à plusieurs passages avec changements d’itinéraire au fils des tours. Je me suis donc annoncé pour couvrir un de ces emplacements, soit celui à 4 passages, le rond-point de la gare d’Evionnaz. Malgré une 3e personne de contact différente en 3 ans, ma proposition a à nouveau été appréciée et acceptée.

Sauf que… à la réception du rendez-vous, il est mentionné que le responsable sécurité est cette année celui du Tour de Romandie, soit l’ancien du Rallye du Valais, probablement dû au fait de l’extension du parcours. J’arrête donc mes prévisions de mise en place de ma zone, car j’ai un fort pressentiment…… Pour un départ à 9h25, le rendez-vous est à 8h à l’UCI avec notre contact, le Président de l’Union Cycliste Montheysanne, où suivra un briefing à 8h15 avec le responsable sécu. Notre contact distribue le matériel et nous informe que nous serons placés sur la boucle, selon directives du responsable sécu, et que la proposition initiale d’aller renforcer l’arrivée à Champéry n’est pas nécessaire. De là nous attendons… attendons… attendons… Le responsable sécu ne s’est pas présenté à l’heure, ni avec les 10-15’ minutes de retard annoncées par notre contact. A 8h50 (!), il sort avec les motards qu’il briefait, sans même passer nous voir, nous devons soi-disant simplement le suivre en voiture pour être placé, alors que nous n’avons toujours pas d’instruction… Croyant rêver, le groupe, composé d’habitués de la manifestation, et depuis plus longtemps que moi, se déplace alors vers lui, mais à part un serrage de mains, pas plus d’info… Certains écarquillent les yeux… moi je m’y attendais un peu. Il nous donne finalement rendez-vous en bord de route vers la gare d’Evionnaz. Sur place, et depuis 20 minutes, on se demande si l’on verra le 1er passage de la course avant notre prise en charge, mais il passe enfin vers 9h40 (!) suivi de 5 voitures de signaleurs français venus en renfort, et sans s’arrêter, nous fait simplement signe de les suivre. C’est ainsi qu’il nous place… à la volé… emplacement par emplacement… sans même savoir combien nous sommes, si nous connaissons le job et le parcours, soit dans ce cas précis le nombre de tours, vu que l’on verra passé 3 voir 4x la voiture balais selon les postes… Sentiment général de notre groupe d’une petite 10aine de personnes, t’es pas motard, tu m’intéresses pas (pour ne pas dire autre chose) ! Triste… et pas du tout correct vis-à-vis de l’organisateur de base, dont notre contact a d’ailleurs été très déçu, en s’excusant par message le soir même, alors qu’il n’y est pour rien. Il serait dommage de perdre des bénévoles expérimentés, déjà peu nombreux, par un tel manque de considération, vis-à-vis d’un vélo club local qui lui connait et redoute de possible conséquences d’un tel agissement...

Durant le placement, je n’ai évidemment pas été où j’avais prévu, et sur le trajet, certains Français ne s’arrêtent même pas où le responsable leur demande… folklorique… Finalement, comme cela pataugeait à la sortie du pont de Dorénaz, j’ai senti le coup et je les ai devancé, héritant ainsi du rond-point de l’entrée du village quelques dizaines de mètres plus loin, vu qu’après, il n’y a plus que des carrefours en ligne droite pour du simple planton sans directionnel. Devant être 2, j’ai fait signe au suivant, le collectionneur de vélo Elsig, de rester avec moi. Notre mission est de diriger les coureurs pour qu’ils prennent la sortie du rond-point située géographiquement à 11h, mais en le prenant LCR, c’est-à-dire par la droite, et cela pour 3 passages. Mon collègue les a donc obligé à prendre l’entrée juste, et moi leur faisant signe de tourner dans l’ouvrage, tout en bloquant la sortie du village, avec comme aide, quelques cônes personnels, mais la signalisation n’a pas été sortie de la voiture, car inutile ici, et surtout implacable au vue des fortes rafales de foehn. Le job s’est bien passé, sauf que… malgré une ribambelle de motards, il y avait toujours des voitures qui arrivaient à contre sens (!!!)… et au bout d’un moment, on a même failli avoir un blocage du rond-point… A quoi bon avoir autant de motards dans le cortège s’ils ne font rien de concret ?! Elément qui a également été remonté par non moins que la voiture ouvreuse. Bref, de notre part la mission a été effectuée et sans instruction, pour ce qui est de l’autre… on a pas tout compris, mais la façon elle... porte préjudice directement à l’organisateur local, et à la sécurité.

Cette manifestation, qui était devenue centrale pour moi depuis 2 ans, avec des personnes me faisant confiance sans même me connaitre, est malheureusement en train de muter dans une direction qui ne me donnait justement plus l’envie de prendre congé pour cela, au contraire, par exemple, du responsable sécurité des manifestations du Vélo Club Excelsior, qui lui sait l’importance de chaque personne, les considère et les oriente personnellement et avec un feuillet à la prise du matériel, malgré le fait de devoir géré également en parallèle les escortes de la FMVs ; personne que je me réjouis de côtoyer à nouveau pour le Giro del Valle d’Aosta le 20 juillet. Dommage pour l’image des organisateurs locaux, qui je l’espère reprendront en mains les bénévoles, et de ce fait j’en serai. A l’image de la loi cantonale genevoise qui oblige les organisateurs à faire appel à des professionnels certifiés, certaines personnes sont en train de tuer les rares bénévoles motivés et expérimentés restant… De là, j'espère que les Mondiaux Aigle-Martigny 2020 seront organisés par des personnes qui me donneront l'envie d'y être.

www.tourdulemanjuniors.ch

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Prochaines manifestations :

Slalom de Bière – 18-19 mai
Rallye du Chablais – 31 mai - 1er juin
Slalom de Romont – 15-16 juin

07.05.2019

Critérium Jurassien 2019

C’est exceptionnellement début octobre que j’ai appris le programme de mon 15e Critérium Jurassien, mon chef d’ES ayant croisé par le fruit du hasard un membre du comité, et quand il y a modification, cela est appréciable, plutôt que sur le fait accompli de la 1ère séance... surtout qu’en 11 ans dans les responsables d’ES du Crité, je n’ai eu qu’une seule fois une ES plus ou moins identique 2 ans d’affilé. Pour mon 60e rallye, retour sur une ES classique à 3 passages, que nous avions déjà effectuée.

Plaque Crité 2019.jpgEn effet, après 3 ans dans les Franches-Montagnes, et surtout la Super ES l’an passé, retour en Ajoie, avec l’ES de Vendlincourt, que j’avais déjà exploitée en 2011, 2012 et 2015 dans 3 versions différentes. J’y étais également en 2004 lors de ma 1ère ES en terres Jurassiennes lors de la Ronde du même nom, qui faisait à l’époque Damphreux - Cœuve - Alle, et dont le carnet du programme n’a toujours pas fini de sécher… L’ES de cette année est un copier-coller de la dernière édition, soit de Vendlincourt à Alle, si ce n’est un départ reculé de quelques 600m, soit 10km250. Notre équipe de 3 Valaisans est la même pour la 7e année consécutive, mais tout ne s’est pas passé aussi facilement pour les autres ES. A la 1ère séance fin janvier, la répartition des responsables est dévoilée, et comme de coutume au Jura, sans que les concernés aient été mis au courant… grinçage de dents pour celui qui est prévu sur la Super ES, tout comme nous l’an passé. Par contre, bien que l’ES de Cornol n’est pas reprise, les responsables ont été convoqués, sans être mentionnés sur le programme 2019... A la question de sa responsable, la réponse a été « t’inquiète pas, on a toujours besoin de monde »...... Par la suite, nous lui avons proposé de se joindre à nous, car de plus surpris que malgré les sollicitations, nous n'avions pas de nouvelle de notre 3e collègue. Plus tard, on apprend un gros couac, le responsable d’une ES ne sera pas présent, et ses adjoints non plus… C’est alors l’équipe de la Super ES qui a accepté de changer, eux-mêmes remplacés par notamment un chef d’ES fraîchement licencié, dont nous lui avons proposé une assurance expérience à ses côtés, soit notre renfort, en essayant de nous entre-aider entre les deux ES si le timing le permettait. Une situation qui aurait probablement pu s’arranger plus vite, si les responsables étaient contactés plus tôt… mais dans cette histoire, il y a malheureusement un autre point négatif qui n’a pas été réglé… soit un adjoint, un ancien qu’on venait de remotiver, convoqué à la 1ère séance mais non prévu au programme et mis aux oubliettes, et que l’on n’a pas revu… Depuis le temps que l’on dit que cette façon de faire ne va pas… ECHEC !!!

Au niveau préparatif, il avait été ordonné au dernier débriefing, suite à une vidéo sur le net, de ne plus poser de piquet métallique, utilisés malheureusement par certains responsable d’ES, pas de la façon pour laquelle ils étaient prévus, soit uniquement les cordes dans les terrains difficiles : leur prise de libertés excessive aura ainsi péjoré tout le monde. On attendait donc de savoir si l’organisateur allait proposer une fois pour toute une solution, car le problème des cordes en est véritablement un, lorsque l’on voit, entre autres, que certains pilotes mettent les 4 roues hors-piste. Elément confirmé lors de la 1ère séance : des balises de chantier vont être mises à disposition. Face au scepticisme de certains jurassiens qui ne font que le Crité, nous leur avons confirmé que c’était une solution déjà utilisée au Valais et ayant fait leurs preuves depuis plusieurs années, même en WRC, pour autant qu’elles soient posées avant les recos.

Lors de la visite sur le terrain début mars, pas de grande surprise, c’est du connu ; le CH est à l’autre bout du canton, le départ en plein vent, et le choix des chicanes n’est pas tout à fait ce que l’on avait prévu, avec un rajout où il n’y en avait pas, dont l’utilité est plus une contrainte vue sa configuration, alors qu’une autre n’y sera pas alors qu’on l’attendait pour des questions de sécurité… Les propositions ou conseils sont inutiles, rien ne changera, on fera donc avec, et après le repas du midi offert, retour en se demandant où est l’utilité des 490km du jour…

Le week-end précédent, nous passons au matériel le vendredi en milieu d’après-midi pour décharger le complémentaire fourni par les autres rallyes, et prendre celui que nous avons besoin pour effectuer le montage des cordes, durant lequel nous constatons la conformité des rumeurs… les balises ne sont pas posées et ne le seront que le jeudi, veille du rallye, et nous devrons être présent avec le livreur pour les poser… Ce n’est doublement pas ce qui avait été prévu… Le soir, dernière séance, puis le lendemain, 1ère journée des reco débutée par un grattage de vitres. En fin de journée, retour à domicile suite à une autre manifestation le dimanche.

Jeudi, après 2h30 de route, je prends le bus habituel à Bassecourt, puis à 11h nous chargeons le matériel à Develier. Après une pause de midi à Alle, nous montons l’ES, en laissant pour le lendemain, les panneaux de postes, ainsi que les banderolages du 1er km qui est en plein vent. Point positif, en étant 3 responsables plus 3 aides, nous avons réussi à atteindre le STOP, même en "sacrifiant" une personne pour la pose des balises ; le gros est donc fait. Le logement pour nous, ainsi que pour l’équipe de la grande ES, est à St-Ursanne, nous mettant hors ambiance, mais évitant ainsi des km supplémentaires et des heures perdues.

Affiche Crité 2019.jpg

Vendredi, nous continuons dès 9h30, mais avant cela, j’ai dû faire un détour au matériel pour y récupérer les extincteurs, qui n’étaient pas dispo la veille. La pause de midi, alors que tout est prêt, se fait avec une grillade. Le rendez-vous commissaires est à 15h à Alle, où nous devons jongler avec la répartition, car il y a des absents dont nous n’avons aucune nouvelle... A 16h30 nous préparons le DES et à 17h, je prends l’ES pour le contrôle des fermetures de route et voir si les postes sont opérationnels. Les motards ayant déjà fait une bonne partie du job, alors qu’habituellement ils ne font que les extérieurs, j’ai eu assez vite fait, puis suis retourné au DES où j’officierai comme starter. Là se sont invités 2 contrôleurs techniques, qui, comme à chaque fois, au lieu de faire leur travail avant la tente, l’ont fait dessous, nous gênant quelque peu. Malgré cela, j’ai également fais les miens, soit du pur doublon, perturbant donc également les équipages, mais qui m’a permis de remarquer des éléments qu’ils n’avaient pas vus, comme une sangle de casque non attachée, prise à l’intérieur de la combi. Bref, 1ère ES, et évidemment pas mal d’oubli de la part des équipages ; il faut être attentif et rapide pour signaler les erreurs d’équipement, sans trop stresser la personne. L’ES, durant laquelle il ne faisait pas très chaud, et dont il est très rare que je mette des gants, s’est terminée vers 21h15, j’en ai alors fait le tour pour un contrôle rapide et ouvrir d’éventuels accès principaux, avant de charger le matériel rendu par les commissaires n’étant pas là le lendemain. Nous avons ensuite été manger, puis direction le dortoir avec mise en charge des radios.


Samedi, après une nuit de moins de 4h, le réveil sonne à 3h15, pour une longue journée qui s’annonce encore plus fraîche, mais heureusement sèche. Les commissaires sont majoritairement les mêmes que la veille, mais là encore, des absents non annoncés… En escortant des commissaires tout en rejoignant le départ, je m’attends à avoir une fermeture de route compliquée, car les motards ont ré-ouvert tous les chemins secondaires et de forêt sans exception. Sur le DES, un homme solitaire mais heureux, l’ancien président du comité, ravit d’être sur le terrain et selon ses mots, lui permettant d’observer plein de choses. Mais pas le temps de papoter, à la fermeture débutée à 5h30, alors que l’herbe et les banderoles sont blanchies par le givre, le 1er km a duré plus longtemps que la vielle, où après 1km400, effectué en… 15 minutes (!), j’ai non seulement réexpédié les motards arrivant à contre-sens, mais me suis déjà fait rattrapé par la 1ère voiture officielle, que je n’avais pas vu la veille. A 7h15, durant les VHC, il fait -1°C… Peu après 9h, à peine la voiture balai partie, la 1ère officielle est à nouveau là pour le passage suivant. Le vent se lève à nouveau… bonheur… malgré les multiples couches habituellement efficaces, la bise traverse tout… En fin d’ES, tour de celle-ci pour reprendre tout le matériel et effectuer quelques balayages, constatant que certains guignols ont retiré ou déplacé des éléments de cordes… et remarquant pas mal de dégâts dans les cultures… A 15h30 nous sommes au matériel pour redonner le tout, rendre le bus, et… aller donner un coup de main sur la Super ES dont la fermeture est à 17h, où ça sent l’hiver : timing parfait grâce à la bonne collaboration des commissaires pour le démontage.

Nous sommes placés avec mon collègue à la hauteur du centre commercial de la zone industrielle. Placement des balles de pailles, et création d’un accès public avec ce que l’on trouve sur place, car les vaubans demandés l’an passé n’ont pas été remis, ce qui nous a valu une remarque du propriétaire, suite à l’utilisation d’un container et 2 chevalets en bois plus utilisés depuis longtemps ; dure dure la vie de bénévole. L’inconvénient étant que ces éléments sont vites déplaçables par le public, devant en plus des commerces de boissons… A 17h30 le poste est prêt, moment où nous profitons pour pique-niquer, pour ce qui est mon 1er repas du jour… mise à part tôt le matin quelques morceaux de lapin en chocolat de la part de notre adjoint DC du départ, et croissant livré sympathiquement par ses filles, ainsi que quelques tranches de pain d’épice toujours sous la main, et appréciables dans ces conditions. En plus des vaubans, les interdictions de parquer suggérées pour la 1ère partie du parcours au débriefing l’an passé, n’ont pas été mises, ce qui a engendré des annonces sur la radio cantonale RFJ avec menaces d’annulation si… Est-il encore vraiment nécessaire de faire 360km pour chaque séance et débriefing, si l’on ne tient pas compte de ce que l’on y dit ? Pour ma part, j’ai également dû me déplacer pour la surveillance public, qui pose un gros problème en ces lieux, où nombre sont "enfermés" à l’intérieur, et que l’on ne peut faire traverser suite au manque de visuel et de personnel, donnant de plus l’envie à d’autres de rejoindre le centre de la boucle. Autre soucis, le signalement d’incidents, de plus de nuit, qui pourrait également poser problème durant le prochain Rallye du Valais, car certains pilotes n’en ont strictement rien à foutre lorsqu’on leur signale une voiture en difficulté… Faut-il en arriver à une disqualification (quasi) complète d'un podium pour que les esprits changent ?!... Fin de Super ES en queue de poisson par à nouveau des problèmes de chronométrage, après une journée de plus de 19h de travail dans des conditions météo sèches mais usantes… Par la suite, repas à la cantine de fête, et direction le dodo après la remise des prix, pour un retour dimanche après un déjeuner tardif, et par un trajet autoroutier longuet...

3 semaine plus tard, en plus du débriefing et à la place de mon collègue absent, retour du matériel des 2 autres rallyes avec le bus du Chablais, pour livraison le lendemain matin après une courte nuit. Lors de la séance, rien de particulier, quelques remarques et peu de dialogue… si ce n’est de possibles changements de parcours suite aux problèmes rencontrés.

Mon Crité c'était, sans compter ceux du bus de l’organisateur, plus de 1800km cette année ; ils seront réduits l’an prochain.

www.criterium-jurassien.ch

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Prochaines manifestations :

Tour du Léman Juniors – à suivre…
Slalom de Bière – 18-19 mai
Rallye du Chablais – 31 mai - 1er juin

09.04.2019

Grand Prix l'Echappée 2019

Adieu la Valloton, bonjour l’Echappée. La traditionnelle course National organisée par le Vélo-Club Excelsior de Martigny, change de nom pour sa 53e édition, suite à un nouveau sponsor. La manifestation elle-même ne change pas, avec toujours une boucle partant de Fully jusqu’à Ardon, et un retour par Charrat.

VCExcelsior.jpgRentré samedi soir après la dernière séance et la 1ère journée des reco du Crité, je prends donc part pour la 5e fois à cette course en étant déplacé. On pensait me mettre sur le pont de l’autoroute entre Charrat et Fully afin de gérer par radio une zone de chantier avec feux, mais j’ai montré mon pessimisme d’aller sur l’endroit, préférant que l’organisateur gère cela avec du personnel qualifié comme il le proposait aussi, car ce n’est pas le job en soi qui me gênait, mais le rapport entre la longueur du chantier et le temps d’arrivée des coureurs vis-à-vis du visuel, qui pour moi semblait trop limite en conservant la circulation dans les deux sens. Bref, en arrivant au rendez-vous à 9h10, le chef sécurité me dit, comme d’ab, "toi j’ai une mission spéciale"… Il me tend la feuille… ouf, j’évite la zone de chantier ; après 2 ans à la gare de Charrat, je suis sur le secteur d’Ecône, soit entre Riddes et Saxon, un endroit où les coureurs s’engagent sur la route cantonale, avant d’y faire 300m, puis la quittent par la gauche vers Ecône. Pour moi, un bon poste, sans trop de contrainte.

A 9h30 je suis sur place : 1ère chose à faire, finir de s’habiller, car il pleut, et il y a un fort vent. Dans ces conditions, gros souliers, pantalons de pluie qui en plus tiennent bien chaud, veste orange du WRC en Alsace 2011, pas super belle avec les pubs mais comme les pantalons super pratique dans ces conditions, et par-dessus veste orange fluo et gilet jaune pour une visibilité optimale, et le petit plus, des gants standards par-dessus une paire en latex, permettant de garder les mains sèches (bonheur). Par contre au vu de la circulation, je n’ai pas pu travailler avec le capuchon (si on peut éviter un remake de Bière…), et du coup pas non plus avec la casquette, les oreilles n’aimant pas trop, le bonnet a donc été bien apprécié, mis à part que les yeux eux… mais comme j’avais rarement le vent de face c’est aller, et l’équipement était ainsi top classe.
Qui dit route cantonale, dit aussi pour moi déploiement de signalisation, avec signaux avancés, cônes, et palettes de type escorte FMVs, le tout personnel, qui est toujours d’une aide extrêmement importante, en plus du seul élément déposé par l'organisateur, soit un tout grand cône. Mais malgré cela, il y a quand même des guignols qui arrivent à te faire des variantes…

Le départ de la grande boucle a été donné à 11h puis toutes les 6 minutes, avec respectivement selon les 4 groupes, de 5 à 2 tours de 32,7 km à effectuer. Une fois la 1ère série passée, la pluie s’est arrêtée, mais le vent n’a pas faibli, moins contraignant pour moi que pour les concurrents. Par contre, ayant eu une radio, de nombreuses chutes ont été signalées suite aux mauvaises conditions. La voiture balai a fait son dernier passage à 15h45, avec un gros retard, car ayant dû s’occuper du rapatriement d’un concurrent en difficulté. Peut-être serait-il judicieux de la dédoubler. Une bonne journée malgré les conditions, dont l’effet du vent sur le visage s’est surtout ressenti le lendemain…

www.vcmartigny.ch

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Prochaines manifestations :

Critérium Jurassien – 12-13 avril
Tour du Léman Juniors – 22 avril
Slalom de Bière – 18-19 mai