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29.06.2018

Slalom de Chamblon 2018

Le Slalom de Chamblon était malheureusement cette année en cumul avec l’auto-cross de Bure qui a dû changer ses dates. J’ai donné priorité au slalom, en espérant que cela ne se reproduise pas, car j’ai aussi besoin de ces extras qui changent la routine.

Affiche Chamblon 2018.jpgSamedi, la nuit a été courte, car en retour direct du souper de remerciement du Chablais. Je suis avec une commissaire novice sur le poste que j’occupe pour la 13e fois en autant de participations d’affilé, soit la chicane derrière la bosse avant le stand de tir. La butte de droite occupée pour la 1ère fois l’an passé, n’a pas été fauchée, nous avons donc repris place sur celle de gauche, dont l’herbe est en train de repousser, en fauchant 2 passages dans le talus car là non plus ce n’est pas fait, permettant ainsi de mieux voir les trous afin de ne pas se tordre une cheville en le descendant. La météo est belle, mais bien rafraîchie par une bise pas des plus agréable... mais de cet emplacement, nous avons l’avantage de l’avoir dans le dos.
Côté piste, les voitures "loco" m'ont fait penser à des escortes de convois spéciaux (...), qui accélèrent entre les points sensibles afin que chaque carrefour soit libre avant l'arrivée du convoi, sauf que si tu descends les îlots, le convoi il ne passe plus... A quand cette mission à des gens qui connaissent le milieu et non à des guignols ? Et nous ? Et bien c’est calme, très calme,… trop (?) calme.

Dimanche, je change d’équipière en étant avec une habituée. Par contre je me suis réveillé avec une douleur à la main, une piqûre d’insecte dont je ne sais pas trop quoi ni quand… mais au fil de la journée, et malgré un traitement régulier avec un stick, ça enfle. La matinée, couverte au niveau du ciel, va prendre du retard suite à plusieurs interventions assez longues, et du coup, les manches essais vont finir à… 13h30, la DC nous laissant alors une pause réduite à 20 minutes. Avec un retour du chaud, et toujours dans le calme, la journée va être longue au propre comme au figuré.

Le week-end a donc été très calme, car et c’est une 1ère ici, aucune sortie, aucune frayeur, aucune pièce perdue, aucun balayage (contrairement à d’autres endroits où on a plus l’impression d’être sur une ES de rallye, mais ce n’est pas balayé pour autant…), juste la 3e plaquette qu’il a fallu changer. De plus, la feuille des stat, qui a méchamment jaunie au soleil, comme quoi il faut s’en protéger, est la plus faible depuis 5 ans que je note, avec seulement, même si pour certains ça serait déjà pas mal, 63 cônes, bien loin des 114 de l’an passé…

Pour ma main, elle a encore gonflé la nuit de dimanche à lundi, et il était impossible de dormir sans poche de glace, avec un mixte de sensations de démangeaison et de brûlure en continu. J’ai donc été au médecin le matin même, tombant sur celui que j’ai eu au DES des Avants… Bref, antibio une semaine pour ne pas que cela remonte dans le bras, et crème anti-inflammatoire et anti-allergique avec surveillance du point de piqûre qui était déjà infecté, avec possible incision pour nettoyer au cas z’où… Comme espéré, après 48h les 1ers effets ont été positifs, et actuellement il ne reste qu’une mini-boule sous la piqûre qui devrait disparaître d’ici ces prochains jours. Si le coupable n’a pas été identifié, d’autres commissaires ont été victimes de tiques…  

www.ecuriedunord.ch

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Prochaines participations :

(Stop It Reitnau)
Course de Côte de Massongex – 07-08 juillet
Course de Côte Ayent-Anzère – 21-22 juillet
Cyclosportive des vins du Valais – 1er août

25.06.2018

Slalom de Romont 2018

Ma 10e participation au Slalom de Romont n’était pas garantie d’office, mais elle aura été l’occasion de se remémorer pas mal de souvenirs…

Affiche Romont 2018.jpgSamedi, je suis comme de coutume au portail, un poste que je couvre pour la 11e fois de suite sans interruption, Romont et Drognens confondus, sauf que… j’y serai seul, chose qui n’était plus arrivé depuis quelques temps, et cela, en juin, n’est pas forcément une tâche aisée, puisqu’il faut y gérer la piste, la traversée public, et la zone public au fond de l’échappatoire pour le raccourci des véhicules d’intervention. A noter que cette dernière, malgré la frayeur du mois d’octobre, n’a pas été modifiée, alors que l’organisateur de Drognens quant-à-lui, pense la réduire, voire tout bonnement la supprimer. De là, si le "petit" prend des précautions, il serait assez logique que le "grand" suive le mouvement…
Côté piste, la journée a commencé avec du retard, car il y a non seulement une école de recrue qui ne va quitter le site qu’à partir de 7h30, mais aussi des véhicules militaires mal parqués qu’il va falloir déplacer. Si non, elle sera assez calme, et la pause de midi, offerte à la cantine, va arriver avec de l’avance malgré une 3e manche facultative. L’après-midi, toujours sous une météo estivale, sera tout aussi tranquille, jusqu’à la 2e manche des L4, où une Lotus a perdu l’arrière dans la courbe, tapant la gente sur la bordure intérieure, évitant de justesse le candélabre, mais heurtant en frontal le talus opposé en cailloux, se retrouvant à contre sens, avec une roue dans le vide. Comme convenu en cas de situation spéciale, je fais signe au poste précédent de me couvrir afin de pouvoir intervenir, vu la situation bancale du véhicule, en posant d’instinct mon cône de réserve au milieu de la route. Et c’était plutôt bien vu, car malgré mes gestes et mon annonce radio, le poste précédent a pensé qu’il n’y avait plus rien… Comme quoi, il faut toujours assurer ses arrières, mais il est tout de même difficile, même pour moi, de travailler sereinement à ce poste en y étant seul.

Dimanche, les effectifs sont meilleurs, et nous sommes 3, dont un nouveau, qui semble être très intéressé puisqu’il a cherché des informations sur le net de lui-même. La météo matinale sera couverte, mais par la suite, la chaleur va à nouveau se faire bien lourde. La journée va prendre du retard, alors que notre seul incident sera en seconde manche essai des E1, aidant suite à la sortie d’une Civic à la chicane du poste précédent, brisant une roue contre la glissière, dont celle-ci n’avait plus trop été secouée me semble-t-il depuis qu’elle avait été réparée et doublée suite à la sortie d’une Porsche en 2013, lors de ma 1ère au portail. Et il y aurait pu y avoir plus de casse, puisqu’un pilote drapeauté, n’a rien trouvé de mieux, que de s’arrêter à côté même du jeune commissaire aux drapeaux, en lui causant sans le laisser faire son job, alors qu’arrivait le suivant à Mac 12… Après une pause de midi raccourcie, la journée s’est terminée vers 18h, en découvrant qu’une amie officielle a été blessée par... une méchante voiture... ohhh méchante voiture... ... ...

Week-end dans son ensemble assez tranquille, avec nos copains les scarabées, mais la double gestion public laisse tout de même des traces, tout comme certains bla-bla dans la radio.

www.course-romont.ch

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Prochaines participations :

Slalom de Chamblon – à suivre…
Course de Côte de Massongex – 07-08 juillet
Course de Côte Ayent-Anzère – 21-22 juillet

09.06.2018

Rallye du Chablais 2018 - ERT

La 15e édition du Rallye du Chablais était synonyme pour moi d’un certain tremblement de terre ; après 1 année comme adjoint, et 8 comme Chef ES sur Evionnaz, avec ses 4 ou 5 versions différentes, j’avais émis l’envie d’un changement, avant de me faire dépasser par un ras-le-bol me collant aux basques, en me mettant dans un 1er temps comme adjoint aux côtés d’un nouveau Chef d’ES repreneur. L’organisateur m’a alors annoncé qu’un projet était en cours...

Plaque RdCH 2018.jpgEt modifications, il y aura bien, et plutôt sérieusement : l’ES d’Evionnaz sera supprimée. En remplacement, on m’a proposé de remettre sur l’ouvrage l’ES des Avants sur les hauts de Montreux, qui n’a plus été effectuée depuis 5 éditions. Suite à une autre manifestation sur la route entre le carrefour de Glion/Sonzier et les Avants, le départ, prévu initialement à l’entrée du village vers la chapelle, sera donné finalement plus bas, soit au carrefour de Nermont, avec comme de coutume une arrivée à Caux en passant par la route du Col de Jaman. Une ES où s’enchaînent parties rapides, enfilades diverses, et gauches-droites à répétition, où les talus de droite ne sont pas très accueillants, sur laquelle j’avais déjà fonctionné en 2006 au carrefour même du Col, où l’équipage Corby-Fellay m’avait fait une petite frayeur suite à une erreur de notes, puis en 2008, soit il y a tout juste 10 ans, pour ma 1ère en tant qu’adjoint. Si le départ était à cette époque dans la forêt à la sortie des Avants, le village sera tout comme en 2010 et 2012, traversé avec le saut en dessus de la place de la gare. A mes côtés, le même 1er adjoint que l’an passé, ainsi que 2 autres. Côté positif, je retrouve une ES plus classique, qui de plus se fera également le vendredi, ce qui me permettra toujours de fonctionner le samedi, avec là, en plus, une mission spéciale… De l’autre, une région éloignée, très touristique, où il faut faire attention à beaucoup de choses.

Logo RdCH 15e.jpgDébut avril, premier passage sur l’ES, où plutôt son 1er tiers, car le reste est encore en fermeture hivernale, et ne sera accessible qu’à partir du… 13 mai, soit seulement 3 semaines avant le rallye, et 1 semaine après le délai de retour de la liste matériel ; pas des plus pratique, car pour une ES que je considère tout de même comme nouvelle, et malgré un refresh sur Google Maps, certaines choses sont impossible à repérer, et les week-ends étant déjà bien occupés, il faudra le faire en fin de journée. En fin de mois, entretient sur place avec un responsable de la Société des Intérêts des Avants, qui s’occupera des infrastructures VIP sur la place de la gare, de la mise à disposition des vaubans et de personnel, y.c. pour la sécurisation du passage à niveau, qui fait office aussi bien d’accès public que d’échappatoire.
Début mai, tout s’enchaîne. Réception de la liste des commissaires avec quelques imprévus ; si l’effectif total  de 30 personnes (sécurité, tables et responsables) me permettra de couvrir presque tous les postes à 2, le tiers d’entre eux feront office d’une rocade depuis le shakedown, et devraient donc arriver après le briefing initial. De plus, aucun commissaire pour le STOP, qu’il va donc falloir gérer avec un adjoint, ce qui me change toute ma prévision les concernant. La route quant-à-elle a été rouverte avec 4 jours d’avance, ce qui nous a permis de faire une reconnaissance durant un week-end prolongé. Niveau matériel, par sécurité, j’ai fait un quasi copier-coller de l’ES d’Evionnaz, tout en sachant que je ne devrai en principe pas tout utiliser. En dernière séance, organisée pour la 1ère fois avant les reco, quelques particularités, comme la présence de voitures électriques sous forme d’une balade de régularité, mais en version réduite suite à leur autonomie, et la présence de 2 ouvreurs de renom.

A la veille des reco, soit 10 jours après Bière et son mauvais temps, c’est ma vertèbre qui refait coucou, pas de bon augure pour le montage de l’ES… Les préparatifs des cordes se sont faits avec non moins de 35 piquets ; sprayage de cailloux dans les zones d’ombre, pose de cordes, de banderolage de sécurité visuel (inscrit au dossier sécurité, mais en en ayant rajouté 1 dans la montée sur un virage refermant), de flèches directionnelles, et des mini panneaux de poste, le tout en… 4h et demi (!), sans les trajets hors ES, dont le dernier tiers, soit la descente sur Caux semble interminable. Autant dire qu’une telle réalisation demande de prendre congé, car difficile en une seule soirée. Sans oublier que pour l’ensemble du rallye, j’ai effectué 8 déplacements, pour quelques 1’100 km. Pour les reco elles-mêmes, l’ES n’est autorisée que le matin, car la région est très touristique, et la route étroite.

Jeudi c’est jour de montage, nous avons rendez-vous à 8h au matériel. Le bus ne l’étant pas tout à fait, nous avons dû adapter le chargement, mais si tout passe à la raclette, je n’ai pas pris la totalité des piquets pour ne pas le surcharger. Le gros du travail est aux Avants, car il faut poser les vaubans et délimiter les zones autorisées. Pour le reste, ce sont des fermetures d’accès et de chemins de randonnées, du marquage visuel au carrefour du Col et à l’AES, ainsi que du bandrolage au STOP pour que ces derniers puissent travailler sans gêne, et que le public ne remonte pas l’ES. Par contre aux Avants nous avons eu une mauvaise surprise : aucun signal n’a été prévu pour interdire le parcage en bord de route, et ce jeudi, c’est plein… Par chance, ayant dans la voiture quelques affiches d’interdiction de parquer confectionnées il y a quelques années pour un autre rallye, j’ai pu les posés sur un surplus de vaubans ; sans cela, je ne sais pas ce que nous aurions fait… Fin du montage à 15h au moment où il commence à pleuvoir. Après une pause pique-nique, j’ai libéré mon équipe et refait le parcours à contre sens pour quelques petites retouches, comme du fauchage devant les cordes et panneaux. Ce fût aussi, comme de coutume, le jour où le plus de téléphones de bordiers me sont parvenus.

Affiche RdCH 2018.jpgVendredi 8h, tour de l’ES pour un contrôle ainsi que la pose des panneaux de poste. A 9h50, briefing avec les commissaires, puis un second à 10h45 avec ceux qui ont rocadé du shakedown ; tout le monde a répondu présent. Puis, direction le DES pour son montage, avec mon 1er adjoint et une commissaire novice ayant l’envie de pratiquer sur les carnets, avec à nouveau plusieurs téléphones, et à l’arrivée de la 1ère voiture officielle, tout est en place ; grosse satisfaction, jusque-là tout est parfait ! Et cela va continuer, puisque le 1er passage s’est déroulé sans aucun souci. La pause arrivant bien trop tôt suite à une participation restreinte, j’ai effectué le tour de l’ES pour avoir un aperçu de la situation. Tout est resté en place, bonheur ! ça change d’Evionnaz, mise à part les cordes du carrefour du Col, que nous avons remplacées, tout en retirant la maigre caillasse de la route. Du côté des Avants, comme prévu dirai-je, le public n’a pas bien respecter les consignes, et a stagné sur le passage à niveau. J’ai donc donné consigne aux commissaires de serrer la vis, et que s’il le fallait, on stopperait les départs. Au STOP, des traces de freinage ; quelqu’un aurait-il manqué le double jaune avancé, le double rouge d’AES, le double chevron 3, ainsi que le double chevron 2 ? C’est quoi la prochaine étape ? La pose de ralentisseurs au sol ?! Le second passage s’annonçait également tranquille, mise à part un équipage annoncé en abandon. Par contre, heureusement sans incident, certaines voitures de course montent sur le CH en croyant que la route leur appartient après avoir passé un carrefour filtré par des militaires, alors qu’habite par-là, entre autre, une ex-pilote internationale attendant un heureux événement : l’autorisation d’une course commence par le respect des bordiers ! Il a même fallu envoyer un motard belge suite à un téléphone d’une riveraine. La fin arrivant à grand pas, la DC nous a alors signalé que l’équipage était en fait dans un talus, et bien qu’indemne, n’arrivant pas à remonter d’eux-mêmes sur la route, il fallait leur apporter assistance une fois la course terminée. Quelques instants plus tard, un autre concurrent est annoncé sur le toit non loin de là, mais le passage reste possible. Une fois l’ES finie, la route a été libérée par tronçons pour permettre l’intervention, puis j’ai rejoint la gare des Avants pour la réception du matériel, et récolter les impressions des commissaires, vis-à-vis des zones publics et des liaisons radios, pendant que mes adjoints ont récupéré le matériel et effectué le balayage de la route. A leur retour, nous avons tout chargé, averti le responsable que la zone du "toit" souillée d’huile n’avait pas pu être entièrement nettoyée (important car en zone de source), et j’ai libéré mes collègues, avant de refaire seul l’ES, trouvant alors à 23h, le lieu de la sortie de route grâce aux brèves marques dans les talus, découvrant ainsi, à l’aide d’une lampe de poche puissante, un bout de voiture caché dans les arbres à environ 80m (!) en contre bas… Fin d’une journée réussie par un dodo sans souper.

Comme notre ES était la plus éloignée et la dernière de la journée, nous avons convenu de retourner le matériel samedi matin à 8h, puis mon adjoint est allé rendre le bus. De là, j’ai rejoint la Super ES de Collonges pour donner un petit coup de mains pour les finitions, où au vu du vent nous n’avons pas installé les tentes du CH et du DES car rien pour les haubaner, et aider le Chef à la répartition des commissaires sur les postes. J’y ai également effectué ma mission spéciale. Adjoint aux côtés du Chef d’ES depuis son retour dans le milieu en 2011, on m’avait déplacé sur Bex en 2016, puis réintégré l’an dernier pour le remplacer suite à son absence. De là, une proposition a été faite afin de redonner un peu de sérénité à ces départs, qui étaient depuis quelques temps, mais surtout l’an passé, un peu, voire beaucoup hésitants, car les gestes n’étaient pas francs. Le poste est par principe tenu par un adjoint DC, mais au vu de la très bonne ambiance et du bon travail sur cette Super ES, le Directeur de Course m’a accordé sa confiance pour être le Starter officiel, une fonction bien spécifique sur une ES en boucle, puisqu’il faut donner les départs à la main en effectuant le compte à rebours, tout en surveillant le passage des concurrents déjà engagés, en tenant au maximum la cadence horaire, et devant impérativement, tout comme pour la 1ère ES d’un rallye, faire partir la 1ère historique et la 1ère moderne à l’heure. Une attribution à responsabilités que j’ai grandement appréciée, et qui, pour une 1ère, m’a laissé une excellente impression, confirmée par plusieurs retours d’équipages le samedi soir.

Ma prochaine édition pourrait donc bien être une copie conforme, mais avec probablement quelques petites adaptations. Un grand merci aux personnes qui m’ont apporté leur confiance pour ces 2 nouveaux défis, et à ceux qui ont collaboré avec moi à ces 2 réussites, d’un week-end mémorable !

www.rdch.ch
www.inforallye.ch
www.fia.com/events/european-rally-trophy/season-2018/euro...

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Prochaines participations :

Slalom de Romont – 16-17 juin
Slalom de Chamblon – 23-24 juin
Course de Côte de Massongex – 07-08 juillet

20.05.2018

Slalom de Bière 2018

Le Slalom de Bière s’annonçait moyen depuis quelques mois déjà. En effet, initialement prévu le 3e week-end de mai, il a été avancé au précédent, en plein dans… les Saints de Glace, avec encore bien en mémoire ceux de l’an passé à Bure…

Affiche Biere 2018.jpgSamedi matin, je retrouve l’entrée de la place principale, avec la gestion de la barrière donnant sur les parcs. Je suis accompagné d’un collègue très apprécié, avec qui j’ai rarement fonctionné. D’entrée de jeu, j’ai dû déplacer les barrières de la zone public comme modifiées par mes soins l’an passé, l’équipe du montage ne se souvenant plus comment j’avais procédé, tout en rajoutant une série de mini cônes personnels pour séparer la piste de l’accès au parc, car il a de moins en moins d’élément disponible pour s’éviter de mauvaises surprises. Pas de cône de réserve à portée de main, et le réchauffement climatique continu, car des maigres 20 bottes de paille de l’an passé, il n’en reste plus que 12 (!) pour toute la place, autant dire qu’il faudra être attentif aux contre-sens de plus en plus fréquents. Côté ciel, la journée s’annonce belle, la fin… mitigée. Côté intervention, deux pannes, l’une en manche sous conduite sur la place, et l’autre dans la ligne droite avant le poste, que nous avons pu mettre en sécurité sans moyen particulier. Après une démonstration de drift insérée durant une intervention sur le bas de la piste, je me suis déplacé pour voir ce que donnait les traces vis-à-vis du visu pour les pilotes, lorsqu’ils devront aller chercher les portes après ma chicane ; avec en plus des cônes également noircis, autant dire que ce n’est pas terrible… et cela c’est remarqué avec quelques pilotes hésitants. De là, pas grand-chose, mise-à-part un concurrent qui est revenu à contre-sens : pas étonnant, si ce n’est qu’il n’y en a eu qu’un de la journée… Au passage du drapeau vert de midi, il a quand même fallu arrêter la DC pour faire constater une erreur de montage des glissières provisoires, chose qui n’est malheureusement, et étonnamment pas une première. Un élément qui m’avait déjà titillé durant la matinée, et que je ne voulais pas laisser pour les manches courses : en pleine trajectoire de la première courbe, la jointure entre le Seroc béton et métal, est telle qu’en cas de sortie, la barrière pourrait faire tremplin, et la voiture s’envoler dans le public... Le camion a ainsi été appelé pour effectuer la modification au mieux, alors qu’ils étaient déjà à la cantine. Ailleurs, on a traité des traces d’huile et couru après les vaches, la journée prenant ainsi du retard, en se finissant avec l’approche de gros nuages gris, qui déverseront leurs flots quelques minutes seulement après l’apéro de fin de travail.

Dimanche, la pluie va faire son apparition de suite après un briefing raccourci, afin que chacun puisse préparer son couvert avant d’être mouillé. Pour ma part, tout en gardant l’esprit positif, car la journée va être longue, j’ai décidé de ne pas sortir la tonnelle, car un léger vent souffle également, et n’ayant pas la possibilité de la fixer car sur le béton, je me suis donc équipé en conséquence, avant qu’un couvert plus résistant et non utilisé me soit sympathiquement amené, ainsi qu’au poste suivant. Je vais par contre passer la journée seule, car mon collègue a dû s’occuper de son épouse suite à petit accident domestique. L’avantage malgré tout du lieu, c’est qu’il a toujours quelqu’un qui vient faire coucou par le parc, même quand il pleut. Avec la pluie, il fait sombre, j’ai donc essayé de mettre les cônes les plus propres à l’intérieur, mais la pluie est intense, et une 10aine de concurrents ne vont pas passer la chicane, dont j’avais laissé exprès un espace entre la porte et la botte afin de limiter la casse matériel, alors que certains d’entre eux, ont freiné au même endroit que si c’était sec… à quoi bon ? alors que l’adhérence est à la limite de chez limite. Sans compter ceux qui effectuent déjà des tests en manche sous conduite, avec des manœuvres pouvant être dangereuses, aussi bien pour le personnel de piste que pour les pilotes qui suivent. Ne serait-il pas venu le temps de ne plus chronométrer la 1ère manche essai, afin que certains pilotes se remémorent ce que veulent dire les termes "reconnaissance" et "essai" ? Car de plus, avec beaucoup de buée sur les vitres, il a eu durant la matinée plusieurs pilotes qui ont failli, ou se sont retrouvés à contre-sens… un élément assez rare le dimanche : bravo pour les reco, et merci les bottes de paille fantôme… L’après-midi, le ciel et la piste vont s’asséchés, et les sorties se multiplier, ce qui va entrainer l’annulation de la seconde manche course. Annulée également, la démo de drift, qui a connu un petit couac le samedi, heureusement sans trop de gravité, et qui espérons-le, ne laissera pas de séquelles psychologiques, mais une remise en question, car on constate un manque de marge et de préparation, voir une routine néfaste, dont certaines choses ont été corrigées dimanche matin… un peu tard. Pour ma part, c’était la 1ère fois je voyais une telle chose en vrai… et m’attendais à bien pire. Dans la semaine, l’ASS a d’ailleurs annoncé la création d’une commission "Drift", car les événements liés à cette discipline se multiplient en Suisse, comme une manche européenne l’an passé à Lignières. A noter également qu’il a fallu faire intervenir la sécurité, pour un privé qui faisait voler un drone pile poil au-dessus de la piste en suivant les voitures… tout en étant assis la tête en bas, dans une zone que j’ai déjà signalée comme non adéquate…

Très bon week-end malgré tout, et bonne remise dans le bain (c’est le cas de le dire…), en espérant que les propositions faites et appréciées en… 2015 (!), ainsi que les autres constats, soient rapidement revus et corrigés, afin d’éviter des accidents graves.

www.slalom-de-biere.ch

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Prochaines participations :

Rallye du Chablais – 01-02 juin
Slalom de Romont – 16-17 juin
Slalom de Chamblon – 23-24 juin

08.05.2018

Critérium Jurassien 2018

Le Critérium Jurassien, tout juste remis de son 40e, nous a réservé une surprise… Sans préavis, nous avons pris connaissance en même temps que les autres lors de la 1ère assemblée, que notre équipe allait être confrontée à un changement… Une situation qui me fait un peu penser à celle vécue en 2012, quand j’avais été parachuté de la même manière sur la grande de Courtemautruy - Les Enfers, mais cette fois-là, il y avait rupture de responsable d’ES.

Plaque Crité 2018.jpgBien que nous serons toujours sur Saignelégier, ma 45e manche du CSR verrai donc notre ES classique se transformer en Super ES, celle-là même qui m’avait vu fonctionner comme commissaire lors de mes 4 premiers Crité, avant qu’elle ne soit déplacée sur Delémont en 2009, d’abord aux Matériaux (Super ES de mongole…) où j’avais passé adjoint, puis en Zone Industrielle l’année suivante, où au vu des préparatifs qui ne m’avaient pas convenu sur ces 2 zones, j’avais souhaité repasser sur une ES classique, en m’intégrant ainsi auprès de mes collègues actuels. Sur le fond, avec le retour du centre du rallye à Saignelégier, on s’y attendait un peu, mais un préavis aurait été somme toute assez sympathique, car nous aurions aussi pu dire non... Et en discutant, des arrangements entre responsables d’ES auraient éventuellement pu être trouvés, en l’attribuant à ceux qui en ont l’habitude, car dans notre équipe, ce n’est pas vraiment le cas, mise à part moi qui ait pratiqué également au Chablais, mais sur des configurations bien différentes, et ne gardant pas un souvenir très motivant de celles du Crité, avec un gros soupçon que rien n’a changé… Il s’agira aussi d’effectuer un montage pour 1 seul passage (les centres commerciaux n’étant pas favorable à être bloqués le vendredi soir) correspondant de plus à l’ES 11, soit la dernière du rallye. Ce dernier perd donc 2 ES, quant à nous, nous allons devoir modifier nos habitudes ; les congés étant déjà posés, nous allons faire avec, et prévoir de profiter tout de même de la manifestation avant qu’elle ne finisse, mais d’entrée de jeu, la motivation en a pris un coup…

La veille des reco, nous avons préparé les cordes, avec quelques piquets et flèches directionnelles, alors que les éléments lourds ne sont pas mentionnés, et pourraient créer de mauvaises surprises aux équipages ; nous avons donc effectué quelques brefs marquages au sol. Pour ce qui est des postes de contrôles, le CH et l’AES ne sont pas comme indiqués dans le dossier, et posent notamment des problèmes d’accès et/ou de sécurité ; des "détails" logiques déjà signalés par le passé. Côté commissaires, espèce en voie de disparition, prêt à concurrencer les dinosaures de l’arc jurassien, le dernier SOS du nouveau responsable et de son adjoint a eu de l’effet, mais principalement en France (!), et pas encore assez, car il manque plusieurs CH et STOP, qui devront être couverts par des adjoints. De plus, pour éviter des rocades, la répartition a ainsi été faite, du coup, il n’y a pour l’heure aucun commissaire de prévu sur la Super ES, qui sera couverte par les voitures DC qui roulent devant. Dans le bénévolat, quand tu fais si, les uns rouspètent, quand tu fais ça, les autres s’y mettent. On ne pourra pas contenter tout le monde, mais peut-être faudrait-il se remettre en question et savoir pourquoi on est dans le milieu… triste situation…

Jeudi matin, passage par Bienne et son (enfin !) nouveau tunnel de déviation de la ville, qui m’a fait gagner 20 minutes pour aller jusqu’à Bassecourt, afin de prendre possession du bus comme de coutume chez Corbi, où il faut faire attention de ne rien oublier dans la voiture où habituellement tu as tout sous la main, puis chargement du matériel, dont la liste doit aussi probablement avoir 40 ans, idéal pour voir si les nouveaux responsables d’ES sont de bons éléments. En plus des tentes, extincteurs, panneaux de poste, piquets, gilets et autres, nous avons également chargé l’arche de départ, le panneau officiel, des publicités, et les gilets presse et DC, le tout à livrer à la halle de Saignelégier. Nous devions aussi prendre les cônes avec flash pour la zone d’arrivée, vu qu’elle est courte et bombée, malheureusement, 1 seul sur 4 fonctionnait. Après cela, l’après-midi étant fort bien entamée, nous n’avons pas fait grand-chose…

Affiche Crité 2018.jpgVendredi matin, nous avons réattaqué tout en douceur, car il est périlleux d’effectuer trop de montage dans le coin, vu qu’une bonne partie de l’ES est sur le chemin des fêtards de la capitale franc-montagnarde, qui aiment bien déplacer les choses.
L’après-midi, nous nous sommes inscrits sur l’ES 1 de Cornol, reprenant ainsi pour ma part, une fonction de simple commissaire sur un rallye, sans avoir été dans les responsables de l’ES en question, depuis le Valais en 2015, et au Crité en 2008. La responsable d’ES nous a prévu sur la zone des Rangiers, mais il y a eu pas mal de changements dû aux effectifs… Initialement à la Caquerelle avec un adjoint DC, le responsable commissaire m’avait mis au CH, mais la cheffe d’ES avait déjà prévu le coup avec quelqu’un d’autre. Durant le briefing, j’ai tout de même été muté sur la zone de la multi-chicane de la gravière de Cornol, demandant du monde pour l’installation des 22 balles rondes, que nous ne pourrions placer qu’à la fermeture de route, tout en ayant des passages de bus postaux après cette dernière. Avant cela, ayant le bus de notre ES, j’ai livré le matériel du STOP car tout près, en les aidant à monter la tente. En plus des balles, il a fallu délimiter quelque peu les bordures avec des toblerones, mais également des cônes trouvés sur place, afin que les équipages n’aillent pas rouler dans les parties très sales. Au passage du responsable sécurité, tout étant en place, ne restait que quelques banderolages à compléter. Si quelques-uns se sont fait surprendre à ré-accélérer en milieu de zone car plus écartée, avant une dernière partie à nouveau rapprochée, rien à déclarer, si ce n’est une petite averse en fin de montage, et une en milieu d’ES. Fin de journée en démontant le tout, reprise du matériel du STOP, et retour sur Saignelégier, où nous devrons encore récupérer des panneaux de danger venant de l’ES 2, car nous n’en avons aucun.

Samedi matin, nous attaquons enfin les choses sérieuses sur la Super ES, y.c. la pose des balles rondes et le retrait d’une clôture avec l’agriculteur. Il n’y a pas énormément à faire, mais il y aura probablement pas mal de public, néanmoins la zone est plus agréable à traiter qu’à Delémont. Après la pause de midi, prise des radios, et pose d’avis sur les pare-brises de voitures parquées au DES, et en bord de route sur les 1ers 200m (aucun signal LCR n’ayant été installé), qui pourraient créées pas mal de soucis si elles restent ainsi… Au briefing, nous n’avons que 4 commissaires, plus les 3 qui nous aident chaque année au montage, soit 2 postes commissaires sur 7, ainsi que les 3 tables, renforcées par les compagnes des responsables commissaires. S’ajoutent 3 gestionnaires de l’ES de Cornol venus en renfort, et les 4 premières voitures DC qui compléteront les autres postes. Pour ma part, je serai au DES pour aligner les voitures et effectuer le contrôle d’équipement, alors que l’habituel membre du comité fera office de Starter en étant plus en avant, afin de voir arriver ceux qui sont déjà dans la boucle. Avant cela, à l’heure de fermeture, donc avant l’arrivée des voitures officielles, j’ai effectué la fermeture totale de l’ES, y.c. devant 3 commerces de boissons, le rajout de 2 banderolages, le balisage de 3 voitures encore parquées en bord d’ES, et la pose du flash entre l’AES et la STOP ; le tout, soit 1km300 en… 1h !
Durant l’épreuve, tout c’est bien passé, mise à part des soucis de chronométrage dont nous n’avons pas vraiment été mis au courant, et quelques gestions de public dû au sous-effectif. Dès la fin de l’ES, j’en ai fait le tour pour ramasser la totalité du matériel entassé par les postes, et le mini balayage de seulement 2 endroits, grâce à la parfaite gestion des balles protégeant les cordes, qui nous avaient données pas mal de travail l’an passé. Et à ce sujet, on attend toujours des solutions qui soient efficaces, et non dangereuses, pour l’ensemble des ES, car les cordes ne servent pas seulement à nous éviter du balayage, mais également à protéger les terrains (que certains n’hésitent pas à attaquer des 4 (!) roues…), et à permettre aux viennent-ensuite de ne pas s’envoyer en l’air.

Dimanche, remise en place de la clôture, récupération du matériel que nous avions livré à la DC et à la halle principale, puis déchargement complet et dépose du bus, avant un retour un peu plus tard qu’habituellement, avec la satisfaction d’une mission parfaitement effectuée pour notre part, mais à nouveau une gestion de Super ES au Crité qui ne m’a pas enthousiasmé, souhaitant donc revenir sur une ES classique, malgré que cela demandera plus de travail.

Même si le Crité est différent des autres, et qu’il n’a pas vraiment l’envie de s’aligner, il aura toujours été correct avec nous, et ce n’est pas pour rien, que nous, contrairement à d’autres, sommes toujours à ses côtés : MERCI Gérald !

www.criterium-jurassien.ch
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Prochaines participations :

Slalom de Bière – 12-13 mai
Rallye du Chablais – 01-02 juin
Slalom de Romont – 16-17 juin