08.08.2023
Tour des Stations 2023
Après avoir atteint l’Everest, soit un dénivelé de +8’848 m pour le grand parcours de 242 km, le Tour des Stations a ouvert 2 nouveaux tracés aux mordus d’endurance cycliste : les Ultimates de 1’000 km et de 555 km.
Si ces nouveaux parcours, débutant respectivement le mardi et le jeudi avec arrivée dès le vendredi aux 1ères heures, ne demandaient pas de renfort au niveau du dispositif de sécurité de base, j’ai été donné un coup de mains le jeudi en fin de journée. En effet, l’organisateur avait besoin d’aide pour la distribution des dossards, et comme je connais la responsable, je me suis dit pourquoi pas. La chose est nouvellement cette année à Verbier, soit tout centralisé sur le site d’arrivée. Notre nombre étant restreint, et le retrait des dossards moins élevé que prévu en ce premier jour, j’y suis retourné le vendredi après-midi, où je suis arrivé en évitant tout juste la pluie, mais le début de soirée s’est fait copieusement arroser avec arrivée du brouillard. Autant dire que sous tente avec les accès ouverts, il ne faisait pas très chaud, et si la veste avait été prévue, ma cicatrice au doigt de la Berra 2013 n'a pas trop appréciée... Le bémol a par contre été la circulation du site, puisqu’un chassé-croisé en espace réduit entre concurrents, visiteurs, et course des enfants n’a pas facilité le travail sous tente.
Samedi, gros dilemme pour s’habiller car il fait froid : mode patinoire ou mode Crité ?... J’ai opté pour le premier, tout en prenant avec moi le second au cas où. Je suis à nouveau sous les ordres directs du chef sécurité, dont j’ai fait connaissance il y a maintenant 10 ans, avec une 12aine de collaborations. Comme chaque année ici, il me réserve un endroit particulier, et il s’agira cette fois d’un carrefour très fréquenté dans la station de Nendaz, soit la route d’accès à Siviez, débouchant sur une épingle avec perte de priorité, directionnel à gauche, et en parallèle, un accès serré à un gros hameau, sans oublier les bus qui font demi-tour à travers le carrefour. Sur place à 9h, le soleil est présent, mais il ne fait que 13°C, avec encore de gros nuages passagers. Les premiers coureurs arriveront à 9h45, sur ce secteur étant le 1er à réunir à nouveau l’ensemble des 4 catégories (74, 133, 185 et 242 km), ainsi que les derniers participants de l’Ultimate. Je suis aidé par 2 personnes d’un groupe de la région, mais la collaboration n’est pas évidente, car même en les guidant, ils se sont placés trop loin, et les gestes aux voitures sont plutôt « ralentissez » que « arrêtez-vous », il a donc fallu avoir l’œil partout, et c’était assez compliqué, car craignant toujours un malentendu. J’ai ainsi sifflé chaque arrivée, non pas pour avertir les concurrents, car pas trop rapide ici, mais bel et bien pour sensibiliser les aides. A 11h, la chaleur revient, puis repart à 13h. Juste avant, je profite de la présence d’un motard des escortes pour qu’il me remplace quelques 10aines de secondes, histoire d’aller à la voiture pour me crémer, mettre du ravitaillement dans les poches, et une boisson supplémentaire dans l’ornement florale en face de moi ; dans ces circonstances et ce genre de poste, un bref retrait pouvant déjà provoquer des soucis, une pause proprement dite n’est donc pas faisable.
A 14h, les aides ont fini leur mission, et je suis ainsi resté seul jusqu’à la fin. Et là, j’ai bien senti la chaleur, non seulement du soleil, y.c. par les chaussures sur le bitume, mais de la circulation, arrivant assez vite malgré la signalisation avancée, poursuivant donc sifflet en bouche, tel un gendarme à St-Tropez, mais sans le carnage final :-) Autant dire que tant que tu n’y es pas, tu ne peux pas prédire ce à quoi tu vas être confronté en regardant un carrefour sur Google Map. De plus, j’ai eu une quantité inhabituelle de mauvais comportements, et il a fallu à 6 (!!) reprises, se mettre devant un véhicule afin qu’il arrête d’avancer, dont 2 (!) avec les mains et la palette sur le capot : a-hu-ri-ssant ! Sans compter une personne d’un certain âge en VTT, en mode « il veut quoi celui-là avec ses paroles, ses gestes, et son panneau « STOP » ? », et qui a bien failli finir son séjour touristique à l’hôpital, et/ou au poste de police, s’il avait heurté quelqu’un. Pour les contestataires, pour ne pas dire les malhonnêtes, il y avait l’option : « Vous avez vu les caméras juste au-dessus de vous ? Vous voulez qu’on contrôle ? » : ça calme... Ou alors dans ton dos, ceux qui veulent tourner sans indicateur, s’impatientant, et même klaxonnant (forcément ta voiture électrique je ne l’entends pas…), et du coup aller faire toc-toc contre le phare, puis dire : « Votre clignotant ne fonctionne pas, il faudra le faire réparer » : et subitement ça se sent tout con… A 16h, baisse à la fois de la température avec le retour de la bise, et du régime des passages, avant un retour en force juste avant 17h, horaire initial de fin reçu, mais je savais d’office que je devais rester plus longtemps, vu l’importance du lieu, et que le chef sécurité n’avait pas encore passé. Ce sera chose faite à 17h30, me demandant de rester jusqu’à 18h. De là, les passages étant plus clairsemés, j’ai récupéré ma signalisation personnelle, et j’ai quitté les lieux vers 18h20, au terme d’une fin de semaine bien remplie et pleinement réussie !
Je n’aurai eu que 2 manifestations cyclistes cette année, contre 3 habituellement, mais suite à la reprise du hockey sur glace, que je peux difficilement manquer vu mes responsabilités, ce qui m’empêchera de faire l’entier des Paccots, une 3e est tout de même prévue, cette fois non pas comme signaleur, mais commissaire.
www.tourdesstations.ch
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Prochaines participations :
19-20.08 – CCôte St-Ursanne - Les Rangiers
09-10.09 – Bergrennen Gurnigel
15-16.09 – CE Downhill VTT Verbier
17.09 – CCôte Châtel-St-Denis - Les Paccots
20:49 Écrit par JF dans Commissaire de piste | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
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