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02.10.2019

Slalom de Drognens 2019

Bien qu’il y ait 2 matchs de hockey me concernant ce week-end-là, j’ai décidé de laisser les commandes à ma collègue, et ainsi participer au Slalom de Drognens, car cette édition pouvait faire l’objet d’une amélioration au niveau sécurité, élément que j’essaie de faire passer depuis quelques temps, voire années… et dont je pourrai en être également l’acteur. Si l’organisateur fait le pas, il est normal que je collabore en étant présent. Mais allait-elle vraiment être mise en place ?... Et bien oui ! Ma 60e manche du CS des Slaloms va bel et bien connaitre une amélioration, souhaitée, attendue, et nécessaire ! Merci à ceux qui l’on comprit, et à ceux qui suivront je l’espère à futur.

ACAF - logo.jpgSamedi, la liaison entre l’autoroute et la place d’arme est dans des trainées de brouillard, il fait 7°C… malgré cela, une mi-septembre incroyable, alors que le Gurnigel lui a ramassé… Je serai en poste avec une collègue ne fonctionnant qu’un jour, dont son copain ne peut pas rouler en cette fin de saison. A la remise du matériel, et pour ma 10e participation à cette version automnale de Romont, je suis comme de coutume au portail, et belle surprise, on me donne un drapeau rouge. Les discutions ont donc été convaincantes, Drognens a fait le pas, l’instaurant à mon poste, étant donné qu’il convient aux 4 conditions de base pour sa bonne mise en place (emplacement, visuel, dégagement, gestionnaire). Alors qu’on me donne des postes particuliers et de confiance un peu partout depuis 2007, en slalom romand, seul Bure l’utilisait jusqu’à ce jour, m’en ayant confié un à 4 reprises sur 5 participations. Certains diront que c’est un détail, et pourtant... quand on est toute l’année au bord de la piste, on sait différencier le secondaire du prioritaire. La matinée est fraiche et humide, tout comme la piste selon nombre de pilotes. Pour notre part, nous devrons attendre 11h pour être au soleil, celui-ci étant caché derrière les arbres. Niveau piste, un seul cône, mais surtout… la fin, on l’espère, des frayeurs avec le public, puisque suite aux divers incidents de ces dernières années, dont celui de cet été, la zone public dans l’échappatoire a été supprimée, et au vu du comportement des gens (dos à la piste, assis avec un enfant,…) c’est un soulagement.

Dimanche, je retrouve deux autres collègues, dont un qui était déjà là en juin, et connaissant donc les particularités du poste ; appréciable au vu du cumul d’éléments dont nous devons prendre garde sur cet emplacement. La température est meilleure, mais le ciel couvert, et donc, une luminosité pas tout à fait optimale au départ des premiers concurrents. La journée va être légèrement plus animée que la veille, sous les yeux d’un public nombreux dès le soleil revenu. Après avoir eu un véhicule passant dans l’ornement rocheux dont il a fallu retirer les cailloux éjectés, un autre y est par contre resté bloqué, lui faisant tout de suite signe de ne pas forcer au risque d’arracher sa lame avant, que nous avons retirée, lui permettant ainsi de pouvoir reculer sans avoir à être soulevé par le camion. Les 3 concurrents suivants ont été drapeautés par la collègue (au jaune et non au rouge, puisque cela passe et que nous sommes en manche essai), dont l’un n’a pas bien compris ce que signifie un double jaune, surtout avant un virage masqué… Autre élément qui m’a surpris, l’arrivée du service médical, se jetant presque sur le pilote pour l’emmener, alors qu’il m’aidait à démonter son spoiler. Malgré un geste d’apaisement et le fait de leur dire qu’il avait glissé sans taper n’a rien changé ; ils devraient se méfier, certains pilotes n’apprécient pas du tout ce genre de contact brusque après un incident… Plus tard, un pilote est arrivé au ralenti, et suivi de près, j’ai retiré un cône directionnel pour lui permettre de se mettre en sécurité dans l’échappatoire, chose qu’il a choisi de faire, mais j’ai presque eu peur que son poursuivant soit distrait et fasse la même chose… Le dernier événement est un pilote qui s’est loupé au freinage, et ayant dû faire marche arrière pour passer la porte, gêné, le suivant a été lui aussi mis en sécurité, alors qu’il a fallu répéter 3 fois à la Centrale le cas, malgré que pour une fois les liaisons étaient bonnes. Si le centraliste du lieu est bon, il a malheureusement tendance à trop répéter les choses, ce qui, au bout d’un moment, nous déconcentre et nous ne sommes plus aussi bien à l'écoute ; une situation pas top lorsqu’il faut de plus gérer un passage public traversant la piste. Alors que nous avions une grosse avance, c’est la centrale radio qui est tombée en panne, sans que personne ne s’en rende compte tout de suite, une situation qui aurait pu être délicate en cas d’incident sur la piste. Le dernier événement de la journée aura été un arrêt de course sur la fin du parcours cumulé à des gênés, mais l’absence de précision à la radio pour une éventuelle piste bloquée ou non, ne m’a pas permis de présenter le seul et unique drapeau rouge qui aurait pu être mis ce week-end. Côté course, mention spéciale à la nouvelle catégorie des Legends Cars.

A noter, que l’affaire Chamblon a abouti sur un constat négatif pour les commissaires. En effet, le pilote qui avait été classé second suite à une pénalité dont il n'aurait pas commise, a fait appel après la course conformément au CSI (Code Sportif International). Il a ainsi pu prouver par sa vidéo embarquée, que le cône qui a été noté contre lui était en fait... "déjà tombé par terre avant le passage" du pilote ! Le scratch lui a donc été réattribué. Collègues commissaires, vous êtes des bénévoles, mais surtout des officiels ! Vous avez le DEVOIR de rester attentif en tout temps à la piste.

Ainsi se termine ma saison piste par une belle satisfaction niveau sécurité, dont on espère une confirmation l’an prochain, et que d’autres suivent.

Merci à notre responsable Marc-Henri, qui laisse sa place à la relève.

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Prochaines manifestations :

Fête de la Châtaigne (circulation) – 12 et 13 octobre
Rallye Int. du Valais – 17 au 19 octobre

30.09.2019

SwissRally.ch

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26.09.2019

Course de Côte Châtel-St-Denis - Les Paccots 2019

La Course de Côte de Châtel-St-Denis - Les Paccots est ma 12e édition, un petit retard par rapport aux autres, étant donné qu’elle est parfois en cumul avec le début du Championnat Suisse de hockey sur glace. Cette année ce n’est pas le cas, bien qu’il y ait le samedi soir un match de Coupe de Suisse de 3e ligue, pour lequel j’ai annoncé ne pas être là, et qui de plus a été renvoyé…

Affiche Paccots 2019.jpgSamedi, le rendez-vous est à 11h pour un repas en commun, et au grand bonheur, la météo est avec nous, et avec la température s’il vous plait ! Mais avant d’arriver, première surprise, certains postes ont été modifiés, voire supprimé pour l’un d’eux ; l’ASS n’aurait pas les mêmes plans que l’organisateur... Etant la seule course où je n’ai pas de poste fixe, j’en avais proposé deux si libre, mais l’on m’a mis sur un autre, soit le 14 à la fontaine, le freinage au bout de la ligne droite du milieu du parcours, un poste que j’avais déjà couvert en 2008, mais pour l’édition moto, où je ne m’étais d’ailleurs pas senti très à l’aise, au vu des conséquences en cas de chute. Seconde surprise, un drapeau rouge a été instauré au poste 9, soit à l’entrée du 1er "S", et malgré que j’ai relancé cet été des discutions pour intégrer, ou réintégrer des postes intermédiaires sur les manches du CSS et du CSM, je ne trouve pourtant pas la chose idéale ici. Dans mes réflexions de ces dernières années, c’est en effet la seule course où je n'en aurai pas mis, tout d’abord parce qu'elle est courte, le nombre de véhicules à drapeauter n’étant que de 3, au pire 4. Ce qui me dérange un peu sur la décision de cette année, c’est pour, si j’ai bien compris, éviter un sur-incident comme il y aurait eu l’an passé, sauf qu’un rouge comme on le conçoit actuellement n’est pas pour protéger un poste proprement dit, mais pour, en plus de lancer d’éventuels véhicules de secours, protéger un secteur entier, vis-à-vis des pilotes et des intervenants, afin de limiter le nombre de véhicule à ralentir au double jaune sur l’incident même. De plus, le poste 9 n’est pas du tout dans le champ de vision directe des pilotes, caché par la végétation et par une balle ronde, et dans un contre-jour en entrée de forêt, le poste 8 ayant été de plus rabaissé. Pour rappel, lorsqu’en 2009 j’étais justement à ce poste, et que j’avais eu une voiture qui s’était littéralement écrasée dans la glissière, et qu’une heure plus tard, une formule avait fait de même en passant par-dessus pour finir dans la forêt, les suivants avaient parfaitement respecté la signalisation, malgré une vitesse élevée. Loin de là l’envie de tirer sur l’ambulance, mais ne cherchons pas des solutions express juste parce que certains ne se comportent pas correctement, il faut bien analyser les avantages et les inconvénients, ainsi que le pourquoi. A côté de cela, plus inquiétant, le fait que le responsable commissaires donne lors du briefing, des instructions largement dépassées, voire fausses, sur la pré-signalisation...

En poste, je suis avec une collègue qui n’était pas sur les listes… (moi malgré une inscription claire, on m’a téléphoné pour me demander quel(s) jour(s) je venais…), et comme les effectifs étaient bons, elle a demandé à venir avec moi, qui suis en poste avec le commissaire tessinois ; un gars apparemment pas très joyeux d’avoir quelqu’un avec soi, qui a pour habitude de tout faire seul, même s’il est accompagné, tout en s’exprimant très difficilement en français. Juste avant le passage du drapeau rouge, l’adjoint est venu nous voir pour déplacer quelqu’un au 17, enfin… au 16b, soit le poste qui avait justement été supprimé (…). Bien que c’était un des postes que j’avais demandé, on a laissé y aller le tessinois, car nos voitures étaient dans un chemin bien plus loin, et lui venait d’arriver et n’avait encore rien sorti de la voiture. L’après-midi va bien se passer, malgré que le poste soit à la limite de l’ombre, du fait que le soleil longe la cime des sapins, l’herbe restant ainsi humide. Un endroit très rapide, avec un léger gauche, suivi d’un gauche plus marqué avec une déformation de la route à la corde avant l’épingle, dont il faut anticiper le freinage, ou en tout cas soulager avant même le premier, parce que le lendemain… "y’en a qu’ont essayé… y ont eu des problèmes…". La fin de journée s’est poursuivie par la traditionnelle soirée fondue.

Paccots-gris.jpgDimanche matin, nous nous sommes fait réveiller par la, là aussi, traditionnelle ventilation bruyante et glaciale des abris PCi à 4h, soit quelques heures seulement après l’incursion peu discrète des motards de la démonstration de Stunt, venus dérober des matelas sans se poser la question si des objets sensibles s’y trouvaient, comme des lunettes… Ce logement n’accueillait que 8 commissaires, peut-être est-il venu le temps de trouver une autre solution. Côté piste, il semble qu’il fasse moins humide que la veille, mais le soleil mettra du temps à venir. Nous avons tout de même passé une manche entière sur la butte de l’autre côté de la piste afin de nous réchauffer un peu. Avant cela, nous avons eu notre G.I. Joe du week-end, soit la 1ère voiture du Championnat Suisse Juniors, qui s’est dit que ça passait à fond… et bien on a compris avant lui que non, et… il a eu des problèmes… puisqu’il s’est fait complètement déporté sur la seconde courbe, a plus que mordu le talus, s’envolant à travers la piste, et s’immobilisant dans la glissière de l’épingle. Ce fût notre seule intervention du week-end, et elle était, même de loin, joliment impressionnante.

Fin d’une nouvelle saison Côte dont la dernière manche manquée en Romandie était ici justement en 2016.

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Prochaines manifestations :

Slalom de Drognens – à suivre…
Fête de la Châtaigne Fully (circulation) – 12 et 13 octobre
Rallye Int. du Valais – 17 au 19 octobre

05.09.2019

Alpine Challenge by RdCh 2019

Pour mon 5e Alpine Challenge, le 4e by RdCh, mon second en tant que responsable de ZR (Zone de Régularité), quelques changements sont annoncés. Tout d’abord la super bonne nouvelle, avec la catégorie Tourisme/GT qui effectuera le même parcours que la Régularité ; nous verrons donc tous les concurrents passer, soit une présence de plus longue durée sur le départ. De ce fait, il y aura du personnel chrono sur les fins de zone, donc nous n’aurons plus à placer ni retirer le panneau en question, soit un gain de temps et de déplacement. Côté chronométrage, le système de prise de temps autonome par cellules cachées, qui avait été utilisé lors de la compétition des véhicules électriques au Rallye du Chablais, sera ainsi utilisé, permettant des contrôles de moyennes plus nombreux et plus précis. A noter que la catégorie Navigation n’a à nouveau pas eu les faveurs des inscriptions, elle a ainsi été définitivement abandonnée.

Plaque AlpineCh 2019.jpgVendredi, arrivée à 10h à Villars pour la prise du matériel (mouchards, tabelles de régularité, panneau, horloge,…) suivi d’un lunch, à la fin duquel le soleil fait soudain place au brouillard. Cette journée, faisant office de prologue facultatif pour la Régularité, attirant tout de même 20 équipages sur 24, commençait pour moi avec la ZR P2 et un départ à une 20aine de minutes aux Plans sur Bex, opérationnel dès 13h30. Avant cela, petit coup de chaud, puisque depuis Gryon, les rues que l’on m’a données sur le carnet de route ne sont pas indiquées sur le terrain ni sur le GPS de la voiture, et en plus, je n’arrive pas à renter les coordonnées... Pas de chance pour la toute première, qui de plus, est la seule du week-end dont je ne connais pas l’accès. C’est finalement en trouvant le bon zoom d’affichage, que j’ai vu que j’étais sur le bon chemin en comparant les deux tracés de carte. Le Commissaire Général a aussi quelques soucis, car devant également poser les balises, il est un peu à la bourre... L’ouvreur quant-à-lui est à l’heure, et bonne surprise, directement derrière, alors qu’ils partiront 10 après lui, les équipages arrivent déjà, et peuvent attendre sur la place en gravier. Si certains apprécies, et nous aussi :-), d’autres trouvent que cela casse le rythme. Une fois tout le monde passé vers 14h30, je transmets le mouchard à la voiture balai, et rejoint la ZR suivante à une 40aine de minutes de là. Si le panneau de fin de zone a été placé par le Commissaire Général, à nous de le récupéré ce jour, car le personnel des chronos n’est pas présent durant le prologue ; il se trouve au sommet de Bex, soit aux Salines, sur la route pour rejoindre la ZR suivante. La P5 est du côté des Giettes, où le départ est aux Cheseaux et prêt pour 15h50. Il s’agit d’une petite place de parc vers un arrêt de bus, dont les voitures ont débordé sur la route, alors qu’étaient en train de travailler les ouvriers pour la remise en état des accotements suite au re-bitumage. A 16h55, fin de mission, récupération du fin de zone à Troistorrents, après avoir fait la route des Rives, et retour à Villars vers 17h40, pour la prise de la chambre, des documents des autres jours, et le souper regroupant organisateurs et concurrents.

Autocollant AlpineCh 2019.jpgSamedi, réveil à 6h45, et départ à 8h pour 3 missions. Le soleil et la chaleur vont être au rendez-vous. Je débute par un trajet d’1 heure vers les Bois du Jorat, et le départ de la ZR 2 à Montpreveyres pour 9h17. Une fois de plus, les concurrents sont en avance et une place permet de les faire attendre. Cette fois, l’ensemble des catégories des 24 Régularités et des 13 Tourismes sont là, et un équipage va arriver juste avant la fermeture du poste de 10h37 : un couple d’Anglais (les plus éloignés de la manifestation) s’étant perdu à Montreux, et madame ne parlant que peu français et dans un superbe accent, m’expliquant avoir tourné en rond en passant plusieurs fois devant l’hôpital sans rien y comprendre. Puis, départ pour 40 minutes de route à faire en… 3h30… Avec une telle pause et après réflexion, je me suis arrêté prendre du pique-nique et j’ai fait un arrêt miam-miam et détente au bord du lac de Bret.
La mission suivante est la ZR 6 des Mossettes, dans une zone complètement inconnue… Les Avants… soit mon ES du Chablais, opérationnelle à 14h12. Cette fois, le départ est bien sur la route, j’ai donc sorti un peu de signalisation, et j’ai même fait un peu de renseignement pour les touristes. Suite à des retards dans leur dîner, tout ce petit monde est arrivé 20 minutes plus tard que prévu, il a donc fallu tout décaler ; comme si ma pause n’avait déjà pas été assez longue. Je quitte donc le poste avec 10 minutes de retard sur l’horaire de base, et rejoint la dernière ZR du jour, à 50 minutes de là, la 10 du Col de la Croix, avec un départ aux Diablerets pour 17h31, où quelques grosses gouttes de pluies éparses débordent d’une méga averse visible sur le Pillon ; par change, je n’ai pas eu grand-chose. Côté horaire, le retard a été bloqué à 15 minutes, et le départ n’est pas sur une zone très propice, car il s’agit d’une sorte de raccourci étroit entre la gare et la route du Col sans aucune place d’attente. De plus, il est devant un accès d’exploitation agricole dont les 1ers équipages ont été tournés pour se mettre en attente, ce que l’exploitant n’a pas trop apprécié, me reprochant même d’avoir posé ma table, bien qu’en bordure de route au coin d'une desserte en chaille, chez lui… Voyant le logo du Chablais, il me dit « Ça m’étonne pas » et s'en va, bien que le chef d’ES du moderne m’a dit le soir n’avoir aucun problème avec ; bien qu’il n’ait pas tort sur le fond, la manière quant-à-elle… surtout au moment où il a subitement quitté les lieux en voiture en me passant volontairement à ras les pieds…… Le poste sera quitté vers 19h10, pour 20 minutes de trajet et une douche très attendue, avant le souper.

Dimanche au déjeuner, un client de l’hôtel m’aborde pensant me connaitre de la Course de Côte de Chamrousse, mais je n’y suis jamais aller. Pour cette journée, sous le signe du Valais, je n’ai qu’une seule mission au programme, la ZR 13 du côté de Veysonnaz, soit un trajet d’1 heure. Etant la seconde de la journée, je dois être en place pour 09h21 à Beuson. Comme il s’agit d’une petite place de parc à contourner, pouvant déborder sur la route, j’ai là aussi sorti un peu de signalisation. L’ouvreur ayant 4 minutes de retard suite à un routier trop court, j’ai décalé les horaires. La fermeture s’est faite à 10h45, et prenant la route du retour, je me suis arrêté au regroupement de la zone industrielle de Châteauneuf-Conthey, alors que les 1ers concurrents avaient déjà quittés les lieux. Par la suite, retour sur Villars pour le dîner final et la remise des prix, puis le plein offert par l’organisateur avec 445 km au compteur, soit comme si j’étais allé à Bure.

Un chouette week-end, avec une fantastique météo, d’une compétition très conviviale.

www.alpinechallenge.ch

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Prochaines manifestations :

CCôte Châtel-St-Denis - Les Paccots – 14 et 15 septembre
Slalom de Drognens – 21 et 22 septembre
Fête de la Châtaigne Fully (circulation) – 12 et 13 octobre
Rallye Int. du Valais – 17 au 19 octobre

02.09.2019

Course de Côte Inter. St-Ursanne - Les Rangiers 2019

Ma 15e participation à la Course de Côte International de St-Ursanne - Les Rangiers, la 3e comme responsable du secteur 6 de la Combe, s’annonçait belle, mais avec des orages le dimanche après-midi. A noter que l’affiche de cette édition rend hommage aux commissaires de piste, "piliers" de la manifestation.

Arrivé vendredi, passage sur mon poste pour voir comment la zone de camping a été faite (où le paysan a apparemment autorisé un peu plus que ce que la sécurité limiterait… avec des piquets facilement déplaçable), et mettre les barrières pour éviter que des voitures viennent se parquer du côté où les officiels mettent la leur, ainsi qu’un petit tour dans les parcs, alors que les vérifications techniques sont comme l’an passé déjà terminées. Je devais également transmettre une coupe à un pilote suisse-alémanique parti d’Anzère avant les résultats.

Affiche Rangiers 2019.jpgSamedi, le réveil somme à 3h45 après une nuit dont le sommeil a été difficile à venir. Le rendez-vous est comme de coutume à la Caquerelle entre 4h30 et 5h, où je touche le dossier sécurité ainsi que la liste de mes commissaires que je dois répartir sur mon secteur. A noter, que suite à ma demande, elle m’a déjà été envoyée en début de semaine, permettant de savoir à quoi s’attendre. Sur les 7 postes, 5 sont occupés par des habitués, ne reste qu’à combler les 2 autres, et j’ai assez de personnes pour le faire, il faut juste gérer ceux qui sont inscrits seul pour les placer. Après distribution du matériel (badges, drapeaux, radios, ainsi que gilets et cornets pique-nique), nous rejoignons le poste, où nous aurons un véhicule DC et une ambulance. Sauf que ces derniers ont un véhicule supplémentaire, nous devons donc déplacer les nôtres comme on peut pour leur faire de la place, car plus haut, des minibus ont été posés pendant la nuit, réduisant ainsi notre espace… En face du poste, en bout de zone camping, des voitures de drift, qui animeront les pauses et interruptions ; il a donc fallu leur donner quelques instructions pour qu’ils se placent correctement sans être en danger. Côté piste, la jonction du bitume refait l’an passé avec celle de cette année, est pile à notre hauteur : la différence de grippe est déjà bien marquée en y frottant le pied. Par contre la petite place devant notre poste comporte toujours 2 trous qui rendent délicat la mise en sécurité ou le "tournage" des voitures basses. Durant la compétition, des motards tout terrain sont arrivés depuis les prés derrière le camping, s’engageant dans l’échappatoire sans rien demander, et un peu surpris, on leur a très vite fait comprendre qu’il fallait s’en aller car en zone dangereuse, sauf que… ils n’ont pas trop apprécié et n’ont pas bougé, s’avérant être une autre démo prévue derrière notre poste en face de la zone public, dont personne n’était au courant… Le retour que l’on nous a fait, est qu’ils pouvaient faire ce qu’ils veulent car hors parcours… Mouais… sauf que selon comme ils tournent, pas sûr qu’ils ne soient invisible de la piste, et en plus pour nous, la cata pour entendre non seulement les radios, mais également les voitures, car nous n’avons pas de visuel sur la sortie de la forêt ni sur la première épingle du Petit Susten, et le travail à l’oreille y est très important, sans compter que le bruit des motos en quasi continu nous a très vite taper sur le système.
Pour revenir à la compétition elle-même, les formules ont été lancées bien plus espacées, le temps a ainsi semblé être longuet, mais cela a évité des gênés lors de plusieurs têtes à queue au Petit Susten. Longuet également, la re-descente des séries, car les véhicules n’étaient semblerait-il pas prêts de suite, malgré la présence de démo pour clore les séries justement. Un pilote nous a tout de même fait un poil peur, lorsqu’il est sorti les 4 roues dans l’herbe, et revenant sur le bitume juste avant le chemin, craignant ainsi un mouvement brusque qui l’aurait soit envoyé en semi-frontal dans les pneus, soit contre notre poste... occasion de rappeler au dépanneur du TCS que tout peut arriver, et que rester assis en voyant cela n’est pas une bonne idée. Au final, alors que la pluie non prévue s’est invitée, nous avons pu faire en sorte que les motards ne roulent pas pendant les manches courses du lendemain mais uniquement dans les coupures ; un précieux soulagement. Après le drapeau vert, récupération des radios, que j’ai retourné au responsable pour la mise en charge, et durant le souper, j’ai touché les carnets d’activité, les prix souvenirs et les défraiements pour mon équipe.

Dimanche, présence en poste à 6h, afin que je puisse livrer les radios pour ceux de mon secteur, que j’ai évidemment dû aller chercher avant cela. A mon retour, je constate un campement de jeunes au bout de la zone dangereuse, nous les avons réveillés et donné 10 minutes pour s’en aller ; je pense qu’il est temps que je fasse quelques affiches personnelles pour cette zone, vu qu’il n’y a rien et qu’il y a des abus. Dès l’arrivée du soleil, il fait très chaud. La journée chez nous (contrairement à plus bas) sera assez calme, sans drapeau jaune et seulement 3 drapeaux rouges ; durant l’un d’eux, un pilote de formule évoluant pour la 1ère fois ici, nous a fait part de son plaisir d’évoluer sur une telle piste, alors que nous lui avons prêté un parapluie pour se protéger du soleil en attendant sa re-descente. Un autre novice des lieux, lui pilote de rallye, n’a pas hésité à faire demi-tour et marche arrière plein gaz dans la terre pour se mettre en attente, un bleu quoi… :-) Il a donc fallu nettoyer ses pneus pour ne pas qu’il nous en mette partout. Un pilote nous a aussi fait une petite frayeur, en mordant l’herbe à la corde du bord droite, mais contrairement à d’autre y est resté, et a ainsi frôlé de très très prêt les pneus protégeant la glissière à 90°… autant dire que nous avons tous serré les dents… Côté attente, nous avons eu l’occasion, avec l’adjoint DC du poste, de gérer l’équipe des 7 drifteurs avec une session de 5 montées enchaînées sur la partie du Petit Susten, en plus des sorties qu’ils ont faites à chaque fin de série, en complément des démos effectuant elles l’entier du parcours. Après le drapeau vert, récupération du matériel pour le retourner au responsable. La pluie quant-à-elle n’a pas montré le bout de son nez, mise à part sur la région du Nord Vaudois en rentrant, car oui, après un week-end tout de même fatiguant, j’ai préféré passer par ce côté-là pour le retour, que de passer par la semi-autoroute A16, qui t’endors rien que d’y penser…

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Alpine Challenge by RdCh – à suivre…
CCôte Châtel-St-Denis - Les Paccots – 14 et 15 septembre
Slalom de Drognens – 21 et 22 septembre