Rallye Int. du Valais 2023

Le Rallye Int. du Valais, pour son retour au coude du Rhône, me voyait une seconde fois de suite comme adjoint sur l’ES de Champex, qui au lieu d’ouvrir le rallye cette année, le fermera. Etant ainsi libre le jeudi, et avec le retour d’un Shakedown, j’avais prévu d’y aller comme commissaire, puis me suis proposé d’y être adjoint, pour donner un coup de main à la responsable.

Pour les séances, je n’ai pas participé à la première, car étant la veille de mon départ tôt le matin pour le CS de Karting en France. A la deuxième, qui ressemblait fortement à une première, j’ai représenté la responsable du Shakedown, qui se cumulera au Toyota Event. Les seules infos disponibles, selon le plan en vue aérienne reçu auparavant, sont qu’ils feront respectivement moins d’1 tour pour les uns, et 3 tours pour les autres, avec chacun un départ et une sortie différente. La troisième séance sera 5 jours avant, et je n’y serai pas suite à un match de hockey. Avec un dossier tardif comportant de nombreux doutes, et toujours sans info, voyant les jours avancés rapidement, nous avons fait une liste de questions, soit, et ce n’est pas fait exprès, 13 points, à seulement… J-13 ! Les attentes les plus importantes vis-à-vis de la gestion sont restées sans réponse, si ce n'est qu’une séance serait organisée la veille au soir (!). Vous vous souvenez de la chanson des Poppys ? Mais si, ça faisait « Non, non, rien n’a… ».

Le vendredi des recos, la préparation de Champex s’est faite sous la pluie, qui s’est heureusement arrêtée pour le montage de la zone d’arrivée, qui contient cette année, 2 chicanes, et un grand S devant une zone VIP et public. 1er hic, la première chicane prévue sur une bosse, est quasiment invisible, et le marquage au sol est à l’envers vis-à-vis du dossier sécurité. 2e hic, la zone technique finale qui est 100% sur le parking, a dû être faite provisoirement avec les moyens du bord, soit des vaubans heureusement déjà sur place : grosse perte de temps pour nous, et quelques incompréhensions chez les équipages.
Samedi, pas de reco pour moi, mais la visite du parcours du Shakedown, avec notamment une équerre gauche derrière une bosse très piégeuse, et une zone d’arrivée en caillasse. En croisant la responsable, j’apprends également qu’il y aurait 70 inscrits au Shakedown, et… 166 (!!) au Toyota Event.
Dimanche, petit tour à Champex pour profiter de la route sèche en redonnant un coup de spray sur le marquage des balles rondes, et observer la zone finale, avant de redescendre pour un match U20. Le lendemain, un échange nous a signalé que nous étions des râleurs, oui, et fier de l’être à quand même J-3 du montage, et si on ne demande rien, c’est nous les mal organisés, et jamais les autres. Mon retrait de Chef d’ES en 2020 est donc toujours justifié, et la question pour 2024, elle est vite répondue. Bref, du coup mon souci principal, et c’est un comble pour un passionné de sécurité, est de savoir comment m’habiller durant la semaine, car la météo n’est pas bonne, et comme les travaux de chaufferie chez moi ne sont pas terminés, il sera très difficile de faire sécher les habits et les chaussures…

Mercredi, montage du Shakedown, qui donne sérieusement l’impression d’être secondaire vis-à-vis de l’Event. Alors que le bus a été chargé la veille par les collègues, avec tout de même le matériel commun pour les deux ES sur lesquelles je suis grâce à une équipe matériel au top, nos 32 (!) balises de cordes et de chicanes n’ont pas été posées ! contrairement aux autres ES. Par chance, le bus de Champex est disponible, nous avons donc pu l’utiliser pour cela. Oui mais… le sol est mouillé, et les marquages n’ont pas été faits… Nouvelle de dernière minute, une seule chicane sur quatre serait à conserver pour le Shakedown, alors qu’il n’y a aucune mention sur le dossier sécurité ; on a beau être des râleurs, mais à J-1 rien n’est prêt ni sûr, et on ira aussi devant M. le Juge en cas de problème. La météo du matin est bonne, l’après-midi nous aurons par contre quelques légères averses, dont le gros est retenu non loin par effet de foehn. Le montage effectué à 5 s’est bien passé, malgré que le déroulement toujours inconnu de l’Event empêche un montage adéquat. Le début du parcours étant sur l’ES des Cols, la 1ère flèche directionnelle a dû être cachée par un sac poubelle, afin de ne pas entrer en conflit avec les recos toujours en cours. Sur la zone de sortie du Shakedown, la flèche, devant être intervertie vis-à-vis de l’Event, a été posée de façon à être pivotante, et facilement pour les commissaires. La zone du STOP, impossible à effectuer selon le dossier, a été montée afin d’avoir à la fois, un obstacle de ralentissement, une fermeture de route, et une sortie d’équerre à la route pour faciliter le visuel des équipages. En fin de journée, échange de ce qu’il reste entre les 2 bus, afin de reprendre le lendemain les balises dans celui que l’on rendra, et tout le matériel dans le mien pour Champex, alors que la pluie nous arrive dessus.

Jeudi, diane 4h. Après un tour de contrôle, le rendez-vous commissaire est à 5h30, sous la tente de l’Event ; c’est froid, humide, mal éclairé, bruyant par la génératrice, et le café-croissant pas dispo. De quoi bien commencer une journée qui s’annonce pourrie. Et les inconvénients n’en finissent pas : interpelée avec "finesse" par un responsable de l’Event ma responsable n’est pas en forme, le parcage fait par un des adjoints en bord de route n’empêche pas un joli bordel organisé, si 3 commissaires sont excusés, 8 sont manquants, dont 6 arrivés en retard, le personnel de la tente ne sait pas où parquer car les drifteurs (!) se sont installés sur le chemin d’accès, des demandes dans tous les sens, l’heure tourne, on prend du retard… puis j’arrive enfin à partir avec un autre adjoint pour la pose des chicanes, que nous disposons à l’œil, alors que le téléphone continue à sonner. La chose terminée, j’annonce l’ES opérationnelle, et passe la main à la responsable qui fonctionnera elle au départ de l’Event, puisque c’est lui qui débutera la journée. Pour ma part, j’ai ensuite eu le temps de préparer le départ du Shakedown, puis suis aller au poste le plus proche pour observer le passage de l’Event, tout en faisant un téléphone au responsable chrono pour qu’il me dépanne, puisqu’aucun matériel n’avait été prévu pour moi. 20 minutes avant la fin de la 1ère partie de ce dernier, est arrivé le délégué FIA qui m’a posé des questions, visiblement étonné de plein de choses. Nous, plus…
Le Shakedown s’est déroulé en deux sessions de 45 minutes, où les inscrits devaient faire leur deux passages d’1 seul tour à la suite. J’ai ainsi fonctionné comme starter et centraliste, avec un horaire pas juste et sans listing, sur un chemin penché, soit pas favorable pour moi vis-à-vis des propulsions, alors qu’un commissaire me tenait un mouchard, et deux autres un contrôle avancé improvisé à la dèr, car non prévu. Une fois la seconde session terminée, alors que devait encore se dérouler 2 séries de l’Event, nous avons gagné du temps en effectuant à deux, le démontage du départ et de la zone d’arrivée du Shakedown. J’ai été ensuite voir ce que donnait le départ de l’Event, avant un retour vers la zone opposée, où le démontage complet a pu débuter vers 17h30, soit 30 minutes avant l’heure, que nous pensions de base dépasser, ralenti par le dépannage d’une Toyota qui a volé… mais pas longtemps. Fin du sketch, ou de la mission si vous préférez, à 19h, après une journée où seules les grenouilles et les escargots étaient à la fête…

Vendredi, montage de Champex à 4 personnes. La zone particulière aura bien évidement été celle de l’arrivée, où les balles rondes ont été posés, et où nous avons quasi tout refait et complété. Cette seule zone nous a pris 2h. Sur le parcours, il a fallu également nettoyer un ruisseau, car avec la force du courant, l’eau s’infiltrait sous l’herbe et ressortait 3m plus bas sur la route, tel un tuyau sous pression. Et vu les températures nocturnes annoncées…

Samedi, diane 4h20, sortie du lit… 4h45… et m… Tour de contrôle de l’ES dès 5h20, avec la suite des fermetures de certains accès et chalets inoccupés. Et cela a été rapide, puisque contrairement à l’an passé, nous étions tous de retour pour le début du briefing. Avec un 2°C à Champex, et un bus en pneus d’été…, il faut là aussi bien gérer ses couches d’habits pour être bien toute la journée. J’ai ensuite effectué la distribution du matériel, puis nous avons effectué le montage du départ. En tant que starter, j’ai mis en garde les ouvreurs sur certains problèmes de public, ainsi qu’un rappel de la position de la 1ère chicane. Le contrôle des équipements a quant-à-lui révélé 2 Hans mal mis, 5 casques non attachés, et quelques portières mal fermées. Après avoir fini le 1er passage avec 1h d’avance, des incidents sur les autres ES ont interrompu le second, soit 20 minutes dans les historiques, et 50 minutes au début des modernes. Le dernier départ a donc été donné au-delà de l’heure de réouverture, soit après 18h. Parti derrière la voiture balai, j’ai ensuite effectué le repli total de l’ES en débutant par la zone d’arrivée, puis en effectuant seul le ramassage à la descente, qui a été grandement facilité, car il n’y avait que peu d’oubli, et certains commissaires ont même pris avec eux du matériel, en le déposant soit directement au départ, soit en le réunissant sur un poste où il y en avait déjà. A 21h45, le matériel et le bus étaient rendus ; pas mal pour une dernière ES.

Si l’ambiance dans les ES est toujours bonne, le négatif des préparatifs se répétant ici est pesant, même si tout, ou presque, se passe bien le jour J. Point positif, la chose a à nouveau été mise en avant à 3 reprises lors du débriefing, et pas par moi, comme quoi... Ainsi s’achève mon 19e RIV, le 15e dans les responsables d’ES, et une prochaine édition où les responsabilités seront une nouvelle fois revues à la baisse.

Un grand merci à mes collègues des deux ES, au matériel et aux chronos qui sont conscients de nos besoins, et aux commissaires pour leur implication malgré la météo.

www.riv.ch
> ERT FIA <
www.mitropa-rally-cup.com

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Prochaines participations :

01-03.12.2023 – Alpine Challenge (navigation)
17.02.2024 - Cours commissaire piste (ASS)
02.03.2024 - Cours spécialisation rallye (AOR)

Fête de la Châtaigne Fully 2023

Après une période hallucinante de beau temps et de douceur, la météo de cette 29e Fête de la Châtaigne de Fully ne s’annonçait pas terrible. Comme de coutume sur l’entrée principale pour la gestion des navettes, nous étions cette année 2 de plus qu’habituellement, soit 7 personnes : 3 pour le débarquement et l’embarquement, 2 pour l’information, et 1 agent de sécurité avec moi pour la circulation.

Samedi, la journée s’annonçait humide, à tendance mouillée, et ce fut le cas, avec trois passages pluvieux : en milieu de matinée et d’après-midi, puis en début de soirée. Mais dans l’ensemble, c’était moins pire que prévu, donc pas trop mal. En 7 éditions, c’est la 1ère où l’on peut dire qu’il a vraiment plu. La fréquentation a bien évidemment été plus faible, mais tout de même bien présente en ce 1er jour.

Le dimanche a été bien plus agréable et sec. Il a fait très frais en début et fin de journée, mais le soleil a été bien présent, malgré la présence de voiles nuageux. Le plus difficile étant de savoir comment s’habiller, pour commencer et finir au chaud, tout en étant à l’aise la journée, car le vent, fort à très fort au coude du Rhône et en rive gauche, ne nous a que peu atteint, si ce n’est une bonne rafale ayant failli me voler ma casquette. Côté circulation, j’ai vécu 3 moments assez intenses (2 en journée et 1 de nuit au départ des exposants), car en même temps, beaucoup de trafic, et l’arrivée de plusieurs bus, et bien évidemment pas dans le bon ordre vis-à-vis des arrêts (bus navette parking, bus navette gares, ou bus de ligne). Il faut donc faire devancer certains, tout en s’assurant que l’espace soit libre, et qu’aucun automobiliste ne suive le mouvement des bus. Unique chef d’orchestre dans une constante et perpétuelle anticipation, la situation peut très vite changer, risquant de bloquer complètement le carrefour. Cela a d’ailleurs permis durant le week-end, le passage de deux interventions de feux bleus, sans aucune gêne. J’espère toujours avec moi la présence d’un bon binôme ; situation difficile, car ces agents de sécurité n’ont pas l’habitude de la circulation en tant que telle. Si leur chef ne me met pas n’importe qui non plus, ce n’est pas forcément le même les deux jours, et il faut donc tout réexpliquer, avec le temps d’adaptation qui s’impose. Si l’attention est là, la prise d’initiative, comme donner priorité aux véhicules vis-à-vis des piétons, manque un peu, alors que ces derniers ont beaucoup de peine à respecter les indications, pour ne pas dire s’en fichent complètement. Pour tout maitriser, il faudrait être 2 à 3 de plus uniquement pour la circulation, mais la coordination serait beaucoup plus compliquée.
A un moment, un scooter français m’a passé à côté pendant que j’étais dos à sa route, alors que je donnais la validation pour lâcher la circulation en sens inverse. Lançant un "OH !" sec et sonnant, celui-ci a freiné, mais sans marquer l’arrêter. J’ai donc récidivé, tout en montrant du doigt qu’il aurait dû s’arrêter à côté de moi. S’arrêtant et se retournant, il a, à mon grand étonnement… reculé. Je lui ai alors rappeler que je n’étais pas là pour faire joli. Autre exemple, un Conseiller National qui a déjà joué la provocation en prenant les bus navettes par le passé, et qui là en voiture s’arrête à côté de moi… lui disant "Vous avez le droit de vous arrêter avant". Si les mauvais comportements au volant ont été moins nombreux, quelques insultes et un débordement ont eu lieu par des frustrés de la files d’attente, qui n’ont aucune idée du dispositif mis en place pour accueillir 40'000 visiteurs sur 2 jours.

Un week-end au top, dans une fonction que j’apprécie beaucoup. Un grand merci à notre responsable, au service du feu et à la police municipale pour leur confiance, et à mes collègues du secteur pour la bonne ambiance, pour autant que je puisse les rejoindre, car parfois il s’écoule plus de 30’ (!) avant que je puisse me retirer quelques instants du carrefour.

www.fetedelachataigne.ch

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Prochaines participations :

26-28.10 – Rallye Int. du Valais
01-03.12 – Alpine Challenge (régularité) (évent.)

Karting Wohlen 2023

Cette 4e participation au Championnat Suisse de Karting à Wohlen (AG), représentait ma 10e manifestation dans la discipline, soit 4 éditions à l’ancien KartShow de Monthey entre 2004 et 2008, et 6 manches du CS depuis 4 ans. Pour ses 60 ans, la piste a été complètement rénovée. Adieu les bords de piste en tas de sable, et mon arbre du poste 6, soit mon petit "carré" d’ombre. Après un mois bien chargé (course, hockey, boulo, etc…), la semaine l’était tout autant, et ce vendredi matin aussi. J’étais donc assez content de m’échapper de tout cela avant l’heure, mais malgré un départ tôt en début d’après-midi, les bouchons ont également été bien présents ; décidément, septembre m’en veut... Par-dessus tout cela, j’avais comme un présentiment…

Samedi 7h10, je découvre la nouvelle piste en tee-shirt (!), avec à de multiples endroits, de nouveaux vibreurs plats, et des blocs en plastiques amortissant les éventuelles sorties, que l’on ne voit pas forcément vu la hauteur de ceux-ci. Lors du briefing, nous sommes plus de 2 par poste, mais quelques personnes doivent être réquisitionnées, car il y a un manque dans les zones techniques. Comme le responsable habituel de la prégrille a dû changer pour aller au contrôle des pneus, étant donné que je connais maintenant le poste, on m’a demandé de reprendre la prégrille ; présentiment confirmé :-) Si cela s’est bien passé, j’ai été assez déçu du lieu, car pour dire que le sol a été entièrement refait, la zone n’a absolument pas été réfléchie pour la compétition. En effet, le marquage ne contient pas de prégrille, mais uniquement deux courtes rangées de places obliques dans le même sens. Et si un marquage au sol à la craie est existant, il n’est pas possible de l’utiliser, car les 1ères places ne sont pas en sécurité, et de plus en conflit avec l’entrée de l’aire de réparation. Après la manche d’entrainement, où j’ai laissé de ce fait une mise en prégrille aléatoire, il a fallu très vite trouver une solution, soit renuméroter les places, grâce à une craie prêtée par l’équipe technique, en gardant les premiers en sécurité, et sans que les derniers ne gênent la sortie de la balance au parc d’arrivée. Heureusement, il n'y avait pas plus de 20 concurrents dans les grandes catégories, mais c’était tout de même trop serré.
Le Directeur de Course m’a également demandé d’avoir un œil sur la piste, afin de surveiller les comportements, et les éventuels incidents, tout en sachant que la grande majorité des commissaires n'ont jamais fonctionné en karting ou en circuit ; ils n’étaient sauf erreur que 4 à déjà être venus. Mais il est clair que je devais donner priorité à ma fonction du jour.

La journée aura vu un drapeau rouge (interruption), une procédure Slow (neutralisation temporaire), plusieurs départs retardés (tours de formation supplémentaires) suite à l’indiscipline des concurrents, et quelques sorties dans les plots. Deux d’entre elles ont eu lieu chez moi, dont une où le pilote s’est retrouvé à contre sens en extérieur de virage, préférant se lamenter sur son sort, que de se mettre en sécurité. Je lui ai donc fait signe de rapidement dégager, et deux mécanos sont venus m’aider à retirer le kart de la piste. Une fois le peloton passé, j’ai remis en place les plots. Un point à améliorer est la communication, puisque le staff sur la piste n’avait pas de "mickey", ce qui aurait permis d’assouplir certains événements.

A nouveau un très bon jour dans cette discipline, qui demande beaucoup de concentration et de sang-froid. Un grand merci à l’organisateur et la DC pour la confiance.

www.motorsport.ch/fr/karting
www.swisshistokart.ch

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Prochaines participations :

14-15.10 – Fête de la Châtaigne Fully
26-28.10 – Rallye Int. du Valais
01-03.12 – Alpine Challenge (régularité) (évent.)

Downhill Verbier 2023 --- Course de Côte Châtel-St-Denis - Les Paccots 2023

Le week-end du Jeûne Fédéral cumule régulièrement course de côte et hockey sur glace, il a donc fallu faire un choix, avec de plus en parallèle, le retour d’une autre manifestation très attendu.

Vendredi, je me suis rendu au Downhill de Verbier, pour lequel j’avais déjà participé en 2015 et 2017 pour la Coupe de Suisse. De retour en Coupe d’Europe cette année, il ne fallait donc pas le louper. Sauf que… prévu de base le week-end précédent, il a été décalé suite à la modification de la date de la Coupe du Monde en France voisine… merdasse… même si cela m’a permis d’aller au Gurnigel. Pour compenser mon absence du dimanche, je me suis donc inscrit à cette grosse demi-journée d’essais. En poste alors que les concurrents sont encore sur la reconnaissance à pied, l’un d’eux a dit : « Enfin une piste difficile que je connais un peu ». Il faut dire qu’elle est très appréciée, mais surtout très technique, avec ses 2km300 pour 573m de dénivelé, qui ne laissent que peu de répit. Exemples de temps : homme 4:07’’ (33km/h), dame 4:59’’ (27km/h). Placé juste avant l’arrivée, j’avais une super vue sur les 200 derniers mètres de course, avec un double S très serré et rapide, un virage tout neuf en dévers sur l’herbe, un saut, un virage classique avec cailloux, sortie du chemin de base débouchant sur une rigole boueuse, puis un léger virage dans l’herbe, un gros virage relevé construit pour l’occasion, et un gros saut final, le tout très humide suite à la pluie de la nuit, et creusant progressivement au fil des passages ; le top. Le soir, 1er match officiel de la saison des U20-Top (ex Elites B), que je chronomètre également.

Samedi, je n’ai pas pu aller aux Paccots, car une mission m’attendait en fin d’après-midi. Retour donc au Downhill, avec le matin la suite des entrainements, et une chute sur le saut d’arrivée ; le pilote ayant voulu faire une petite figure en lançant la roue arrière de côté, mais il n’a pas atterri droit, et s’est fait éjecter contre le portique d’arrivée ; une grosse gamelle dans un gros fracas, mais sans mal. Il a fallu au fil de la journée, régulièrement retirer des cailloux s’étant détachés du terrain afin qu’ils ne soient pas dangereux. L’après-midi a fait place aux qualifications, soit des départs espacés, un peu plus monotone que la matinée.

A 16h, j’ai quitté la session avant son terme, étant donné que je devais chronométrer le 1er match de la saison à domicile de la 1ère équipe, de retour en Swiss League (ex LNB), pour ma 20e saison en tant qu’officiel, ma 10e en Ligue Nationale, où je me transforme cette année en pieuvre… En plus de la platine chrono de base, chrono manuel de sécurité, inscription de tous les temps d’arrêts de jeu et d’actions de but sensibles, et gestion des caméras de buts : pas trop le temps d’être distrait.

Dimanche, j’aurai pu retourner à Verbier pour la journée la plus importante de la compétition, mais j’ai décidé d’aller aux Paccots, pour la finale du CS de la Montagne, dont presque tout était déjà joué. Il aura fallu attendre 4 ans pour cette 40e édition, suite aux raisons sanitaires et de travaux publics. Arrivés sous un vent frais pas agréable du tout, nous avons heureusement pu nous mettre à l’abri dans une tente ; une température de week-end de Jeûne Fédéral. Ou presque, car l’après-midi a été assez chaud, en tout cas au soleil. Alors que le parcours a été raccourcis suite aux nouvelles infrastructures à l’entrée de la station, j’ai été placé au poste de la fontaine, soit au bout du presque rectiligne, juste avant le virage du second gros freinage ; un poste déjà occupé mais en étant de l’autre côté de la route, et important pour sécuriser la courbe qui suit, où cela passe très très vite. Le briefing n’a pas été très technique, et après un "mal-aise" à la distribution des radios, réception des drapeaux, où tout le monde à un jaune et un rouge, mais sans info. Test ou mal compréhension ? Aucune idée, mais même si la chose n’est pas optimale selon moi, les commissaires ont apparemment privilégié le jaune. Pour ma part, une journée en solo suite au manque d’effectif, et sans incident, mise à part un concurrent qui en redescendant après une panne, a préféré s’arrêter pour être chargé, suite à un gros cliquetis à l’arrière.

Fin de la saison piste auto, dépassant pour la 1ère fois les 10 jours en Côte, compensant maigrement le manque de Slalom.

www.verbierbikepark.ch/racing/index
www.ixsdownhillcup.com

www.hcv.ch
www.sihf.ch

www.ecuriedeslions.ch

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Prochaines participations :

30.09 – CS Karting Wohlen
14-15.10 – Fête de la Châtaigne Fully
26-28.10 – Rallye Int. du Valais
01-03.12 – Alpine Challenge (régularité) (évent.)

Bergrennen Gurnigel 2023

La Course de Côte, ou plutôt la Bergrennen du Gurnigel, située sur l'axe Fribourg-Thoune, me trottait depuis quelques années, vu que c'est la plus proche des alémaniques, mais le planning du hockey sur glace ne le permettait pas toujours, et bien évidemment, la langue me retenait un peu, mais aussi parce que déjà pas mal engagé en Romandie. Cette année, le report d’une autre manifestation a été l’élément déclencheur, et je me suis inscrit, pour ce qui sera ma 1ère course sous Direction alémanique. Une piste sur laquelle j’avais déjà évolué, mais aux commandes de mon char lance-mines M113, où j’avais failli éventrer un caravaniste belge suite à son dépassement suicidaire entre les deux premiers virages...

Samedi, nouveauté, une semaine avant, nous avons reçu la répartition des postes par l’organisateur. Surprise, je suis prévu au parc d’arrivée. Comme on m’avait déjà mis en pré-grille lors de ma 1ère aux Rangiers, je me suis dit bon… en plus en compagnie d’une équipe de bilingues que je connais, pourquoi pas, une expérience de plus. Mais c’était sans compter la bonne initiative de mon responsable qui a demandé à l’organisation de me mettre en poste avec une des deux personnes bilingues. Le rendez-vous est à 5h30, et la nuit a été courte, car j’ai dû officier un match de hockey la vieille ; l’unique amical à domicile de la 1ère équipe, présence indispensable étant donné que les bandes et la cabine chrono ont été changées en août suite à la promotion en Swiss League (ex-LNB), et qu’il fallait s’assurer que tout ce que j’avais réinstaller durant la semaine fonctionne, car oui, comme toujours, les professionnels démontent, et les bénévoles doivent se démerder pour tout remettre. Première bonne impression, que j’avais déjà constaté, quasi tous les commissaires, qui étaient déjà équipé il y a quelques années de veston ET pantalon jaune/bleu, sont désormais passés au 100% orange, autant dire qu’aucun gilet n’est distribué. Pour ma part pas de soucis, j’ai toujours veste et gilet des deux couleurs en permanence dans la voiture. Après le café-tresse, on m’informe durant le briefing que je serai sur le poste 2A, soit juste avant la sortie de la forêt qui donne sur la zone public, en compagnie d’un collègue bâlois qui de base était prévu seul, avec au poste suivant, un collègue et ami bilingue en cas de besoin, celui-là même qui m’avait encourager à venir il y a quelques années. On notera également la présence d’une pilote, s’étant inscrite suite à sa casse moteur lors de la course précédente. Ici, pas de distribution de matériel, TOUT est livré en poste (y.c. un mini pied de biche), mis à part le cornet pique-nique à prendre au rendez-vous, garni pour te faire tenir toute la journée ! Sur place, le poste est une plateforme en échafaudage d’environ 3m sur 3, permettant sans souci d’y tenir à 2, avec tout le matériel de poste et personnel, et au besoin, d’y installer une bâche en cas de pluie. Situé en forêt entre deux virages, le poste du haut est visible, mais pas celui du bas, et alors que passe un concurrent, on entend le suivant prendre le départ et arriver sur la première épingle, comme s’ils se suivaient ; une situation assez perturbante au début. Niveau météo, ce sera le top, malgré des matinées assez fraiches, passant de plus, de 22°C en partant de la maison, à 15°C.

Mais bon, on va très vite se réchauffer… 1ère manche essai, 2e série : une voiture n’arrivant pas à plein régime, je sens un problème avant même de l’avoir en visuel. Il sort du virage et je vois sa roue avant branlante, lui faisant signe de ne pas forcer ; la chose est claire, c’est le cardan. Puis… un concurrent touche la glissière juste dans la zone que nous ne voyons pas : il continue au ralenti avant de s’arrêter plus haut sur le parcours. Juste après, la glissière claque encore devant nous, suite à un très gros choc contre celle-ci au poste précédent, 150m plus bas. On descend aider : rupture de durite de frein. Et ça continu… devant nous, un pilote arrive trop vite et perd complètement l’adhérence, sur un bitume usé et lisse. Percutant violemment la glissière, l’arrière se soulève, avant que la voiture s’immobilise de l’autre côté de la route, tout en ayant laissé une tache d’huile sur toute la largeur de la route ; 1er drapeau du week-end. Et là, surprise… près avoir mis de l’absorbant, la balayeuse devant attendre que le camion charge la voiture pour passer, celui-ci a été brassé avec le dos des balais. Perso, j’aurai voulu tout retirer pour en remettre du sec, mais on m’a dit que non… Une fois le ramassage effectué, j’en ai remis sur la trajectoire, tout en l’écrasant avec les pieds, et là, on m’a à nouveau dit non… et ça a été refait avec le dos des balais ; autant dire que l’effet était nul et vierge… J’ai donc insister afin qu’ils voient la différence, en espérant que. Puis… nouvelle touche au poste précédent, cette fois avec l’arrière suite à un tête-à-queue. A la redescente des voitures, notre glissière a été redressée à l’aide d’un tracteur et de calles en bois, ce qui a encore un peu plus perturbé l’horaire. Plus tard, c’est une formule qui a tapé ce même endroit de l’arrière et s’est arrêtée au poste suivant, suite à un bris sur l’essieu arrière. Bref, fin de la 1ère manche à 12h20, avec sur notre secteur, 5x les glissières, et… 2h de retard. Ha, petite précision, l’horaire ne mentionne aucune pause de midi, apparemment ici, ce genre de prolongation est assez habituel. La suite sera heureusement plus calme, en tout cas chez nous, mis à part un gros léchage de glissière en 3e manche, mais sans incidence. Le souper se fera sous la cantine principale, au milieu des champs entre le parc concurrent et le parc public, dont la carte nous est libre. Le logement quant-à-lui s’est fait dans un gite au-dessus de la zone d’arrivée.

Dimanche, même horaire pour le rendez-vous, qui aurait pu être allégé ; la mise en poste se fait donc de nuit. J’ai eu l’occasion de poser deux drapeaux de pré-signalisation suite à des sorties deux postes plus haut. La journée va là aussi prendre du retard avec pas mal d’interventions, mais rien chez nous. Chaque fin de série, a vu la montée de quelques démo, y.c. des drifteurs, qui ont tout de même le grand point négatif de t’en foutre partout, y.c. dans la nourriture… Pour le collègue, qui était en fait un novice, j’ai dû lui rappeler la gestion de la signalisation, car il voulait mettre un drapeau à chaque fois qu’il se passait quelque chose sur le parcours, un des gros points négatifs de l’utilisation unique du drapeau rouge à chaque poste sur certaines couses en Suisse Alémanique. En fin de journée, chaque poste a reçu une mission pour l’aide au démontage : de notre côté, le repli de bâches publicitaires, pour d’autres, les piles de pneus, les glissières, les zones public, etc… puis le rendez-vous était dans la zone de parc pilotes, soit un peu mal placé. S’il n’y a pas eu de prix souvenir, nous avons pu repartir avec du chocolat, et un défrayement nettement plus élevé que part chez nous. Avec plus de 10'000 spectateurs, dont l’entrée et le parking sont payants, il est clair qu’ils ont d’autres moyens, ce qui motive aussi des commissaires venus de l’autre bout de la Suisse, et de plus sous un très bon accueil.

Très content d’y être aller, et avec un poste sans particularité extérieur et à vue, la langue n’est pas du tout une contrainte si l’on a quelques mots de base. Merci Jonas et Francis. A refaire.

www.gurnigelrennen.ch

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Prochaines participations :

15-16.09 – Downhill VTT Verbier - European Cup
17.09 – CCôte Châtel-St-Denis - Les Paccots
30.09 – CS Karting Wohlen
14-15.10 – Fête de la Châtaigne Fully
26-28.10 – Rallye Int. du Valais