24.08.2024
Course de Côte St-Ursanne - Les Rangiers 2024 - EHCC
Suite à l’annulation d’autres manifestations, la Course de Côte St-Ursanne - Les Rangiers devient, hors rallye, celle à laquelle j’ai le plus participé, soit 18 éditions, la 6e en tant que Chef de Secteur. Si ma 70e Course de Côte a été plutôt calme, elle a malheureusement dû faire face à de nouvelles restrictions pour le public.
Arrivé vendredi, c’est la 5e fois que je peux effectuer les 4 manifestations auto principales du Jura (rallye, slalom, auto-cross et course de côte). Premier constat, le prix de l’essence ; nettement plus bas au Jura que sur Neuchâtel, à ne plus rien comprendre… Comme de coutume, je vais directement sur mon poste à La Combe, soit au fond du Petit Susten, pour m’assurer par une signalisation, que le chemin soit libre de véhicule, et réservé pour les commissaires de la zone et les services de secours. Suite à l’insatisfaction d’un riverain via-à-vis du Canton, concernant des dérives routières, la course en fait malheureusement une fois de plus les frais, par un changement d’envergure. En effet, après la suppression du camping, puis la suppression des cantines, c’est cette année toute la zone public du Petit Susten qui a été interdite. Le seul accord, le talus situé en face de l’ancien camping, soit dans notre dos, avec accès soit en bus navette entre les manches, soit à pied en contournant complètement la zone du Petit Susten par le Nord-Ouest. On apprendra dans la soirée, qu’une nouvelle zone a été ouverte, soit au fond de la première épingle du Petit Susten.
Samedi, le rendez-vous est à 4h30, où je prends connaissance de la liste des commissaires qui sont attribués sur mon secteur. Problème, 3 sont absents. Par chance, une collègue a du monde en plus sur le sien, et on a donc pu s’arranger entre nous, récupérant ainsi 2 personnes. Mise à part une voiture en panne que l’on a stockée chez nous, pas grand-chose à faire. Il y a par contre eu quelques incidents plus bas, qui ont très vite perturber l’horaire. Il a fallu de plus faire appel à une tournée de navette supplémentaire avant la 3e manche, car des parents sont venus voir la course dans les talus avec des pousses-pousses… et ne voulaient pas attendre la fin. Le soir, en allant rendre les radios à la Caquerelle, le brouillard n’est pas loin, alors que la pluie est annoncée durant la nuit…
Dimanche, il pleut. Je retourne chercher les radios pour commencer à les distribuer directement sur chaque poste de mon secteur dès 6h. Tout le monde est présent sauf une personne malade ; son collègue est d’accord pour fonctionner seul. Arrivé en poste, pendant que les collègues finissent le montage de la tente, avec la pelle, je canalise l’eau du chemin dans le pré, afin qu’elle ne crée pas un danger sur la piste. Puis la pluie va se calmer, permettant ainsi d’échanger la veste pluie contre une pour le froid ; il fait frais, surtout avec la présence d’un petit vent, mais cela permet au brouillard de ne pas s’inviter. La seule intervention du week-end va arriver assez vite, mais elle va être assez perturbante. Une voiture ralentie juste après nous, je me tiens prêt, mais elle continue jusqu’à la deuxième épingle du Petit Susten, soit hors danger vis-à-vis de mon poste, donc à l’arrivée du suivant, et comme il y a 2 postes entre deux, je le laisse passer tout en restant prêt. Sur le lieu même, il passe apparemment sans soucis, donc l’autre est bien au bord, sauf que… le feu du poste suivant… s’est allumé, du coup, le non gêné ralenti… la boulette… Surpris, je n’enclenche que tardivement le feu rouge pour le suivant, qui lèvera le pied en laissant couler, tout en continuant lui aussi. Tout ce petit monde s’arrêtera plus loin afin de refaire leur manche. Côté public, la majorité est allé dans la zone du Petit Susten, mais de façon générale, assez peu de monde. Tout comme la veille, la DC a dû intervenir car certains ont pris leurs aises hors des délimitations. Pour ma part, j’ai posé deux cônes dans le chemin, afin que les bus navette, en faisant demi-tour, ne ramènent pas de terre en roulant dans la bordure du pré humide. Fin de journée avec l'attente de la levée du parc fermé et de la redescente des voitures, puis reprise et retour du matériel en même temps que celui de la pluie, avant de franchir un très gros orage à la sortie du tunnel à Glovelier.
Pour nous, une édition très calme, et si la prochaine sera la 80e, 2026 sera le 100e anniversaire de la course qui partait alors de Develier, dont l’organisateur souhaite effectuer un mémorial au printemps.
www.rangiers.ch
www.fia.com/events/european-hill-climb-championship/seaso...
*** *** ***
Prochaines participations :
24.08 – Tour du Léman Juniors
25.08 – La Montheysanne
30-31.08 – Tour des Stations
07-08.09 – Bergrennen Gurnigel
21:27 Écrit par JF dans Commissaire de piste | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
15.08.2024
Downhill Champéry 2024 - Championnat d'Europe
Suite à l’attribution des Mondiaux de Cyclisme de 2025 au Valais, Champéry a obtenu l’épreuve de Downhill. Le site s’est vu également attribué le Championnat d’Europe cette année, en guise d’épreuve test. Pour ma part, après 3 éditions au Downhill de Verbier (Coupe de Suisse 2015-2017, Coupe d’Europe 2023), je me suis dit qu’il serait sympa d’y aller, afin de voir si je ferai le trajet également l’an prochain. Je me suis donc inscrit pour les 3 jours de compétition, avec la bizarrerie qu’il faut min. 2 jours mais qu’aucun logement n’est proposé, et si la confirmation de l’engagement a bien suivi, le reste non. J’ai donc relancé à J-3, obtenant ainsi les lieux et heures de rendez-vous, mais sans savoir si d’autres infos avaient été transmises. Un week-end qui s’annonce chaud, même en altitude.
Vendredi, le rendez-vous est à 6h30, c’est journée d’entrainements de 8h à 17h30, avec une série le matin, et une 2e l’après-midi. Pour les 32 postes de cette piste du Grand Paradis, nous ne sommes ce jour qu’une 10aine de marshal, terme donné dans le milieu (les commissaires en cyclisme étant l’équivalent des commissaires sportifs en sport auto), alors que les autres postes seront tenus par la PCi. Séparés en 3 groupes, je me joints à une des responsables sans connaître son secteur, qui est celui du fond, et demandant si nous avons des connaissances de premier secours, elle me place au 30. Au fond d’un mur très incliné avec courbe sur le bas, il s’agit d’un replat de type compression, suivi d’une bosse qu’il ne faut pas sauter, car suivent deux doubles sauts de type chameau : pas le droit donc de ralentir, sinon c’est le rebond sur la bosse de réception, et l’explosion de roue ou de suspension, et une concurrente en a fait les frais avec une belle chute. Autre chute en tout début de journée, celle d’un jeune ayant glissé de la roue avant pour se retrouver à plat ventre, les poignets et mains endolories. Mais sur cette piste très rapide et pentue, c’est ailleurs que les chutes ont été nombreuses.
Niveau météo, mise à part la première et dernière demi-heure, c’est gros soleil. Merci à l’organisateur qui avait prévu des parasoles, même si ceux-ci ont été oubliés et apportés qu’à 12h15, ils ont fait un grand bien, car le petit courant apaisant de la matinée, c’était lui aussi vite réchauffé. La poussière soulevée de la piste nous a également causée quelques petits inconvénients. Pour ma part j’avais prévu les boules quies, car comme on doit siffler le passage de tous les concurrents, pour eux et pour les postes suivants, et que les sifflets sont très aigus, je n’avais pas l’envie d’avoir les oreilles qui sifflent à leur tour toute la nuit. Dès 14h30, le temps s’est arrêté, et l’après-midi a été interminable, sachant qu’il n’y a eu aucune pause (pratique de siffler en mangeant…) car la liste faisait mention d’environ 630 concurrents (!), en ajoutant à cela, des communications radio un peu trop fournies à mon sens. Fin de journée à 17h40, avec une prévision de modification pour le lendemain.
Samedi mêmes heures, pour un 3e entrainement le matin, et les qualifications l’après-midi dès 12h30, où les départs se feront toutes les 30 secondes. Pour moi, changement de poste, car les gars du 22 au 27 ont eu beaucoup de travail la veille, et souhaitent voir autre chose, même si cela devrait être plus calme ce deuxième jour. A savoir que les PCisstes ne connaissent pas leur mission avant d’arriver, et 1 ou 2 ont été un peu surpris par la violence de certaines chutes. Le collègue qui était derrière moi, le sera aussi aujourd’hui, donc nous avons décidé de monter à pied histoire de voir ce couloir que l’on va devoir sécuriser sur le haut, sauf que le timing est ju-juste, donc on est parti un peu sec… mauvaise idée, les jambes n’ont pas trop aimé, mais j’en ai vu d’autres. A noter l’énorme travail de l’organisation qui a créé un chemin avec des marches pour le public de haut en bas : le top ! Je suis donc au 23, soit le sommet de ce dévaloir : les concurrents traversent une route par une passerelle au poste précédent, font 50m de route en caillasse tassée (rare partie de récup), passe une bosse à ma hauteur, puis plonge dans le couloir. Mon job est quadruple (!), avec la sécurité de base, mais également l’avertissement pour le passage public juste en dessous de moi, qui n’a aucun visuel, puis du fait d’être au sommet de la pente, toute chute dans celle-ci fera que je bloquerai chez moi, car il est difficile de s’arrêter une fois lancé sans se mettre également au tas, et enfin, beaucoup s’arrêtent à mon poste pour souffler un coup, attendre un coéquipier, ou observer les autres, et comme le visuel n’est pas bon, je dois siffler aussi vite que les autres arrivent pour ne pas qu’il y ait de collision ; tout cela demande une grosse concentration, en prenant aussi en compte qu’il faut s’alimenter et s’hydrater, sans arrêter de siffler, et sans possibilité de quitter le poste...
Dans mon secteur aucune chute, mais plusieurs plus bas. Durant la journée, un média est venu me trouver et j’ai bien pu échanger avec lui, étant donné qu’il suit à l’année l’équipe de Camille Balanche et Cie, ainsi que d’autres coureurs. Pour lui cette piste est une des plus difficiles de par sa pente, sa vitesse, où tout s’enchaine sans repos, avec de gros changement de luminosité, sans compter qu’elle évolue très vite car le terrain est sec et les passages nombreux. Certains ne seraient pas venu, ne voulant pas risquer la blessure pour la suite de la Coupe du Monde. Les inscriptions étant ouvertes à tout le monde, la liste est énorme, et certains ne sont visiblement pas à l’aise sur une telle piste. Résultats… une nouvelle fois de nombreuses chutes, mais pas forcément aux mêmes endroits que la veille, 1h de retard en milieu d’après-midi, 8 hélitreuillages (suite aussi à l’absence de route d’accès, mais prenant vite du temps, avantage tout de même ça crée des pauses), et au vu du retard, la neutralisation des qualifs des Elites, suivi de celle des Juniors à 18h40, la visibilité et le dispositif de sécurité n’étant plus assurés.
Dimanche, le rendez-vous est un 1/4 d’heure plus tôt, et malgré l’altitude, on sent qu’il fait déjà chaud. La journée sera à nouveau coupée en deux, avec la 4e et dernière séance d’entrainements, suivi à 11h30 des Finales, avec départ toutes les 30 secondes, 1 minute pour les bien classés, et 2 minutes pour le haut du classement. Sauf que… suite au retard de la veille, décision a été prise en soirée de faire partir les Elites devant et non derrière… et apparemment bien du public n’avait pas vu passer l’info ; nous-mêmes ne l’avons pas reçue directement. Chez moi, en plus de quelques rouges préventifs le matin, j’ai eu 2 crash d’un Elite et d’un U15 en Finale, qui ont fini la tête la première dans les arbres vers le passage public, avant de repartir, sur une zone qui a creusée dès le 1er jour, laissant ressortir des cailloux se faisant vite glissants, aussi suite à l’amas de terre poussiéreuse. De façon générale, tout s’est bien passé, et à 16h50 l’affaire était réglée, y.c. 10’ de redépart, bien qu’apparemment, certains auraient décidé de ne pas faire la journée du dimanche par précaution. La liste des résultats du jour fait mention de seulement 442 inscrits à la Finale, 398 classés, 5 abandons, et 39 non partants. Les temps pour 1km72, 582mD- : hommes 3’02’’, femmes 3’33’’, U19 3’05’’ et 4’00’’, U17 3’14’’ et 3’49’’, U15 3’14’’ et 4’13’’, master de 3’19’’ à 5’44’’.
Ainsi s’achève cette superbe expérience Européenne, et après avoir donné près de 4000 (!) coups de sifflet, vivement les Mondiaux en 2025 ! qui seront plus sereins, car la liste de départ, dépendant du classement mondial, sera plus légère. Le planning actuel les prévoit sur 5 jours… à voir.
www.valais2025.ch/fr/events/uec-mountain-bike-downhill-eu...
www.uec.ch/en/event/220/2024-uec-mtb-downhill-european-ch...
*** *** ***
Prochaines participations :
17-18.08 – CCôte St-Ursanne - Les Rangiers
24.08 – Tour du Léman Juniors
25.08 – La Montheysanne
30-31.08 – Tour des Stations
07-08.09 – Bergrennen Gurnigel
19:14 Écrit par JF dans Commissaire de piste | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
31.07.2024
Montreux Trail Festival 2024
Le 8e Montreux Trail Festival retrouvait, 2 ans après son lancement, le Crossing Switzerland, soit la traversée depuis Vaduz. Il a ainsi décidé d’augmenter son menu, en proposant 7 distances ; 390 km depuis Vaduz, 170 km depuis Lauterbrunnen, 112 km depuis Lenk, 75 km depuis Saanen, et à Clarens, les habituels 32 km, et les deux nocturnes de 15 et 8 km, avec des changements puisque plus rien ne part de Montreux même. Pour ma part, une 4e participation avec un retour sur 2 jours.
Samedi, le rendez-vous est à 15h à Clarens, zone de toutes les arrivées. Le maillot bénévole est noir… cool sous cette grosse chaleur, ainsi qu’un bob gris clair qui va bien aller, et sera plus léger à porter en plein soleil que la casquette. La 1ère mission est à 16h, sur la dernière traversée de la route du lac à 800m du finish, soit au fond du Sentier Mirabeau, que j’avais déjà sécurisé l’an passé, où il y a pas mal de trafic, mais comme il y a une barrière entre la sortie du chemin et le passage piéton, j’ai le temps de voir venir. Il s’agit à ce moment-là du passage de toutes les séries ayant déjà pris le départ, soit du 390 au 75 km. Arrivé bien avant, il n’y a personne sur place, j’ai donc ouvert l’œil avant l’heure en restant au frais au but de chemin, mais la présence d’une plante me donnait la nausée. Je me suis donc déplacé de l’autre côté de la route, et par chance, en étant pile en face, je suis sous un haut buisson qui me protège du soleil. La période a été très calme, et initialement jusqu’à 18h30, c’est bien évidemment juste avant la fin que les passages sont devenus de plus en plus fréquents. Apparemment comme personne n’est prévu pour me remplacer, j’ai donc tiré jusqu’à 19h, puis me suis déplacé à Glion.
Ce 2e emplacement m’est également connu, soit le carrefour en Y à l’entrée du village. Les concurrents de la nocturne arriveront par les escaliers du Télégraphe, mais suite à un problème du aux intempéries, je n’aurai que le 15 km, le 8 ayant été dévié. Sur place, il y a déjà 2 signaux routiers, que j’ai complétés avec quelques cônes. Si le soleil perce la présence de quelques nuages, un arbre me protège. 45 minutes après le départ donné à 19h30, les derniers concurrents passent devant moi, je retourne donc en ville afin de les sécuriser sur ma 3e mission du jour.
Il s’agit du fond du Sentier des Vaux de Chernex, une rampe d’escaliers assez longue et pentue, qui débouche directement sur un passage piéton de la route qui relie Montreux à Châtel-St-Denis. Sur place, et comme le 8 km passe bien évidemment déjà vu la modification, c’est un résident, faisant également du sport, et avec qui j’ai bien ri, qui a pris sympathiquement les devants afin de sécuriser la traversée, alors qu’un duo de musiciens est en train d’animer la course, secteur que toutes les catégories emprunteront. Pour moi, ce sera jusqu’à 23h, j’ai donc renforcé quelque peu la signalisation en mode nocturne, et comme ça roule comme des sauvages, j’ai créé un ralentissement avec des cônes réfléchissants posés sur l’axe central : triste d’en arriver là pour que les gens respectent une zone signalée. Tout comme après la 1ère mission, les passages étant toujours fréquents, j’ai prolongé de 15 minutes.
Dimanche, retour à Glion à 8h40 pour le départ du 32 km, alors que mon planning me donnait 1h plus tard… Erreur heureusement constatée au terme de la dernière mission de la veille, en contrôlant les temps de déplacement. Le soleil est déjà sorti, et chance une nouvelle fois, j’ai un gros arbre qui me protège. A 10h15, passage des ramasseurs de balises, je redescends donc en ville, au même poste au fond des escaliers, pour retrouver tout ce petit monde et ce jusqu’à 15h, alors qu’arrivent encore des concurrents de Vaduz, sous une très grosse chaleur, mais une fois de plus, un arbre m’a bien protégé durant toute la durée, car sur le bitume, c’était très chaud. Là aussi j’ai prolongé de 15 minutes, avant de retourner au QG pour déposer la signalisation récupérée à Glion, prendre un truc frais, et rentrer.
Un chouette week-end avec des postes de confiance sur des axes très fréquentés. Point négatif, il faut rester zen, car comme de coutume, cette ville est remplie d’individus aux multiples provenances, dont le niveau est inversement proportionnel à la valeur de "leur" véhicule. Point positif, nombreux, très, très nombreux sont les concurrents qui te remercient, soit par un "merci", un "bonjour", un "salut", un "hé mais t’étais déjà ailleurs toi", ou un simple geste de la main.
www.montreux-trail.ch
*** *** ***
Prochaines participations :
09-11.08 – Downhill VTT Champéry
17-18.08 – CCôte St-Ursanne - Les Rangiers
24.08 – Tour du Léman Juniors (new)
25.08 – La Montheysanne
30-31.08 – Tour des Stations
07-08.09 – Bergrennen Gurnigel
20:08 Écrit par JF dans Commissaire de piste | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
22.07.2024
Journée d'essais - Ayent
Suite à l’annulation de la Course de Côte Ayent-Anzère, l’équipage Héritier/Constantin, sous la main de Léa, a récupéré la date afin d’organiser une journée essais et découverte, avant son souper de soutien.
C’est au Rallye du Chablais que le fils de mon ancienne collègue adjointe, m’a fait part de leur organisation ; le souhait était d’avoir quelques habitués du milieu pour tenir 3 postes clefs parmi une 12aine, accompagnant ainsi des amis du Team, dont certains ont également eu fonctionné. N’ayant aucune manifestation de remplacement, j’ai accepté, et c’est donc une première, vis-à-vis d’une organisation privée.
Mise en place à Ayent sur la route de l’étang de Botyre, un plan de sécurité a été effectué, et je me suis retrouvé sur le haut de parcours pour quittancer les redescentes. De base, il devait y avoir 2 autres véhicules, mais ils ont déclaré forfait avant la journée. Si le matin, les accompagnants ont pu effectuer 2 montées de suite, elles se sont réduites à 1 et demie l’après-midi. Par la suite, nous avons été invités à la soirée de soutien.
Un grand merci au Team pour leur accueil et leur préparation appliquée, d’une journée passée sous un soleil au beau fixe !
*** *** ***
Prochaines participations :
27-28.07 – Montreux Trail Festival
09-11.08 – Downhill VTT Champéry
17-18.08 – CCôte St-Ursanne - Les Rangiers
25.08 – La Montheysanne
30-31.08 – Tour des Stations
21:40 Écrit par JF dans Commissaire de piste | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
18.07.2024
AutoCross de Bure 2024
Malgré un double déluge sur la route vendredi soir, l’Auto Cross de Bure était enfin annoncé comme un week-end complètement au sec.
Samedi, la pluie s’est arrêtée au réveil, la matinée est donc fraiche, mais le soleil et la chaleur vont être de la partie. Toujours au même poste, soit la montée en courbe après le rectiligne du départ, je suis accompagné par un collègue plutôt rallye, ayant découvert la discipline l’an passé. Après l’avoir mis en garde sur les risques de caillassage du poste, qui demande concentration et réactivité encore plus qu’ailleurs, ceux-ci se sont fait ressentir en fin de matinée, car les buggys n’ont malheureusement pas les mêmes trajectoires que les autres pilotes. Avant cela, petite séance de paysagisme pour avoir, comme chaque année, la même vue sur les postes voisins, et pour pouvoir se déplacer d’un à l’autre sans se faire déchirer les bras par les ronces, tout en faisant bien attention de conserver une protection naturelle contre les projections de cailloux venant de la redescente des véhicules dans notre dos.
Dimanche, grosse chaleur en perspective, mais l’après-midi le ciel s’est couvert, cumulant ainsi lourdeur et fatigue. Si la matinée s’est parfaitement déroulée, les tensions des finales de l’après-midi ont perturbé le déroulement du timing, avec de multiples interruptions pour raisons diverses, et pendant ce temps-là... la piste sèche... paaas biennn... Chez nous, les incidents importants ont été comme les pièces récupérées, peu nombreux : quelques pannes, quelques têtes à queue, 1 sortie dans les arbres, et 2 véhicules à remettre sur les roues, mais de façon générale, rien de particulier. A noter que nous avions sur notre zone, qui n’est pas visible par l’équipe de Direction de Course depuis le départ, une personne présente pour filmer et observer les comportements des concurrents. On ne dira pas que c’est cela qui a fait que, mais ça y a probablement contribué.
Le week-end s’est ainsi terminé avec plus d’une heure de retard comparé à l’an passé, avec le réveil de quelques muscles, mais l’esprit rechargé au max !
> Page FB < de l'organisateur
www.3-nationen-cup.com
*** *** ***
Prochaines participations :
20.07 – Journée Team Héritier/Constantin - Ayent
27-28.07 – Montreux Trail Festival
09-11.08 – Downhill VTT Champéry
17-18.08 – CCôte St-Ursanne - Les Rangiers
20:46 Écrit par JF dans Commissaire de piste | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook