26.09.2019
Course de Côte Châtel-St-Denis - Les Paccots 2019
La Course de Côte de Châtel-St-Denis - Les Paccots est ma 12e édition, un petit retard par rapport aux autres, étant donné qu’elle est parfois en cumul avec le début du Championnat Suisse de hockey sur glace. Cette année ce n’est pas le cas, bien qu’il y ait le samedi soir un match de Coupe de Suisse de 3e ligue, pour lequel j’ai annoncé ne pas être là, et qui de plus a été renvoyé…
Samedi, le rendez-vous est à 11h pour un repas en commun, et au grand bonheur, la météo est avec nous, et avec la température s’il vous plait ! Mais avant d’arriver, première surprise, certains postes ont été modifiés, voire supprimé pour l’un d’eux ; l’ASS n’aurait pas les mêmes plans que l’organisateur... Etant la seule course où je n’ai pas de poste fixe, j’en avais proposé deux si libre, mais l’on m’a mis sur un autre, soit le 14 à la fontaine, le freinage au bout de la ligne droite du milieu du parcours, un poste que j’avais déjà couvert en 2008, mais pour l’édition moto, où je ne m’étais d’ailleurs pas senti très à l’aise, au vu des conséquences en cas de chute. Seconde surprise, un drapeau rouge a été instauré au poste 9, soit à l’entrée du 1er "S", et malgré que j’ai relancé cet été des discutions pour intégrer, ou réintégrer des postes intermédiaires sur les manches du CSS et du CSM, je ne trouve pourtant pas la chose idéale ici. Dans mes réflexions de ces dernières années, c’est en effet la seule course où je n'en aurai pas mis, tout d’abord parce qu'elle est courte, le nombre de véhicules à drapeauter n’étant que de 3, au pire 4. Ce qui me dérange un peu sur la décision de cette année, c’est pour, si j’ai bien compris, éviter un sur-incident comme il y aurait eu l’an passé, sauf qu’un rouge comme on le conçoit actuellement n’est pas pour protéger un poste proprement dit, mais pour, en plus de lancer d’éventuels véhicules de secours, protéger un secteur entier, vis-à-vis des pilotes et des intervenants, afin de limiter le nombre de véhicule à ralentir au double jaune sur l’incident même. De plus, le poste 9 n’est pas du tout dans le champ de vision directe des pilotes, caché par la végétation et par une balle ronde, et dans un contre-jour en entrée de forêt, le poste 8 ayant été de plus rabaissé. Pour rappel, lorsqu’en 2009 j’étais justement à ce poste, et que j’avais eu une voiture qui s’était littéralement écrasée dans la glissière, et qu’une heure plus tard, une formule avait fait de même en passant par-dessus pour finir dans la forêt, les suivants avaient parfaitement respecté la signalisation, malgré une vitesse élevée. Loin de là l’envie de tirer sur l’ambulance, mais ne cherchons pas des solutions express juste parce que certains ne se comportent pas correctement, il faut bien analyser les avantages et les inconvénients, ainsi que le pourquoi. A côté de cela, plus inquiétant, le fait que le responsable commissaires donne lors du briefing, des instructions largement dépassées, voire fausses, sur la pré-signalisation...
En poste, je suis avec une collègue qui n’était pas sur les listes… (moi malgré une inscription claire, on m’a téléphoné pour me demander quel(s) jour(s) je venais…), et comme les effectifs étaient bons, elle a demandé à venir avec moi, qui suis en poste avec le commissaire tessinois ; un gars apparemment pas très joyeux d’avoir quelqu’un avec soi, qui a pour habitude de tout faire seul, même s’il est accompagné, tout en s’exprimant très difficilement en français. Juste avant le passage du drapeau rouge, l’adjoint est venu nous voir pour déplacer quelqu’un au 17, enfin… au 16b, soit le poste qui avait justement été supprimé (…). Bien que c’était un des postes que j’avais demandé, on a laissé y aller le tessinois, car nos voitures étaient dans un chemin bien plus loin, et lui venait d’arriver et n’avait encore rien sorti de la voiture. L’après-midi va bien se passer, malgré que le poste soit à la limite de l’ombre, du fait que le soleil longe la cime des sapins, l’herbe restant ainsi humide. Un endroit très rapide, avec un léger gauche, suivi d’un gauche plus marqué avec une déformation de la route à la corde avant l’épingle, dont il faut anticiper le freinage, ou en tout cas soulager avant même le premier, parce que le lendemain… "y’en a qu’ont essayé… y ont eu des problèmes…". La fin de journée s’est poursuivie par la traditionnelle soirée fondue.
Dimanche matin, nous nous sommes fait réveiller par la, là aussi, traditionnelle ventilation bruyante et glaciale des abris PCi à 4h, soit quelques heures seulement après l’incursion peu discrète des motards de la démonstration de Stunt, venus dérober des matelas sans se poser la question si des objets sensibles s’y trouvaient, comme des lunettes… Ce logement n’accueillait que 8 commissaires, peut-être est-il venu le temps de trouver une autre solution. Côté piste, il semble qu’il fasse moins humide que la veille, mais le soleil mettra du temps à venir. Nous avons tout de même passé une manche entière sur la butte de l’autre côté de la piste afin de nous réchauffer un peu. Avant cela, nous avons eu notre G.I. Joe du week-end, soit la 1ère voiture du Championnat Suisse Juniors, qui s’est dit que ça passait à fond… et bien on a compris avant lui que non, et… il a eu des problèmes… puisqu’il s’est fait complètement déporté sur la seconde courbe, a plus que mordu le talus, s’envolant à travers la piste, et s’immobilisant dans la glissière de l’épingle. Ce fût notre seule intervention du week-end, et elle était, même de loin, joliment impressionnante.
Fin d’une nouvelle saison Côte dont la dernière manche manquée en Romandie était ici justement en 2016.
www.ecuriedeslions.ch
*** *** ***
Prochaines manifestations :
Slalom de Drognens – à suivre…
Fête de la Châtaigne Fully (circulation) – 12 et 13 octobre
Rallye Int. du Valais – 17 au 19 octobre
21:14 Écrit par JF dans Commissaire de piste | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
Les commentaires sont fermés.