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30.06.2025

Slalom de Chamblon 2025

Le Slalom de Chamblon est pour la 4e fois la dernière manche du CS. Il sera également mon 2e changement pour cette année. En effet, l’organisateur souhaitait mettre des personnes précises sur certains postes stratégiques. C’était le seul slalom encore en activité pour lequel je n’avais jamais changé de poste depuis mes débuts ici en 2006.

Photo2205b.jpgAprès 17 participations en 17 éditions d’affilée, je quitte le poste 10, soit la chicane avant le stand, un poste sympa et particulier car en hauteur, où il y a souvent pas mal de travail, et un peu physique de par son talus, qui de plus peut être piégeux pour les chevilles, avec un visuel et une audition très limitée sur le poste précédent. J’y ai été accompagné, mais également seul, à l’image d’une année où il a eu 4 concurrents de suite qui ont éjecté un cône, sans que je puisse retourner à la feuille de pénalité. Après la dernière édition, le chef de piste m’a fait part qu’il souhaitait m’avoir sur un poste clef, soit le suivant au 11, l’équerre droit en fond de descente, comprenant un accès vers l’extérieur en direction du parc d’arrivée. Appréciant mon poste, mais commençant à avoir besoin d’un chevreuil ou d’un bip-bip à mes côtés, suite à une cheville plus fragile depuis que je l’ai tordue une 2e fois en 2022, j’ai accepté le changement, en relançant l’idée d’intégrer un drapeau rouge, étant donné que le poste s’y prêt très bien (quasi milieu, accès extérieur et bon visuel). Après discussions et analyses, la chose a été mise en place. Le week-end lui s’annonce beau et très chaud.

Samedi, j'aurai pu ne pas prendre possession de mon nouvel emplacement, car dépassé sur l'autoroute par un débile profond dont la prison n'est peut-être pas assez. Sur place, la surprise est assez positive, car je le voyais avec des talus bien plus pentus et des bas-côtés beaucoup plus étroits. Techniquement, il me fait penser au poste du portail de Romont, avec avant, une chicane au milieu d’une zone rapide, puis une équerre, où il n’y a que très peu de cônes touchés. En contre bas, il y a par contre le retour des voitures sur le poste 20, qui au niveau du bruit peu perturber selon ce qui se passe. L’emplacement doit aussi être réfléchi, car il y a encore des pilotes qui ont tendance à partir du mauvais côté au carrefour. Il y aura de plus, et surtout, raison initiale de mon replacement, les quittances des entrées et sorties de circuit (dépannages, pénalités, ravitaillements, etc…), plus donc, la gestion du drapeau rouge au cas où, que l’on m’a demandé, contrairement à ailleurs, de mettre sur ordre ; une situation déjà vécue qui n’avait pas fonctionnée, car en cas d’événement, c’est la dernière chose à laquelle on pense, et donc trop tard, mais sa mise en place est déjà une bonne chose, et comme dit après Bière, tous les Romands ont (enfin) fait le pas. Pour ce jour, je suis accompagné d’une collègue qui a fait ses débuts à la Berra. Côté piste, pour nous comme prévu le grand calme avec seulement 2 cônes et 1 balayage, mais ailleurs le retard progresse vite, car chaque intervention peut aller jusqu’à 20 minutes, sans compter qu’un commissaire aurait fait planter le chrono en passant plusieurs fois devant les cellules d’arrivée. Résultat, et après une grosse turbo sieste, la pause de midi a été réduite à… 15 minutes. L’après-midi, la température a atteint les 30°C, mais pendant la coupure juste avant la seconde manche, un orage, que nous avions vu arriver, s’est abattu et nous a fait rentrer dans les voitures, juste après avoir mis au sol tous les éléments métalliques à proximité, car cela tapait assez fort. C’est sous ses conditions que la seconde manche a débuté, nous obligeant bien évidemment à revenir en bord de piste, alors que la température a chuté à 21°C. Par la suite, la pluie est revenue régulièrement. Heureusement, j’ai toujours du papier journal avec moi, histoire d’avoir les pieds au sec le lendemain.

Affiche Chamblon 2025.jpgDimanche, je suis seul en poste. Il fait 16°C. J’ai sorti de la voiture tout ce qu’il fallait faire sécher, mais pour les drapeaux ça va mettre du temps. A part les quittances d’entrée et de sortie au poste, la journée sera également calme, avec à nouveau 2 cônes et plusieurs balayages. Je suis tout de même aller donner un coup de mains au poste suivant en 2e manche essai, suite à une perte de liquide dans toute la chicane. La 3e manche facultative, prévue après la pause de midi, a quant-à-elle été avancée tout en débutant avec du retard, mais suite à une intervention, elle a été interrompue à la fin de la 2e série sur 4, nous permettant d’avoir 1h d’arrêt, alors qu’il fait 26°C ; une pause effectuée avec ceux qui ont accepté de reprendre mon ancien poste. L’après-midi, j’avais la compagnie des kartings du ramassage des pénalités, ce qui m’a évité d’avoir des coups de pompes, car la température a atteint les 31°C, et le courant, qui jusque-là apaisait quelque peu la chose, c’est également réchauffé, et le bitume liquide des traitements de fissures fondait et avait tendance à se décoller. Et alors que l’horaire était au beau fixe comme la météo du jour, patatras… avec notamment en 2e manche l’arrêt d’une formule suite à une grosse perte de liquide 3 postes plus loin. Avec le bruit des voitures repassant en contrebas, la demande d’un drapeau m’a perturbé croyant que l’on m’avait appelé, mais sans garantie j’ai laissé passer la suivante, qui s’est arrêté au 13, coupant de suite son moteur. Demandant s’il fallait interrompre à l’intermédiaire, je n’ai pas reçu de réponse, mais comme entre les postes 12 et 13 la visibilité et la régularité de la pente font défaut, surtout pour les formules, et que la fuite était annoncée grosse, j’ai pris l’initiative au dernier moment afin d’éviter un suraccident, puis rassuré le pilote arrêté après le virage, en lui criant « bouge pas j’arrive, je te couvre, y’en a encore un ». Une fois le second arrivé, nous les avons tout de suite manœuvrés à la main afin qu’ils ne gênent pas le passage, suivi d’un second déplacement pour un autre dépannage qui devait sortir au poste. Fin de journée avec 1h de retard, mais malgré une météo usante, un très bon week-end.

Un grand merci à toute l’organisation pour leur confiance et l’attribution de ce poste à triple fonction.

www.ecuriedunord.ch

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Prochaines participations :

28-29.06 – AutoCross de Bure (à suivre...)
12-13.07 – CCôte Anzère
16-17.08 – CCôte Les Rangiers
23-24.08 – Mémorial Ollon-Villars
29-31.08 – E-Rallye du Chablais (régularité)

23.06.2025

Course de Côte La Roche - La Berra 2025

Cette édition de la Course de Côte La Roche - La Berra est ma 10e participation, soit la 13e manifestation où ce cap est franchi, ma plus basse en Côte Romande, car ayant été notamment interrompue 6 ans de suite. Cette année, la situation est encore particulière, puisque se disputent 2 manches du Championnat Suisse de la Montagne le même jour, mais sur 2 lieux différents, les organisateurs n’ayant pas trouvé de solution face aux différents fériés. Malgré cela, la participation est bonne.

Affiche Berra 2025.jpgSamedi, l’autoroute est fermée au niveau du tobogan de Châtel-St-Denis suite à la mise en place d’un chantier, soit un gros détour et 15 minutes de retard. Je suis au poste intermédiaire, et pour la 4e fois de suite depuis sa réintroduction, à la gestion du drapeau rouge. Tout comme à Bure, nous avons un nouveau Directeur de Course. Avec moi, une collègue qui était déjà en ma compagnie l’an passé, soit un point positif pour l’aide et la connaissance du poste, puisque l’on a aussi les bus navette. La météo s’annonce chaude, et si l’on pourrait atteindre les 30°C tout comme en 2023, les 36°C de la canicule de 2015 ne devraient pas nous atteindre, par contre un risque d’orage est fort possible dimanche après-midi.
Autre nouveauté, une première pour un centraliste, habituellement DC en rallye. Si les débuts ont été particuliers, il a au fil de la journée pris le mode "côte", et a donné, sans surprise, très bonne impression. Mauvaise nouvelle par contre, les communications sont décidément maudites à la Berra, puisqu’elles ont à nouveau été compliquées avec plusieurs postes. La matinée a été assez perturbée également par de nombreux dépannages, et la pause de midi a été réduite à 30 minutes. L’après-midi aura été plus calme. Pour nous en ce jour, le stockage d’un véhicule en panne, suite à la casse du ressort des gaz, pour lequel j’ai pu lui prêter des outils afin qu’il répare pour regagner son parc seul, et un drapeau rouge par sécurité, suite à une forte sortie de route 3 postes plus loin, dans un endroit rapide et technique, dont les gênés ont pu repartir assez vite, car il y avait un petit passage, ainsi que le balayage et la remise de la botte à la corde de l’épingle. La température a atteint les 31°C sous la tonnelle, 28°C parterre à l’abri.

Dimanche, le ciel est couvert, mais à midi, il fait aussi chaud que la veille, avec une pause d’1h effectuée à nouveau à l’ombre naturelle des arbres. Nous avons remplacé la tonnelle par des parasols, car les prévisions semblent confirmées un gros truc. La botte de paille avant l’épingle signalant la grille, a dû être replacée à deux reprises, dont 1 fois changée car la fourre déchirée. Après la sortie d’une formule en contre-bas, nous avons réceptionnés les gênés pour les faire tourner et attendre leur prise en charge pour un redépart. Vers 14h, le ciel devient gris à l’horizon, le mauvais approche, mais sera-t-on dedans ou en bordure ?... 14h30, le vent se lève et devient de plus en plus fort, il y aurait même des bottes qui bougent plus haut, alors que la tonnelle du poste précédent se retourne en mode sandwich. L’air devient frais, là c’est sûr, c’est le dernier moment pour s’habiller afin de pouvoir rester opérationnel vis-à-vis de la course. A 15h, en début de 3e manche, tout s’accélère, la pluie tombe, puis quelques instants plus tard, un arrêt de course est demandé suite à un crash moteur sur le haut : drapeau rouge ! Et la course ne reprendra pas, la durée pour le nettoyage est conséquente, et les voitures en slic sur la prégrille ayant leur parc en haut. De là, et après neutralisation des véhicules à notre poste afin de libérer la zone de départ… le soleil est revenu.  

www.courselaberra.ch

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Prochaines participations :

21-22.06 – Slalom de Chamblon (à suivre…)
28-29.06 – AutoCross de Bure
12-13.07 – CCôte Anzère
16-17.08 – CCôte Les Rangiers
23-24.08 – Mémorial Ollon-Villars

19.06.2025

Rallye du Chablais 2025 - ERT

Le Rallye du Chablais a débuté par une 1ère visite sur le terrain en rentrant le dimanche du Critérium Jurassien. Au programme, même secteur mais nouvelle ES, et nouvelle équipe.

Plaque RdCH 2025.jpgEffectuée sous un grand soleil, cette reconnaissance est importante, puisque la spéciale de la Comballaz subit cette année une grosse modification. Inversée sur les 2 premiers km et demi, il s’agit ensuite d’un tout nouveau tracé, ne partant plus en direction du Col de la Pierre du Moëllé, mais sur Leysin, par une route très variée, où j’y ai noté… 44 (!) points de corde, pour une longueur de plus de 8km500. Malheureusement, après 3km500 je suis bloqué par une plaque de neige encore trop épaisse pour la franchir. Je rebrousse donc chemin et prend l’ES à l’envers par le point STOP, arrêté là aussi par une autre partie enneigée, quelques 500m plus loin que la précédente. La route y est de ce côté-là encore plus technique. Suite aux intempéries de la semaine Sainte, j’ai reporté de 3 jours une nouvelle tentative, soit au Lundi de Pâques, l’agenda ne me laissant pas beaucoup de choix… en espérant que… mais cette fois tout est accessible, avec la visite d’ores et déjà de quelques bordiers présents, par contre le rendez-vous commissaire devra se faire par téléphone, car l’établissement est fermé. Inoccupé l’an passé, celui-ci a réouvert avec de nouveaux tenanciers, qui ont accepté de nous accueillir malgré l’horaire matinal. Pour ce qui est de l’équipe, je passe de 3 à 4 adjoints, dont 1 seul était là l’an passé.

Les bordiers ont été effectués en compagnie de ma 1ère adjointe, une semaine plus tôt que d’habitude, car l’agenda des courses est chargé. Niveaux téléphones, ce sont principalement des gens qui n’ont pas compris l’avis, mentionnant un passage par Le Sépey, croyant qu’il s’agit de la route principale.
Les recos ont été préparées la veille à 3, avec environ 80 piquets pour les doubles banderolages de sécurité et les flèches directionnelles, 38 plots de cordes (il n’y en avait pas plus, donc le reste en piquet), 6 balises de chantier et 2 éléments en plastique pour la chicane ainsi que sa signalisation, et les… 13 petits panneaux de poste principaux. Le bus est plein, et on se demande comment on va ramener tout ça la semaine prochaine avec le reste encore à prendre… Temps de chargement 45 min., temps de montage sur place… 4h15 (!). La main droite est HS, tout comme l’omoplate… Le moral quant-à-lui pas au mieux, face à un dossier sécurité qui gonfle encore, malgré que les 3 jours se sont déroulés sous un temps estival, même en montagne, qui devrait également être de la partie pour la suite, mise à part peut-être quelques averses pour le montage du jeudi. Samedi matin, encore une finition, et dimanche, comme nous avions toujours le bus à disposition, les adjoints ont réparti les bottes de paille qui avaient été livrées au DES, que nous fixerons durant le montage principal. Vers 13h20, avis d’un équipage revenu en arrière qu’un arbre bouche la route. Parti sur place, afin de connaitre également la raison (on ne sait jamais), c’est au même endroit où j’avais été bloqué par la neige, qu’un arbre d’environ 25m de long et visiblement pourri, s’est abattu sur un autre du même type, alors que juste derrière, un autre encore plus gros est probablement tombé avec les vents de la nuit ; faut pas trop rester par là… J’ai donc avisé et attendu la libération de la route par les bûcherons, qui reviendront le lendemain pour un retrait complémentaire. Retour à la normal à 14h05. La fin des recos s’est faite sous une petite et brève averse.

Jeudi, le montage s’est fait avec un adjoint en moins, car non libéré par son patron, mais nous avons tout de même eu un aide supplémentaire. C’est donc à 5 que nous avons pris le matériel à 8h, et débuté sur place vers 9h20, pour la pose de 350 piquets supplémentaires, 38 panneaux de rallye, 107 de sécurité, et d’attacher 6 bottes de paille au endroits désignés par le dossier de sécurité, tout en repositionnant les plots de cordes déplacés dans les zones bovines. J’ai également rajouté un double banderolage à un endroit qui en méritait un, et après avoir hésité sur un second, je ne l’ai finalement pas mis, et aujourd’hui avec regret… La pause s’est faite à 12h15 au km 4.23, puis nous avons perdu 30 min sur la zone public de Leysin, car les infos d’occupation du terrain divergeaient, et mis ainsi 3h pour effectuer le dernier km, avec une seconde zone public à aménager vers un hôtel, avec de plus, de nombreux téléphones pour des questions ou des plaintes suite à des comportements d’équipages encore en reconnaissances. Fin du montage sur place… 18h20.

Affiche RdCH 2025.jpgVendredi, diane 4h20, le rendez-vous commissaires est à 6h45, mais nous repassons sur l’ES 1h avant afin de contrôler que tout soit en ordre. Mauvaise nouvelle, il pleut, ce qui fait ressortir tout le gras de la route, partant même en glisse devant une table de pique-nique. Le contingent est de 31 personnes, mais avec des variantes… Bref, les 9 postes SARA obligatoires sont couverts, et 5 Sécu secondaires sur 9 le seront. 2 de mes adjoints ont été mis d’office au STOP, car les commissaires pour ce poste sont en manque sur tout le rallye, gardant avec moi au DES ma 1ère adjointe, ainsi qu’une collègue de boulo qui après une 1ère expérience l’an passé, a souhaité retenter. La zone étant en légère pente négative, pas besoin de cale, donc une personne d’économisée. Le timing a été plus que parfait, et tout roulait magnifiquement jusqu’à 40 secondes avant le départ de la H1, nouvellement renommée 201, puisque 3 postes commissaires ont signalé un emballement de bovins suite au passage d’un ouvreur, avec rupture des clôtures. Résultat, 23 minutes de perdues d’entrée de jeu ! Par la suite, j'ai percuté la tête contre l'aileron arrière d'une voiture suite à un mouvement trop précipité, marqué sans plus, mais surtout un bon mal de crâne... une panne, une boite aux lettres (…), et 2 sorties quasi en même temps, dont l’une demandant un contrôle médical, provoquant une nouvelle interruption de 25 min, d’où une neutralisation définitive a été décidée au vu du retard, les derniers devant rejoindre directement l’ES suivante. La route a ainsi été réouverte à l’heure butoir, alors qu’il restait 3 voitures à faire tourner.
Au second passage, les 2/3 des voitures DC sont à l’heure, mais la suite compte là aussi un retard de plus de 20 min. Les horaires ont donc été décalés, mais l’ES s’est… presque parfaitement déroulée, puisqu’un des derniers modernes est sorti, on a donc demandé à la R0, l’ouvreur des Régularités, de contrôler la chose, occasionnant un arrêt d’une dizaine de minutes. Malheureusement pour ce dernier, il a lui aussi abandonné au même endroit, en touchant un rocher.
Le démontage ne s’est pas vraiment déroulé comme prévu, puisque mon équipe a été bloquée durant 1h30 (!!) suite au dépannage de ces deux véhicules… Arrivés à 22h au local matériel, nous l’avons quitté à 23h, et pour moi, le domicile étant plus proche que la halle de fête, retour direct au lit sans manger grand-chose, car la nuit va être courte… avec un sentiment mitigé ; le job a été fait, mais…

Samedi, diane 4h10, et heureusement, la pluie et le vent ne m’ont pas réveillé avant. Je me suis inscrit comme l’an passé sur l’ES de Lavey, mais laissant à l’organisation le choix de mon emplacement. Je serai sur la zone public du Châtel, soit un poste intermédiaire avec accès et cantine, avec un collègue et quatre aspirants de la police vaudoise et genevoise, qui ne connaissent pas du tout la discipline, dont ils avaient le choix, d’abord de venir ou non, et entre le rallye ou une journée mobilité douce dans la région le week-end prochain. La mauvaise nouvelle est que la météo a complètement tournée, la journée s’annonçant humide et mouillée. Sur poste, nous avons donc attendu l’heure de fermeture pour sortir des voitures. Vue la météo, aucun souci de public, contrairement aux équipages qui vont souffrir dans la forêt entre Lavey et Le Châtel. La pause de midi a été heureusement sèche et ensoleillée, avant une nouvelle dégradation, puis le retour du soleil… au moment de quitter notre poste.
A 18h, déplacement au local matériel pour aider le chef d’une autre ES, qui, non engagé ce jour, en allant contrôler la sienne, m’a ramené sympathiquement tous les éléments lourd (balises et plots), alors qu’à la base il avait accepté juste pour les bottes, qu’il n’était déjà pas censé faire. J’ai ainsi annulé le fait de remonter avec le bus le lendemain.

Dimanche, retour sur l’ES de la Comballaz, finalement seul vu l’aide du jour précédent, pour effectuer un nettoyage de seulement 3 zones faiblement caillassées, grâce à de bons préparatifs qui ont permis à tout le monde, n’en déplaise à certains, d’évoluer sur un parcours à la régulière durant les 2 passages, récupéré 2 signaux, 5 piquets, 2 plots et demi de corde, et faire des photos des dégâts pour le comité d’organisation, soit principalement 1 boite aux lettres, 1 pré, 1 arbre, et un terrain de pâture avec débris d’accidents non enlevables à la main.

Fin 2007, malgré le fait que je voulais aider et non diriger, j’avais accepté d’effectuer le cours de Responsable d’Epreuve pour devenir adjoint, sachant la suite probable, surtout du fait qu’à sa sortie, on m’avait attribué directement une licence de Chef d’ES. Après une 1ère expérience comme adjoint au Chablais, lui-même m’offrait 2 ans plus tard une 1ère comme Chef d’ES. Le Chablais a toujours été le meilleur pour moi, mais après Covid, des changements sont intervenus, et la motivation d’être dans un rôle de meneur a gentiment diminuée, face à des exigences et un dossier sécurité pas toujours en adéquation avec la réalité du terrain, ou trop poussées comme si l’on postulait à un WRC, voire même des éléments inutiles, dont nous n’avons quasi plus rien à en dire, rendant les préparatifs lourd dingue, tout cela se répercutant sur le plaisir qui devient une charge. Après 25 manches du CS des Rallyes en tant que Chef d’ES, dont 15 au Chablais, je n’ai pas l’envie d’arrêter, mais j’en ai le besoin, car cette année, et depuis le début, je n’avais qu’une seule et unique pensée… vivement la fin.

Un grand merci à mon équipe, ainsi qu’à Olivier et Pierre pour leur aide.

www.rdch.ch
> ERT FIA <
> TER Series <

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Prochaines participations :

14-15.06 – CCôte La Berra (à suivre…)
21-22.06 – Slalom de Chamblon
28-29.06 – AutoCross de Bure
12-13.07 – CCôte Anzère
16-17.08 – CCôte Les Rangiers

26.05.2025

Karting Wohlen 2025 - Marathon des Terroirs du Valais 2025

Habituellement en fin de saison, la manche du CS de Karting à Wohlen a été avancée au printemps, n’étant donc plus la finale, mais la 2e manche sur 5, dont toutes les autres sont cette année en Italie. Pour la 3e fois sur 6 en ce lieu, je fonctionnerai comme responsable de pré-grille.

Affiche Wohlen 2025.jpgArrivé vendredi en fin d’après-midi, le trajet s’est fait "à l’aveugle", puisque la fin des ondes FM a également sonné le glas de l’info traffic sur les autoradios. Sur place, je suis allé sur ma zone afin d’y prévoir une idée d’amélioration, validée, mais…

Samedi, je retrouve la pré-grille qui est comme la piste, étroite et pas longue, et souvent le théâtre de comportements anti-sportifs au moment du départ pour les qualifications. Malheureusement, le projet d’un élargissement n’a pas pu se faire, parce la zone, pourtant rénovée l’hiver précédent, n’a pas été pensée compétition, et comporte une ligne de pavés qui dépassent légèrement, pouvant crocher le fond des karts. J’ai donc tracé à la craie les n° comme par le passé, et par chance, aucun souci cette année. D’ailleurs, toute la journée s’est très bien passée, le temps passant très vite, avec à chaque fois de l’avance dans les manches courses, réduits uniquement par quelques discutions au jury, mais jamais avec du retard. A noter que la catégorie X30 était composée de 22 concurrents contre 26 l’an passé, donc plus facile à mettre en grille, et la suivante étant étonnamment les historiques avec 14 participants, dont les départs ont été pour une fois au top. Pour les autres catégories, c’était un peu maigre.
Au niveau des contrôles, j’ai trouvé durant les essais, 2 transpondeurs qui n’étaient pas installés aux bons endroits, ainsi que 2 concurrents qui n’avaient pas le bon n° (!). Tous ont dû corriger avant de prendre part aux qualifications.
Au niveau des 12 commissaires de piste, 3 étaient Français, le seul Romand était absent, et tous les autres étaient Alémaniques.

Une excellente 8e participation au CS de Karting !

www.motorsport.ch/fr/karting
www.swisshistokart.ch

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Dimanche, nouvellement organisé sur 2 jours, avec un départ et une arrivée au même endroit, le Marathon des Terroirs du Valais est la seule organisation « R&D Event » pour laquelle je pourrai participer cette saison, suite aux multiples cumuls. Ainsi, pas de Tour des Stations, ni d’UCI Granfondo.

Logo Marathon VS.jpgLes missions du jour, sont des contrôles de bon déroulement de postes importants, donc plus cool, et tant mieux après la journée d'hier. Cela commence par le pont sur le Rhône entre Riddes et Leytron. A cet endroit, une circulation alternée était prévue, afin que les concurrents puissent emprunter une partie plus large, car bien qu’un trottoir soit existant, c’est un peu serré. Cela permet aussi au trafic, très nombreux, d’être moins longuement gêné. Le principe a mis un peu de temps à se mettre en place, car je n’avais moi-même pas les infos précises, et pas aidé par une signalisation à disposition un peu maigre. Pas évident non plus de coacher des signaleurs qui le font pour la 1ère fois, engagés via un partenaire qui les rémunère, mais ils étaient consciencieux, voire… un peu trop, ce qui a provoqué de l’attente avant que je ne revienne sur place pour corriger la mise en place prévue par l’organisateur.
Par la suite, déplacement au rond-point de l’entrée Ouest de Saillon. Ici, la gêne est moins importante, car les coureurs ne font que traverser l’ouvrage, ce qui permet de relâcher la circulation assez vite. Les 2 personnes présentes sont bien placées et font du bon travail. A la fin de leur mission, je les ai remplacés jusqu’au passage du balai.
Pour finir la journée, j’étais de réserve en cas de souci sur Martigny, mais il n’y en pas eu, je me suis donc arrêté au ravitaillement après Branson, afin de voir si tout se passait bien, et faire causette avec la signaleuse qui en plein soleil commençait gentiment à en avoir marre. Par la suite là aussi, j’ai quittancé au PC course le passage du balai.

C’était donc probablement ma seule est unique manifestation sportive non motorisée sur route ouverte pour cette année.

www.marathonvalais.ch

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Prochaines participations :

06-07.06 – Rallye du Chablais
14-15.06 – CCôte La Berra
21-22.06 – Slalom de Chamblon
28-29.06 – AutoCross de Bure
12-13.07 – CCôte Anzère

22.05.2025

Slalom de Bure 2025

Ma 8e participation au Slalom de Bure était l’occasion d’une deuxième visite au Jura sous le soleil.

Arrivé vendredi soir, petite surprise au gîte d’hébergement, puisque celui-ci est bondé suite à la présence de touristes, certains d’entre nous devant loger hors des murs, soit dans une remise, où des couchettes ont été ajoutées, mais la température et les courants d’air ne sont pas très adaptés vis-à-vis du repos nécessaire pour mener à bien nos fonctions de sécurité. On est de plus sous avis de risque de gel au sol… Il a donc fallu bien se couvrir pour que la nuque puisse être utilisable le lendemain.

Affiche Bure 2025.jpgSamedi, je suis comme les 2 précédentes éditions au poste 11, soit le 1er muni d’un drapeau rouge, avec véhicules d’intervention et de dépannage. Bien que seul, il n’y a pas énormément de travail, la chicane étant très large. Si le soleil est présent dès le début, il faudra attendre 9h45 pour que la bise pas très agréable, ne se fasse plus ressentir. La journée sera assez calme, avec un tête-à-queue, une tentative de traversée d’un chevreuil, et le soleil qui nous a fait faux bond en milieu d’après-midi, nous obligeant de remettre des couches. Le soir bonne nouvelle, un matelas sans courant d’air m’a été proposée.

Dimanche, je suis avec un collègue, car il y a suffisamment de monde. La fraicheur et la bise sont toujours au rendez-vous. A peine débutés, les essais des LOCaux qui ont pu s’inscrire les deux jours, va tourner court… Deux postes avant nous, très gros choc, la pointe d’un arbre qui tombe, et l’annonce d’un début d’incendie… Gros arrêt de course avec prise en charge, ayant révélée plusieurs fractures à une jambe selon le communiqué de l’ASS. On voit visiblement que certains roulent déjà vite en 1ère manche essai le samedi, et ça roule comme en manche course le dimanche matin… Ce format laisse tout de même songeur… S’en suit la reconnaissance des NATionaux, qui devra être refaite pour les deux premiers convois, car il a été oublié de faire déplacer les portes et chicanes qui ne sont pas les mêmes que pour les LOC.
En essai, une voiture arrive au ralenti avec un léger bruit, lui faisant signe qu’il peut se mettre en sécurité sur notre chemin ; supports de pot d’échappement endommagés, je lui ai donné des grosses attaches plastiques pour qu’il puisse regagner le parc sans abimer plus. Peu de temps après, une voiture est signalée 2 postes plus loin comme ayant perdu une roue. Je décide donc de stopper au rouge les suivants, chose qu’en Romandie on ne fait pas forcément en essai, mais vu le cas et sur une piste aussi rapide c’est préférable. Les bloqués seront relancés espacés pour finir leur manche. En ajoutant toutes les autres interventions, la seconde manche essai a débuté avec… 2h de retard, soit à… 12h15 ! avec là aussi un drapeau rouge, puisque suite à des tonneaux d’un concurrent au second intermédiaire, le médecin a été demandé ; il est là primordial de limiter les risques et de libérer le parcours. Les essais vont se terminer à 13h30, avec suppression du second des LOCaux, et comme la pause de midi est organisée à la cantine, on est obligé de la faire. Donnée comme 45 minutes, elle a été réduite à 30 min, et 40 min plus tard la 1ère manche course était lancée, soit 14h10. Va-t-on pouvoir finir la journée ? De là mon collègue a été déplacé sur un autre poste, car leurs occupants ont dû partir pour raison familiale.
L’après-midi sera beaucoup plus calme, avec la panne d’un véhicule s’étant lui-même mis en sécurité entre mon poste et le suivant, ainsi qu’un dernier drapeau rouge, pour une voiture sur le toit à nouveau au second poste intermédiaire. Fin de journée à 19h05.

Le retour a par contre trainé et j’ai perdu 1h pour une raison qui n’en valait pas la peine, et qui aurait dû être organisée avant. Malgré cela et avec un changement de DC principal, toujours une bonne organisation consciencieuse, mais où il serait possible de gagner du temps, en s’évitant de longs déplacements ou attentes de véhicules DC pas toujours indispensables.

www.slalomdebure.ch

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Prochaines participations :

24.05 – CS Karting Wohlen
25.05 – Marathon des terroirs du Valais
06-07.06 – Rallye du Chablais
14-15.06 – CCôte La Berra
21-22.06 – Slalom de Chamblon