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18.03.2018

Cours Commissaires Piste et Spécialisation Rallye 2018

Comme de coutume, les cours commissaires se sont déroulés en février et en mars. Pour la 3e année consécutive, j’y ai pris part aux 2 comme instructeur. 

Pour le cours piste, ce sont une petite 40aine de commissaires qui se sont retrouvés à Savigny, pour débuter, valider, ou renouveler leur licence. Depuis 2 ans avec l'équipe de la "Théorie générale et signalisation", on m'a demandé de rejoindre l'exercice pratique du cours "Radio", qui a une nouvelle fois changé. Si sa mise en pratique, bien que devant encore évoluée, semble avoir convenu à ses initiateurs, elle ne m’a pas vraiment enthousiasmée. Le pourquoi est un peu difficile à retranscrire, et cela fait depuis le lendemain du cours, soit tout juste 1 mois, que je passe mon temps à écrire et modifier mon ressenti ci-après… Le développement même du cours m’a toujours interpellé, la base étant bonne pour les nouveaux, mais pas adaptée et assez active pour les renouvelants. Un constat déjà fait sur le blog il y a… 10 ans, lors de ma toute première note sur le milieu.
Si à ce jour on essaye d’améliorer les communications radio, on a tendance à oublier que c’est l’ensemble de l’intervention que l’on doit instruire et développer, afin que chacun sache quoi faire et quand, aussi bien au poste même, qu’au précédent et qu’au suivant, et cela on en parle pas du tout. La gestion de poste et de piste, celle-là même que la pratique sur la piste du L2 avait introduite, et que l’on souhaitait développer cette année avec plus d’interaction, a été supprimée, et remplacée pour un exercice radio que l’on dit nouveau, mais qui en fait, est juste une copie de ce qui se faisait avant, mais en plus petit groupe… à quoi bon ? Pour ma part, je suis un des instructeurs qui n’est pas DC, mais qui a le plus de pratique pure et de visu sur les faits durant toute l’année, mais on ne tient pas compte de mes visions. Je me demande donc si je dois faire le poing dans la poche, afin de continuer pour soutenir les commissaires, ou alors me retirer de ce cours, qui pour moi fait fausse route, et dont on ne connait pas la réalité et les besoins du terrain. Et au vu de l’exercice de cette année, où d’un groupe à l’autre on m’a remonté que les lignes conductrices avaient divergé, il y a des choses essentielles, que j’ai déjà fait remarquer aux organisateurs, m’enfin... Vivement le début des manifestations que je puisse oublier cet épisode. Malgré cela, j'ai eu beaucoup de plaisir à côtoyer nouveaux et anciens commissaires, avec qui les échanges ont été excellents. 

Pour le cours de spécialisation rallye de Gollion, l’instruction est à la gestion des tables, c’est-à-dire les postes qui doivent effectuer les inscriptions dans les carnets des équipages. Cette année, nous avons décidé de ne faire qu’une seule classe, contre deux habituellement, au vu du nombre d’inscriptions, même si la moitié d’entre elles ne nous sont parvenues que la dernière semaine (!). La classe m’a ainsi été confiée, et certains instructeurs ne sont venus que pour l’exercice de l’après-midi. Avec 26 commissaires inscrits, seuls 20 ont participé. Pour la pratique sur le terrain, nous avons conservé les 2 ES différentes, étant donné que la classe des responsables d’ES comprenait 10 personnes, mais en supprimant le poste sécurité. Si la mise en route en classe a été comme souvent un peu difficile, l’exercice de l’après-midi a rassuré tout le monde, avec le soulagement d’avoir complété son bagage, et le fait d’avoir eu peu de participation a été un avantage, puisque chacun a pu pratiquer un peu plus d’habituellement. De ce fait, je vais encore effectuer cette année quelques retouches à la présentation du matin, afin que les commissaires s’identifient mieux à leur fonction, et non parfois à celle d’être un navigateur. Un cours qui s’est très bien passé, et qui me convient bien. Seul retour négatif, certains pilotes du cours navigateur effectué en parallèle, n’ont une nouvelle fois pas vraiment compris l’esprit du cours, ce qui demande des remises en état, et la réception de réclamations… Il serait dommage que l’exercice en plein air se transforme en un parcours à pied dans les couloirs du bâtiment, mais au moins les membres du cours AOR seraient à l’abri.

A noter dans les nouveautés, que depuis l’an passé, il était inscrit, que sur les 4 jours minimum de courses reconnues à faire pour l’obtention de la licence, 2 devaient être effectués en Suisse. Depuis 2018, tout a été mis à niveau, et c’est dans tous les cas un minimum de 4 jours en Suisse qui doit être effectué.
Au niveau des carnets, la case « voiture précédente » pourrait disparaitre complètement. Fort dommage, car cela constituait un complément sécurité apprécié. Pour ce qui est des départs volés, malgré l’évolution des pénalités (1er 10’’, 2e 1’, 3e 3’), le temps ajouté par le STOP sera toujours de 10 secondes, et c’est le bureau des calculs qui l’adaptera s’il s’agit d’une récidive. Et si on revenait en arrière ? et que cela soit toujours le bureau des calculs qui s’en occupe, sur avis des chronos du DES, afin de respecter les fonctions : les commissaires constatent, la DC pénalise.

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Prochaines participations :

Démonstration d’Orsières – 24 mars
Tour du Léman Juniors – 2 avril
Grand Prix Valloton – 8 avril
Critérium Jurassien – 13-14 avril