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02.09.2019

Course de Côte Inter. St-Ursanne - Les Rangiers 2019

Ma 15e participation à la Course de Côte International de St-Ursanne - Les Rangiers, la 3e comme responsable du secteur 6 de la Combe, s’annonçait belle, mais avec des orages le dimanche après-midi. A noter que l’affiche de cette édition rend hommage aux commissaires de piste, "piliers" de la manifestation.

Arrivé vendredi, passage sur mon poste pour voir comment la zone de camping a été faite (où le paysan a apparemment autorisé un peu plus que ce que la sécurité limiterait… avec des piquets facilement déplaçable), et mettre les barrières pour éviter que des voitures viennent se parquer du côté où les officiels mettent la leur, ainsi qu’un petit tour dans les parcs, alors que les vérifications techniques sont comme l’an passé déjà terminées. Je devais également transmettre une coupe à un pilote suisse-alémanique parti d’Anzère avant les résultats.

Affiche Rangiers 2019.jpgSamedi, le réveil somme à 3h45 après une nuit dont le sommeil a été difficile à venir. Le rendez-vous est comme de coutume à la Caquerelle entre 4h30 et 5h, où je touche le dossier sécurité ainsi que la liste de mes commissaires que je dois répartir sur mon secteur. A noter, que suite à ma demande, elle m’a déjà été envoyée en début de semaine, permettant de savoir à quoi s’attendre. Sur les 7 postes, 5 sont occupés par des habitués, ne reste qu’à combler les 2 autres, et j’ai assez de personnes pour le faire, il faut juste gérer ceux qui sont inscrits seul pour les placer. Après distribution du matériel (badges, drapeaux, radios, ainsi que gilets et cornets pique-nique), nous rejoignons le poste, où nous aurons un véhicule DC et une ambulance. Sauf que ces derniers ont un véhicule supplémentaire, nous devons donc déplacer les nôtres comme on peut pour leur faire de la place, car plus haut, des minibus ont été posés pendant la nuit, réduisant ainsi notre espace… En face du poste, en bout de zone camping, des voitures de drift, qui animeront les pauses et interruptions ; il a donc fallu leur donner quelques instructions pour qu’ils se placent correctement sans être en danger. Côté piste, la jonction du bitume refait l’an passé avec celle de cette année, est pile à notre hauteur : la différence de grippe est déjà bien marquée en y frottant le pied. Par contre la petite place devant notre poste comporte toujours 2 trous qui rendent délicat la mise en sécurité ou le "tournage" des voitures basses. Durant la compétition, des motards tout terrain sont arrivés depuis les prés derrière le camping, s’engageant dans l’échappatoire sans rien demander, et un peu surpris, on leur a très vite fait comprendre qu’il fallait s’en aller car en zone dangereuse, sauf que… ils n’ont pas trop apprécié et n’ont pas bougé, s’avérant être une autre démo prévue derrière notre poste en face de la zone public, dont personne n’était au courant… Le retour que l’on nous a fait, est qu’ils pouvaient faire ce qu’ils veulent car hors parcours… Mouais… sauf que selon comme ils tournent, pas sûr qu’ils ne soient invisible de la piste, et en plus pour nous, la cata pour entendre non seulement les radios, mais également les voitures, car nous n’avons pas de visuel sur la sortie de la forêt ni sur la première épingle du Petit Susten, et le travail à l’oreille y est très important, sans compter que le bruit des motos en quasi continu nous a très vite taper sur le système.
Pour revenir à la compétition elle-même, les formules ont été lancées bien plus espacées, le temps a ainsi semblé être longuet, mais cela a évité des gênés lors de plusieurs têtes à queue au Petit Susten. Longuet également, la re-descente des séries, car les véhicules n’étaient semblerait-il pas prêts de suite, malgré la présence de démo pour clore les séries justement. Un pilote nous a tout de même fait un poil peur, lorsqu’il est sorti les 4 roues dans l’herbe, et revenant sur le bitume juste avant le chemin, craignant ainsi un mouvement brusque qui l’aurait soit envoyé en semi-frontal dans les pneus, soit contre notre poste... occasion de rappeler au dépanneur du TCS que tout peut arriver, et que rester assis en voyant cela n’est pas une bonne idée. Au final, alors que la pluie non prévue s’est invitée, nous avons pu faire en sorte que les motards ne roulent pas pendant les manches courses du lendemain mais uniquement dans les coupures ; un précieux soulagement. Après le drapeau vert, récupération des radios, que j’ai retourné au responsable pour la mise en charge, et durant le souper, j’ai touché les carnets d’activité, les prix souvenirs et les défraiements pour mon équipe.

Dimanche, présence en poste à 6h, afin que je puisse livrer les radios pour ceux de mon secteur, que j’ai évidemment dû aller chercher avant cela. A mon retour, je constate un campement de jeunes au bout de la zone dangereuse, nous les avons réveillés et donné 10 minutes pour s’en aller ; je pense qu’il est temps que je fasse quelques affiches personnelles pour cette zone, vu qu’il n’y a rien et qu’il y a des abus. Dès l’arrivée du soleil, il fait très chaud. La journée chez nous (contrairement à plus bas) sera assez calme, sans drapeau jaune et seulement 3 drapeaux rouges ; durant l’un d’eux, un pilote de formule évoluant pour la 1ère fois ici, nous a fait part de son plaisir d’évoluer sur une telle piste, alors que nous lui avons prêté un parapluie pour se protéger du soleil en attendant sa re-descente. Un autre novice des lieux, lui pilote de rallye, n’a pas hésité à faire demi-tour et marche arrière plein gaz dans la terre pour se mettre en attente, un bleu quoi… :-) Il a donc fallu nettoyer ses pneus pour ne pas qu’il nous en mette partout. Un pilote nous a aussi fait une petite frayeur, en mordant l’herbe à la corde du bord droite, mais contrairement à d’autre y est resté, et a ainsi frôlé de très très prêt les pneus protégeant la glissière à 90°… autant dire que nous avons tous serré les dents… Côté attente, nous avons eu l’occasion, avec l’adjoint DC du poste, de gérer l’équipe des 7 drifteurs avec une session de 5 montées enchaînées sur la partie du Petit Susten, en plus des sorties qu’ils ont faites à chaque fin de série, en complément des démos effectuant elles l’entier du parcours. Après le drapeau vert, récupération du matériel pour le retourner au responsable. La pluie quant-à-elle n’a pas montré le bout de son nez, mise à part sur la région du Nord Vaudois en rentrant, car oui, après un week-end tout de même fatiguant, j’ai préféré passer par ce côté-là pour le retour, que de passer par la semi-autoroute A16, qui t’endors rien que d’y penser…

www.rangiers.ch

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Prochaines manifestations :

Alpine Challenge by RdCh – à suivre…
CCôte Châtel-St-Denis - Les Paccots – 14 et 15 septembre
Slalom de Drognens – 21 et 22 septembre

13.08.2019

Cyclosportive - Caisses à savon Champéry 2019

CyclosportiveVS.pngLe 1er août devait être ma 4e manifestation cycliste de la saison, malheureu- sement, cette 5e participation à la Cyclosportive des Vins du Valais a été un échec ! Mon contact s’étant retiré du comité, j’ai écrit à l’organisation début mai pour m’annoncer. Comme aucun retour n’est venu, j’ai mis un message à un des responsables sécurité. A la mise en ligne tardive des inscriptions pour les bénévoles, toujours rien… je me suis donc inscrit par ce biais. Le samedi précédent, soit que 3 jours et demi avant, on me contacte par téléphone en me parlant d’une zone de ravitaillement, sans plus de détail (surveillance, circulation,… ?),  mais étant occupé sur une Course de Côte, j’ai demandé à ce que l’on me donne les infos par message. Mercredi soir, veille de la manifestation, aucun e-mail, aucun SMS… Le nouveau comité a encore du boulot…

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Le 10 août, 3e participation à la course de Caisses à Savon de Champéry, qui m’a bien changé les idées, après une intervention pas commune la veille. Une petite manif sympathique qui mériterait un peu plus de participants, même si cette année on a presque gagné 10 personnes sur juste pas 30.

Logo Champéry jaune.jpgJe suis au même endroit, soit le grand virage du restaurant, mais qui ne le sera pas cette année. En effet, l’arrivée a été mutée de la place de la télécabine à la place de l’église, devant l’office du tourisme, modifiant ainsi la moitié du parcours. Chez moi donc, avec 2 collègues, ils passeront dès lors tout droit, pour s’engouffrer dans la rue étroite et rectiligne du village. Autre petit changement, mon tout droit sera très différent, car en sortie d’une bonne pente, il faudra passer une compression finement courbée qui remonte légèrement, où nous pousserons les plus petits en cas de besoin, pour les relancer sur un faux plat suivi d’une inclinaison plus importante. Une des parties les plus techniques du parcours a ainsi laissé sa place à une des plus rapides, dont la vision est assez sympa. Si la pluie s’est arrêtée une fois le montage de la piste effectuée, soit la protection des angles vifs des murs et autres éléments avec des bottes de paille, ainsi que la pose de barrières pour la route ou les trottoirs, la journée s’est disputée en dessous du brouillard, sans qu’il ne fasse trop frais. Au final, les bordiers du haut de la station ont été gérés assez rapidement sur une distance plus courte, les commerçants de la rue sont ravis, et le passage de la compression s’est bien passé, donc vivement la prochaine édition.

rddm.ch/gpchampery

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Prochaines manifestations :

CCôte St-Ursanne - Les Rangiers – 17 et 18 août
Alpine Challenge by RdCh – 23 au 25 août
CCôte Châtel-St-Denis - Les Paccots – 14 et 15 septembre

08.08.2019

Course de Côte Ayent - Anzère 2019

Cette année, pour ma 15e Course de Côte Ayent - Anzère, peu de chance d’avoir du brouillard. Du moins… c’est ce que l’on se disait au début d’une nouvelle semaine caniculaire. Puis… orages et chute des températures ont été annoncées, et auront fait non seulement transpirer certains parcs concurrents inondés vendredi soir, mais également transpirer la végétation du lieu. Si cette dernière en avait bien besoin, organisateur, pilotes, et bien évidemment officiels de terrain, espéraient mieux.

Affiche Anzere 2018.jpgSamedi, à notre bonne surprise, le ciel est un peu moutonneux, mais aucune trace de notre ennemi juré de la région, malgré l’orage de la veille. Sauf que la pluie prévue en milieu de journée et pour le lendemain n’inspire rien de bon. Au poste 11, et placé là à l’époque par notre ancien responsable commissaire, suite à la spécificité de ce poste intermédiaire (qui ne l’est plus vraiment depuis quelques années, et dont certains pilotes le regrettent également), le bitume a été refait cette fois sur toute la zone ; fini donc la cassure en face des chalets du haut. Tout part donc assez bien, sauf que quand ce n’est pas le brouillard, ce sont les transmissions, voire le chronométrage qui pose problème. Et cette année nous sommes chanceux, nous avons eu les deux, nous bloquant respectivement pendant 20 et 30 minutes. Autant dire que la pause de midi a été supprimée, car il a eu de plus quelques dépannages. Prévue plus vite, la pluie n’a fait son apparition qu’en fin de journée pour la 3e manche essai, dont celle des formules a été remise au lendemain. Pour le reste, mise à part 2 incidents juste plus haut, où il fallait être prêt au cas où, calme plat.

Dimanche, il a plu durant la nuit, et au réveil… bonjour la grisaille. Aux vues des prévisions de milieu de semaine, ce n’est pas vraiment une surprise, et la matinée a été particulièrement perturbée, et même plus que d’habitude. A la 1ère descente des voitures, petit visuel humoristique pour les pilotes car "à voir" ils ne sont pas tous prêts à prendre la piste, histoire de leur montrer que nous sommes tous dans la même purée de pois. Si les manches course ont débuté, elles ont été interrompues à de multiples reprises, dont une assez longue, avec de plus, des traverses d’eau qu’il a fallu canaliser dans les grilles avec les moyens du bord ; étonnant tout de même qu’avec un nouveau revêtement, l’on n’ait pas fait attention à assurer un écoulement correct. Autre grosse gêne, les lignes blanches sont ultra glissantes ; pourquoi n’a-t-on pas retardé leur renouvellement ? Le dernier essai des formules a été supprimé, tout le monde remontant à la queue leu leu dans un brouillard des plus serré. Et alors qu’ils effectuaient leur 1ère manche course dès 12h15 (!), avec enfin une visibilité standard, une sortie de route avec un gros nettoyage a causé une interruption d’1h30. Du coup, la 3e manche course a logiquement été supprimée. En fin de journée, nouvelle sortie de route, là aussi une formule, et au même endroit. Touché à un bras, le doyen de la course, qui a passé 80 ans, a été hospitalisé en se faisant héliporté. Ayant donné un coup de mains pour les manœuvres sur la place de pose, j’en ai profité entre deux pour discuter avec le pilote, pour en savoir un peu plus sur cette machine bimoteur devenue obligatoire à toute société exploitante, notamment concernant son utilisation prioritaire et sa maniabilité. Pour le reste, mise à part un nouveau week-end avec des liaisons radios limites qui commencent à bien faire… calme plat.

Si la DC trouve toujours plus utile des drapeaux bleus que des rouges, le comité a lui amélioré plusieurs choses l’an passé suite à une entrevue, et particulièrement au niveau logement. Reste l’aspect matériel, dont plusieurs collègues n’étaient à nouveau pas très contents. Si cette organisation est l’une de celles qui met à disposition le plus de chose, c’est aussi un inconvénient vis-à-vis de nos voitures qui ne sont pas des utilitaires, et de plus n’aimant pas forcément les choses sales et détrempées, à prendre sur une zone qui n’est pas des plus pratique ni le samedi matin, ni le dimanche soir. La demande était ainsi : nous occuper des éléments de sécurité, soit les 2 extincteurs, les drapeaux et la caisse du petit matériel (remplie à 10%), et que le reste soit déposé sur poste, comme cela se fait ailleurs avec bien moins de matériel, soit les 2 balais, les 2 gros bidons d’absorbant, la pelle, la fourche, voire même, une grosse souffleuse : demande apparemment refusée ! De là, doit-on laisser au local matériel notre collègue, ainsi que notre matériel personnel pour pouvoir prendre le reste ?... Il ne faudrait pas oublier que même si les effectifs sont régulièrement complets ici, certains commissaires n’y viennent plus suite à un manque de considérations diverses, qui pénalisent de plus d’autres organisateurs. Je ne sais pas si certaines décisions sont prises par les personnes qui devraient les prendre, mais on disait tout va bien, et des changements nécessaires ont eu lieu malgré tout, comme quoi... On espère voir la suite, d'une course appréciée.

www.ayent-anzere.ch

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Prochaines manifestations :

Cyclosportive des Vins du Valais – échec… à suivre…
GP Caisses à Savon Champéry – 10 août
CCôte St-Ursanne - Les Rangiers – 17 et 18 août
Alpine Challenge by RdCh – 23 au 25 août

21.07.2019

Giro Valle d'Aosta 2019

Le dernier passage en Valais du Giro Ciclistico della Valle d’Aosta, course UCI U23 disputée principalement en Italie avec une étape en France, remonte à 2014. Une journée incroyablement chaude durant laquelle j’avais effectué 3 postes, d’une course très bien organisée sur le terrain, et c’est véritablement celle qui m’a donné l’envie d’en faire d’autres, et où j’avais reproduit la fameuse palette de la FMV’s, outil que j’avais eu pour la 1ère fois dans les mains, et incroyablement pratique.

Affiche Giro Aosta 2019.jpgSous l’impulsion des Mondiaux Aigle-Martigny 2020, le parcours valaisan de cette 4e étape, organisée par un comité d'Orsières, est une nouvelle fois LA journée de cette épreuve, tracé entre un mixte de la dernière édition, et du grand rendez-vous de l’an prochain. Avec un départ d’Orsières, passage par Champex (cat.2), la Petite Forclaz (cat.3), Martigny, Saxon, Chamoson, Riddes, le Col du Lein (cat.1), Vollèges, le Col des Planches (cat.1), Martigny-Bourg, Bovernier, et final à Champex (cat.1). 128 km, 4460m positive, pour une durée moyenne de 4h, sous à nouveau, une belle chaleur. Le chef sécu avait une priorité pour moi, la même qu’il y a 5 ans, soit la surveillance du passage à niveau au fond de la descente du Col des Planches en arrivant sur Martigny-Bourg. Si l’horaire est fait pour éviter que la tête de course ne soit gênée, la fin le sera probablement, car en 2014, le balai avait passé 1h après. Avant cela, mon 1er poste est juste à côté, soit le rond-point du sommet du Bourg que les cyclistes traverseront en ligne presque droite. Entre deux… rien… d’officiel.

Avec une présence souhaitée dès 11h45, j’y vais comme de coutume avec un peu d’avance, histoire de pouvoir placer mon véhicule, et prendre possession de la zone en l’observant attentivement. Le rond-point comporte 6 accès, j’ai donc pris assez de signalisation avec moi, et j’ai bien fait, puisque les 13 cônes de moyenne taille que j’ai, ont tous été utilisés. Avec moi, un motard de la FMV’s, ancien responsable des escortes. Il est par contre aller voir son collègue apparemment seul au rond-point du fond du Bourg, chose pas idéal là-bas, lui certifiant qu’avec ma signalisation je peux gérer seul si besoin. Mais il est tout de même revenu, son collègue ayant eu l’aide d’un ami de passage, auquel il a pu fournir un équipement de réserve. Chez nous, le motard fera donc en sorte que tout le monde prenne l’ouvrage par la droite, soit LCR, et moi ferai le directionnel en sortie car elle n’est pas tout à fait rectiligne. Avec une prévision de passage à 12h30, c’est arrivé avec un gros quart d’heure de retard, décalage peut-être prévu pour éviter que la tête de course ne passe plus tard dans l’horaire des trains. Dans la circulation gênée, une seule ronchon, l’ancienne présidente de la section valaisanne du TCS, qui après avoir voulu devancer le 1er véhicule arrêté avec son 4x4, a même eu le toupet de lancer un « Commencent à faire chier ces cyclistes »… mdr ! Bref, une fois tout ce petit monde passé, avec déjà quelques attardés, je récupère mon matériel et décide d’aller donner un coup de mains sur Riddes où j’étais il y a 5 ans, bien que cela n’est pas prévu, mais le timing le permet tout juste, ce qui en plus m’évitera d’attendre sans rien faire pendant 2h30. En partant je croise mon responsable qui me donne un lunch, et m’avertira plus tard pour la prévision horaire au passage à niveau. Mais pas le temps de trainer, il est déjà 13h.

Photo1657b.jpgArrivé à Riddes vers 13h15, à la sortie du village côté aval, il n’y a encore personne, alors que c’est quasi l’heure du passage rapide. Je place des cônes pour couvrir un accès, et d’autres devant un ilot, que les coureurs devront éviter juste derrière un virage, et donc pas super au visuel. Déjà la voiture avancée arrive, le retard aurait-il été comblé ?... Puis arrive enfin le groupe de motards, 2 sont lâchés chez moi ; un fera le 1er directionnel, la course arrivant du chemin de la gare et débouchant sur l’axe principal, un second pour la sécurité de l’ilot, vu qu’ils en ont plus l’habitude, et moi je prends le second directionnel 100m plus loin pour les envoyer à gauche en direction d’Ecône. D’autres véhicules de sécurité arrivent, je vais donc rapidement à ma place, alors que me dépasse déjà le motard de la police cantonale, qui s’arrête et me demande si c’est bien moi au carrefour, rassuré, car en fait… ils arrivent déjà !! De la folie !! Il est 13h25, le retard a été complètement repris, et les véhicules de sécurité ont perdu leur avance. Derrière, quasi personne, les attardés ont soit raccroché, soit abandonné, avec cette impression bizarre qu’il avait moins d’accompagnants, comme les motards, que lors du 1er passage. Une fois cette mission éclair finie, je me baisse pour retirer les cônes de fermeture, alors que manque de peu de me percuter la tête, un cycliste standard remontant la colonne de voitures arrêtées par la gauche comme si de rien n’était… Je ne me suis pas gêné de lui dire ce que je pensais. Les plus dangereux dans une course cycliste ? Les voitures des équipes, et les cyclistes civils. Je reprends mon matériel et redescend sur Martigny, où là le timing est moins serré.

Sur place avant 14h, 2 motards sont déjà vers le passage à niveau. On s’organise pour qu’un reste au niveau des voies pour signaler le danger, alors que le second renforcera et bloquera le rond-point en contre bas. Pour ma part, je serais plusieurs dizaines de mètres avant le passage à niveau pour d’une part faire ralentir les coureurs lancés en pleine descente, car il y a le cumul des rails et du gros virage juste derrière, et au besoin, les faire stopper si les barrières venaient à se fermer. Si l’horaire moyen est tenu, soit 14h56, je risque d’avoir du job, car les trains sont au 57 et 08, avec une fermeture d’environ 2 minutes ; reste à savoir si le retard pris dans les montées sera comblé dans les descentes… A 14h20, soit 20 minutes avant l'horaire rapide, j'avertis le centre de gestion du trafic que nous sommes en place. A l’heure de passage, le responsable m’appelle et m’annonce un retard de 20 à 25 minutes, soit à l’horaire lent, ouf pour le train. Entre temps, gros coup de mou, la chaleur est pesante, en ayant peut-être trop bu d’un coup… j’essaie de rester le maximum à l’ombre en patientant. A 15h20, passage de la course, comme des bolides ! avec l’aide supplémentaire d’un motard italien, un commissaire technique qui pénalisera ceux qui ne respecteraient pas la signalisation ferroviaire, et avec comme prévu, pas mal de groupes d’attardés jusqu’à 15h48, soit, juste avant le train. Pico bello !

Cette course est plaisante, car bien organisée, et avec un bon dispositif aussi bien devant que dans le peloton, malgré que ces U23, dernière catégorie avant les Elites, n’en ont que faire des horaires et des courants contraires de la plaine du Rhône ; ils foncent ! Seul bémol, un bus de "fin de course" qui colle comme pas possible aux derniers véhicules, donc pas forcément facile à voir, et certains motards se sont fait avoir, en hésitant de quitter leur poste, perdant ainsi du temps pour aller sur leur prochaine mission.

www.girovalledaosta.it

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Prochaines manifestations :

27-28.07 – CCôte Ayent - Anzère
     01.08 – Cyclosportive des Vins du Valais
     10.08 – GP Caisses à Savon Champéry
17-18.08 – CCôte St-Ursanne - Les Rangiers

19.07.2019

AutoCross de Bure 2019

Après une année d’absence suite à un changement de date, créant ainsi un cumul, me voici de retour à l’AutoCross de Bure, un de ces extras qui n’est pas de tout repos, mais qui recharge les batteries d’une autre manière, et à leur maximum, pour une 8e participation en 12 ans.

Coupe3nations.jpgComme de coutume, je suis au poste 4, à l’extérieur du 1er virage, dans la montée qui suit le rectiligne du départ. Un poste sur un mini pré légèrement surélevé, où les voitures repassent dans notre dos après avoir effectué une épingle au poste suivant, d’où la visibilité n’est pas optimale, raison pour laquelle nous couvrons le poste des deux côtés par sécurité. Un endroit particulier, car il y a non seulement le risque que les voitures viennent nous rendre visite, mais surtout celui des projections de terre et de cailloux ; il faut donc une attention toute particulière et maximale. Me connaissant, c’est pour tous ces cumuls d’inconvénients qu’en 2008, des amis dans l’organisation m’avaient donné leur confiance en m’invitant, et en me plaçant à ce poste. Depuis, je l’ai loupé 3 fois, et avec regrets, suite à des changements/cumuls de dates, ainsi qu’une édition annulée suite à l’arrivée du Tour de France dans la région la même période.

Affiche Autocross 2019.jpgSamedi, la matinée est dédiée aux essais, par 3 à 4 concurrents pour 3 tours chronométrés pour la mise en grille. A la fois une bonne mise dans le rythme de cette discipline et de ce poste, mais également une fin un peu longuette, qui de plus s’est terminée avec 1h de retard. L’après-midi, les choses sérieuses commencent avec la 1ère manche course, et très vite, son lot de pannes ou sorties dans les talus entre le poste précédent et le nôtre, sans oublier un buggy, aussi appelé sauterelle, qui du coup a bien porté son nom, puisqu’elle a littéralement sauté sur notre poste. Il a même fallu la faire reculer pour ne pas qu’elle passe par-dessus notre matériel. L’épingle du haut quant-à-elle, mise à part quelques trajectoires un peu large, dont il a fallu aider pour repartir, est assez calme.

Dimanche, la tension monte quelque peu, même si le nombre de concurrents par groupe semble moins chargé, et moins "hargneux" que d'habitude. Les interventions continues, les départs volés, et donc les drapeaux rouges se multiplient, et soudain, comme souvent après un départ, une voiture prend la butte intérieure et part sur le toit au poste précédent, puis une autre ; le pilote en est presque heureux, habitué à l’AutoCross mais aussi au StockCar. Puis de même plus tard avec un CrossCar, là c’est moi qui demande le rouge, au vu du nombre de véhicules dans le groupe, il est compliqué de pouvoir faire sortir le pilote sans risque, de plus, ce dernier est beaucoup moins jouissif que l’autre après sa cabriole. Par la suite, et sans que l’on s’y attende, alors que l’on fait quelques mouvements pour esquiver des projections de cailloux, le leader d’une série vient percuter à grande vitesse le talus, le véhicule part instantanément en vrille ; un tonneau et demi en bord de piste, avant d’être projeté et d’en faire un complet en l’air comme jamais vu à cet endroit, retombant lourdement sur le toit, pour finir sur le côté après un total de… 3 tonneaux 3/4 (!) au milieu de notre poste. N'avançant que de 2 à 3m pour lui ouvrir la porte, le pilote comprend qu’il peut se détacher et sortir, lui signalant par quelques mots d’allemand de le faire lentement ; une sortie impressionnante ! Plus tard, alors qu’elle avait été calme jusque-là, ce sont 2 voitures qui vont se mettre sur le flanc à l’épingle, rendue délicate depuis que la terre a laissé place aux cailloux, et demandant là aussi du drapeau rouge, ainsi que mon aide pour porter assistance aux collègues afin de faire sortir les pilotes, dont un s’est vu pris d’une légère panique, alors qu’il n’arrivait pas à reculer son siège baquet à œillères, manœuvre indispensable pour pouvoir s’extraire, au vu, en plus, de son gabarit. En milieu d’après-midi, la météo s’est dégradée, et nous avons fini dans la fraicheur et sous une fine pluie, alors que précédemment, la chaleur asséchait très vite la piste, dont la poussière était vite gênante. La journée s’est ainsi terminée avec 1h de retard.

Comme de coutume pour cette discipline, un magnifique week-end dans une très bonne ambiance et un superbe accueil.

Reportage Canal Alpha : > cliquez ici < 

Page FB officielle : > cliquez ici < 
www.3-nationen-cup.com

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Prochaines manifestations :

     20.07 – Giro Valle d’Aosta
27-28.07 – CCôte Ayent - Anzère
     01.08 – Cyclosportive des Vins du Valais
     10.08 – GP Caisses à Savon Champéry
17-18.08 – CCôte St-Ursanne - Les Rangiers