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28.07.2018

Course de Côte Ayent - Anzère 2018

En plein décret d’interdiction de faire du feu en plein air sur l’ensemble du Valais, la Course de Côte d’Ayent - Anzère s’est immiscée entre deux zones de grande chaleur. Oui… entre deux, et en son milieu, un week-end annoncé maussade, qui faisait craindre le pire ennemi de l’endroit… le brouillard.

Affiche Anzere 2018.jpgSamedi, les effectifs sont bons, mais là encore, les inscriptions ont tardé à venir. Des habitués, des nouveaux, des préférant le rallye, et des Français ; une belle brochette, permettant à cette course très appréciée d’avoir lieu. Pour ma part, comme de coutume je suis au poste 11, l’intermédiaire des Flans, avec une équipe d’ambulanciers très sympathique, et cette année, comme le restaurant du camping d’en face est ouvert, on m’a mis 3 autres collègues au cas où il faudrait gérer le public. Mais aucun soucis, l’accès est fermé par une glissière provisoire, et l’avant de la place a été banderolé. Ne restait plus qu’à faire traverser ceux qui le voulaient entre les séries. Petit changement supplémentaire, qui est un gros avantage, le cabanon à poubelles a été déplacé, ce qui oblige les gens qui regardent depuis ce côté-là de la route, à devoir rester plus en arrière que d’habitude afin de voir les véhicules sortir du virage inférieur. De plus, étant plus sécurisant de drapeauter depuis le côté opposé du poste, soit côté camping, afin de ne pas être dans la trajectoire d’une éventuelle sortie dans le pré, et de plus avoir les pilotes de face, le déplacement du cabanon permet ainsi de voir la partie suivante de la piste sans aller sur la chaussée. Pour la piste, un nouveau tronçon a été refait, comprenant la longue ligne droite le long des rochers jusqu'aux Flans, pile entre les deux virages. A la sortie des chalets, il n'y a plus d'affaissement, mais une traverse de route très mal rebouchée, qui fait sauter les voitures. Le ciel quant-à-lui est couvert, avec quelques nappes de nuages bas suite aux averses de la nuit. Le brouillard va d’ailleurs se hisser sur la zone et créer une perte de visibilité entre les postes mais de très courte durée, n’entrainant tout juste pas d’interruption.
Notre 1er événement sera un véhicule annoncé au ralenti non de loin de chez nous, je me lève et prend un drapeau, me dirigeant avec prudence et l’oreille tendue. Il sort du virage, déjà rejoint par son poursuivant, levant le drapeau tenu en torche, pour qu’il comprenne qu'il peut se mettre en sécurité sur le chemin, ce qu’il fera, en étant assez remonté suite à la rupture de la tringle du levier de vitesse. Intervention, pluie et attente inexpliquée entre les séries nous fera perdre la pause de midi, le retard étant d’ 1h15. Mais l’animation n’est pas finie… Un concurrent a mordu le talus à la hauteur des chalets, sans mal, mais peut-être que les suivants ont eu plus peur que lui, en voyant les commissaires du poste, pourtant expérimentés, à ras la route en extérieur de virage… il y a des endroits plus appropriés pour attendre de pouvoir balayer. Un REGional par contre a eu moins de chance, arrivant à Mac 12, l’arrière se dérobe, puis il prend la direction du mur en quasi frontal sous les chalets, mais parvient à récupérer, touchant la botte de protection du poteau de bord de route, tapant le mur en latéral en explosant les bottes, pour s’immobiliser sur la route. Ayant décollé plus vite que mes collègues, je pars drapeauter depuis le côté opposé de la piste, en faisant signe aux gênés de se mettre en sécurité sur le chemin, puis... demandant à un pilote de rester là, car partant à pied sur l’incident… juste un père s’inquiétant de l’état de santé de son fils. La dernière manche des formules à quant-à-elle été remise au lendemain.

Logo Ayent-Anzère.jpgDimanche, étant toujours les 4, je laisse la radio à ma collègue. Le ciel va se dégager, mais il faudra le temps. Et c’est justement lorsqu'il est vraiment apparu qu’un gros freinage se fait entendre sur le bas, suivi d’un gros bruit de tôle froissée... Je vais au 10 pour observer, mais rien… les collègues de ce poste sont en train de bouger mais n’osant pas trop partir par la piste, me disant qu’il est en bas… je n’y comprends rien, prends un de leur extincteur, et descend derrière la glissière. Et là… la voiture est passée tout droit dans l’échappatoire du 9 en sortie de l’enfilade, en rasant la tête de glissière mais sans la toucher, ce qui est plutôt rare. Après une belle envolée, elle est venu percuter une voiture civile au fond de l’échappatoire, obstacle qui lui a probablement évité de finir plus loin dans un trou avec des rochers… car le freinage sur l’herbe encore humide n’aurait pas fait grand effet… Heureusement pas de bobo, et que de la mécanique, dans une cuvette où attendaient plus tôt dans la journée un groupe de jeunes d’un camp, pour traverser et se mettre en zone public… ouf ! Malgré les aléas, les horaires ont cette fois-ci bien mieux été.


Si les feux lumineux sont à présent des pavés à led dans des boites, les gyrophares sont toujours présents au-dessus de ces dernières ; le risque d’une confusion avec un reflet du soleil reste-t-il présent ? Pour ce qui est du drapeau rouge à l’intermédiaire, il n’a toujours pas refait surface ; suite au toit d’un concurrent le samedi en manche course, il aurait été possible d’arrêter 2 à 3 véhicules, tout ça de moins qui risque de se mettre au tas pour beurre, de temps gagné pour les intervenants (60 secondes c’est long dans ses cas-là), et aussi, le fait d’avoir moins de véhicule à faire ralentir sur la zone de danger, car actuellement cela oblige selon où ils ralentissent ou s’arrêtent, à décaler les drapeaux sur les postes précédents, chose que tout le monde ne pense pas forcément, et pouvant être délicat sur certaines zones rapides et masquées. Il est tout de même plus agréable et sécuritaire de devoir faire ralentir 2 voitures, plutôt que 4… Ayant déjà porté attention de la chose auprès de la CSN en 2011, je l’ai refait cette semaine. Il semblerait, après un 1er retour de l’ASS, bien que le sujet interpelle, qu’elle ne souhaite pas en faire plus, et laisse libre choix aux Directeurs de Course d’instaurer ou non, un voire quelques drapeaux rouges intermédiaires. Reste que sur le terrain, bien que l’on ne veuille pas s’y mettre à l’exception des Rangiers et de Bure où cela fonctionne, je pense depuis un bon moment que cela est nécessaire. Sous la main de commissaires de confiance ayant des instructions claires, voire d'adjoints DC, j’espère que les autres manches du CSS et du CSM feront le pas, car oui il n’y a pas que des avantages, mais on a, pilotes et commissaires, beaucoup à y gagner.

Un grand merci à l’organisateur qui, suite à notre entretient de l’an passé, a pris les devants pour améliorer nos  conditions d’accueil, en nous déplaçant de l’abri PCi d’Ayent, aux dortoirs d’un hôtel de la place d’Anzère, bien plus approprié. Prix souvenir utile et cornet journalier de complément pique-nique nous ont également été offerts.

www.ayent-anzere.ch

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Prochaines participations :

Cyclosportive des vins du Valais – 1er août
GP Johannis de Chamoson – 4 août
GP Caisses à Savon Champéry – 11 août
CCôte Int. St-Ursanne - Les Rangiers – 18-19 août

15.07.2018

Course de Côte de Massongex 2018

Après 2 ans d’absence, la Course de Côte de Massongex est de retour avec un nouveau comité, occasion d’atteindre mes 100 jours dans la discipline, mais surtout, une édition anniversaire, puisqu’il a 10 ans nous quittaient Doudou, adjoint DC et centraliste, et bien évidemment Ernst Zahnd, décédé en course ici même à fin août, 1er événement du genre qui m’avait beaucoup marqué au lendemain d’un stage comme centraliste, et fait ressortir les émotions de ma plus grosse intervention médicalisée 12 mois plus tôt.

Affiche Massongex 2018.jpgSamedi je retrouve mon poste, soit le 19, le 1er dans la forêt après la zone public du Moulin. Enfin… forêt n’est plus vraiment le terme, car un grand déboisement a été effectué depuis. Au niveau du visuel, cela ne change rien pour nous, par contre la luminosité est évidemment bien améliorée, et dès 13h, il faut se déplacer pour trouver de l’ombre. Les effectifs sont corrects, mais comme souvent, à la dernière minute. A noter la présence dans nos rangs d’un pilote et non des moindre ; Werner Rohr, victime d’une grosse sortie aux Rangiers l’an passé. Avec moi, un commissaire rallye, effectuant sa 1ère en Côte. En poste, je conserve un tas de bottes de paille de réserve, dont j’en place une à l’intérieur du virage pour m’éviter du balayage, deux pour marquer l’échappatoire, où il y aura un véhicule de service pour les glissières, mais cette fois-ci pas de camion ni plateau, et deux sous la main pour protéger un éventuel véhicule qui s’arrêterait en sécurité derrière le muret. A noter que les bottes ont été parfaitement préparées, bien au fond des housses et scotchées serrées.
D’une course qui ne comptait qu’une seule dame, la 1ère journée consacrée uniquement aux essais, a été bien calme. Le début a par contre été… surprenant, bien que je m’y attendais quelque peu. L’organisateur a fait appel à un nouveau centraliste, ayant tenu l'an passé celle d’une rétro non officielle, hors des standards de la discipline, et cela s’est confirmé dès le départ de la 1ère voiture, lesquelles ont toutes été annoncées, soit en mode rallye, alors que la Côte elle, demande une discipline radio et le moins de blabla possible, afin que le moindre incident puisse être traité au plus vite. Comme personne n’a réagi après plusieurs voitures, et afin de ne pas occuper encore plus les ondes, tout en le faisant discrèto-sympa, j’ai transmis l’info à la DC par portable. Un détail qui n’aurait pas été mentionné, si… en retour, le centralise ne nous avait pas gratifié, à trois (!) reprises, de « puisque certains commissaires ont râlés… »… belles réflexions inutiles, en pleine manche, et décevante, d’un DC, à des bénévoles, qui eux connaissent les standards de la discipline. Si l'on veut instruire les nouveaux commissaires et surtout les garder, il serait bien de le faire avec la manière à tous les échelons. Notre responsable nous l’avais pourtant dis au briefing, il s’agit d’une nouvelle équipe, soyez compréhensif et informatif en cas de soucis ; faut-il encore que le constructif soit accepté, bien que cette personne n’a rien à voir avec le nouveau comité. Les habituels ont peut-être, comme tout le monde, leur façon à eux de s’exprimer, mais au moins ils connaissent leur sujet. Et pourtant, de là tout c’est assez bien passé, mais lui a-t-il compris le pourquoi ?... m’enfin... Si le poste pourrait m’intéresser à futur, je n’ai pour l’instant pas encore l’envie de franchir le pas, car je préfère le terrain pur, mais la réflexion trotte. La journée s’est terminée par la montée des démos, alors que tous les concurrents étaient déjà redescendus ; on se croirait à Bière… A noter que certains d’entre eux n’ont pas compris ce qu’est de rouler en cortège… il a donc fallu prévenir qui de droit pour remettre de l’ordre, et éviter ainsi des incidents. Le souper a quant-à-lui été servi à la salle polyvalente, dans une bonne ambiance entre amis, avant un retour à la maison, le seul en dehors des Rallyes du Chablais et du Valais.

Dimanche, mon collègue est venu avec son amie, qui voulait également s’imprégner de l’ambiance, en espérant les revoir, puisqu’ils ont beaucoup apprécié. Et qui dit samedi tranquillou, dit lendemain où il ne faut pas regarder la montre. Durant la 1ère montée, soit le 5e essai, un tout droit au poste suivant, pouvant tout de même repartir sans aide. Un tête-à-queue au précédent, là aussi sans suite, bien que ce virage dont la corde soit relevée, a été moins impressionnant que les précédentes éditions. Sur le haut du parcours, un parasol suicidaire, et des Média en bleu… ayant dû échanger leur chasuble ASS mauve, donc pour nous une identification des non habitués plus difficile ; étonnant qu’une manche du Championnat Suisse refuse une identification officielle de l’ASS… En 1ère manche course, nouvelle sortie au poste suivant, avec un concurrent qui en faisant l’épingle gauche, part soudainement à droite en tapant la bordure terreuse du fond du rocher. Je drapeaute le suivant, avant d’aller donner un coup de main avec mon collègue ; rupture net de la barre de direction, et fond plat cassé. Le pilote rigole de me voir (encore) là, après ses 2 casses d’il y a 3 ans sur mes postes. La pause de midi, légèrement raccourcie, ne nous a pas empêchés de nous réunir entre postes du coin et de bien rigoler, tout comme la veille. En 3e et dernière manche, au même endroit, gros bruit dans le rocher… je drapeaute à nouveau le suivant alors que mon collègue cette fois se déplace directement avec le balai (j’aime quand on met en pratique les choses apprises :-) . Cette fois, erreur de trajectoire, et casse du radiateur au fond du rocher, qui demandera un nettoyage car il y a une trainée très glissante. Puis, plus bas, un concurrent est annoncé au ralenti au poste 5, et plus rien jusqu’à ce qu’une nouvelle info le signale arrêté au… 11 (!), suivi d’une annonce que la voiture est en feu… Forcer sur 7 postes, alors qu’accessoirement son classement est déjà assuré… nous n’avons pas les mêmes valeurs… Un bon exercice pour les commissaires et les pompiers. En fin de course, démontage des bottes, un peu plus long vu que l’emballage a été bien fait, et salutations habituelles aux pilotes pour leur dernière descente.

Magnifique week-end, d’une course qui nous avait manquée, avec une belle bagarre malgré les abandons mécaniques des leaders. Grosses pensées à ceux qui nous ont quitté, ici ou ailleurs, et à leurs proches.


www.coursedecotedemassongex.ch

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Prochaines participations :

Course de Côte Ayent-Anzère – 21-22 juillet
Cyclosportive des vins du Valais – 1
er août
GP Johannis de Chamoson – 4 août
GP Caisses à Savon Champéry – 11 août
Course de Côte Int. St-Ursanne-Les Rangiers – 18-19 août

29.06.2018

Slalom de Chamblon 2018

Le Slalom de Chamblon était malheureusement cette année en cumul avec l’auto-cross de Bure qui a dû changer ses dates. J’ai donné priorité au slalom, en espérant que cela ne se reproduise pas, car j’ai aussi besoin de ces extras qui changent la routine.

Affiche Chamblon 2018.jpgSamedi, la nuit a été courte, car en retour direct du souper de remerciement du Chablais. Je suis avec une commissaire novice sur le poste que j’occupe pour la 13e fois en autant de participations d’affilé, soit la chicane derrière la bosse avant le stand de tir. La butte de droite occupée pour la 1ère fois l’an passé, n’a pas été fauchée, nous avons donc repris place sur celle de gauche, dont l’herbe est en train de repousser, en fauchant 2 passages dans le talus car là non plus ce n’est pas fait, permettant ainsi de mieux voir les trous afin de ne pas se tordre une cheville en le descendant. La météo est belle, mais bien rafraîchie par une bise pas des plus agréable... mais de cet emplacement, nous avons l’avantage de l’avoir dans le dos.
Côté piste, les voitures "loco" m'ont fait penser à des escortes de convois spéciaux (...), qui accélèrent entre les points sensibles afin que chaque carrefour soit libre avant l'arrivée du convoi, sauf que si tu descends les îlots, le convoi il ne passe plus... A quand cette mission à des gens qui connaissent le milieu et non à des guignols ? Et nous ? Et bien c’est calme, très calme,… trop (?) calme.

Dimanche, je change d’équipière en étant avec une habituée. Par contre je me suis réveillé avec une douleur à la main, une piqûre d’insecte dont je ne sais pas trop quoi ni quand… mais au fil de la journée, et malgré un traitement régulier avec un stick, ça enfle. La matinée, couverte au niveau du ciel, va prendre du retard suite à plusieurs interventions assez longues, et du coup, les manches essais vont finir à… 13h30, la DC nous laissant alors une pause réduite à 20 minutes. Avec un retour du chaud, et toujours dans le calme, la journée va être longue au propre comme au figuré.

Le week-end a donc été très calme, car et c’est une 1ère ici, aucune sortie, aucune frayeur, aucune pièce perdue, aucun balayage (contrairement à d’autres endroits où on a plus l’impression d’être sur une ES de rallye, mais ce n’est pas balayé pour autant…), juste la 3e plaquette qu’il a fallu changer. De plus, la feuille des stat, qui a méchamment jaunie au soleil, comme quoi il faut s’en protéger, est la plus faible depuis 5 ans que je note, avec seulement, même si pour certains ça serait déjà pas mal, 63 cônes, bien loin des 114 de l’an passé…

Pour ma main, elle a encore gonflé la nuit de dimanche à lundi, et il était impossible de dormir sans poche de glace, avec un mixte de sensations de démangeaison et de brûlure en continu. J’ai donc été au médecin le matin même, tombant sur celui que j’ai eu au DES des Avants… Bref, antibio une semaine pour ne pas que cela remonte dans le bras, et crème anti-inflammatoire et anti-allergique avec surveillance du point de piqûre qui était déjà infecté, avec possible incision pour nettoyer au cas z’où… Comme espéré, après 48h les 1ers effets ont été positifs, et actuellement il ne reste qu’une mini-boule sous la piqûre qui devrait disparaître d’ici ces prochains jours. Si le coupable n’a pas été identifié, d’autres commissaires ont été victimes de tiques…  

www.ecuriedunord.ch

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Prochaines participations :

(Stop It Reitnau)
Course de Côte de Massongex – 07-08 juillet
Course de Côte Ayent-Anzère – 21-22 juillet
Cyclosportive des vins du Valais – 1er août

25.06.2018

Slalom de Romont 2018

Ma 10e participation au Slalom de Romont n’était pas garantie d’office, mais elle aura été l’occasion de se remémorer pas mal de souvenirs…

Affiche Romont 2018.jpgSamedi, je suis comme de coutume au portail, un poste que je couvre pour la 11e fois de suite sans interruption, Romont et Drognens confondus, sauf que… j’y serai seul, chose qui n’était plus arrivé depuis quelques temps, et cela, en juin, n’est pas forcément une tâche aisée, puisqu’il faut y gérer la piste, la traversée public, et la zone public au fond de l’échappatoire pour le raccourci des véhicules d’intervention. A noter que cette dernière, malgré la frayeur du mois d’octobre, n’a pas été modifiée, alors que l’organisateur de Drognens quant-à-lui, pense la réduire, voire tout bonnement la supprimer. De là, si le "petit" prend des précautions, il serait assez logique que le "grand" suive le mouvement…
Côté piste, la journée a commencé avec du retard, car il y a non seulement une école de recrue qui ne va quitter le site qu’à partir de 7h30, mais aussi des véhicules militaires mal parqués qu’il va falloir déplacer. Si non, elle sera assez calme, et la pause de midi, offerte à la cantine, va arriver avec de l’avance malgré une 3e manche facultative. L’après-midi, toujours sous une météo estivale, sera tout aussi tranquille, jusqu’à la 2e manche des L4, où une Lotus a perdu l’arrière dans la courbe, tapant la gente sur la bordure intérieure, évitant de justesse le candélabre, mais heurtant en frontal le talus opposé en cailloux, se retrouvant à contre sens, avec une roue dans le vide. Comme convenu en cas de situation spéciale, je fais signe au poste précédent de me couvrir afin de pouvoir intervenir, vu la situation bancale du véhicule, en posant d’instinct mon cône de réserve au milieu de la route. Et c’était plutôt bien vu, car malgré mes gestes et mon annonce radio, le poste précédent a pensé qu’il n’y avait plus rien… Comme quoi, il faut toujours assurer ses arrières, mais il est tout de même difficile, même pour moi, de travailler sereinement à ce poste en y étant seul.

Dimanche, les effectifs sont meilleurs, et nous sommes 3, dont un nouveau, qui semble être très intéressé puisqu’il a cherché des informations sur le net de lui-même. La météo matinale sera couverte, mais par la suite, la chaleur va à nouveau se faire bien lourde. La journée va prendre du retard, alors que notre seul incident sera en seconde manche essai des E1, aidant suite à la sortie d’une Civic à la chicane du poste précédent, brisant une roue contre la glissière, dont celle-ci n’avait plus trop été secouée me semble-t-il depuis qu’elle avait été réparée et doublée suite à la sortie d’une Porsche en 2013, lors de ma 1ère au portail. Et il y aurait pu y avoir plus de casse, puisqu’un pilote drapeauté, n’a rien trouvé de mieux, que de s’arrêter à côté même du jeune commissaire aux drapeaux, en lui causant sans le laisser faire son job, alors qu’arrivait le suivant à Mac 12… Après une pause de midi raccourcie, la journée s’est terminée vers 18h, en découvrant qu’une amie officielle a été blessée par... une méchante voiture... ohhh méchante voiture... ... ...

Week-end dans son ensemble assez tranquille, avec nos copains les scarabées, mais la double gestion public laisse tout de même des traces, tout comme certains bla-bla dans la radio.

www.course-romont.ch

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Prochaines participations :

Slalom de Chamblon – à suivre…
Course de Côte de Massongex – 07-08 juillet
Course de Côte Ayent-Anzère – 21-22 juillet

09.06.2018

Rallye du Chablais 2018 - ERT

La 15e édition du Rallye du Chablais était synonyme pour moi d’un certain tremblement de terre ; après 1 année comme adjoint, et 8 comme Chef ES sur Evionnaz, avec ses 4 ou 5 versions différentes, j’avais émis l’envie d’un changement, avant de me faire dépasser par un ras-le-bol me collant aux basques, en me mettant dans un 1er temps comme adjoint aux côtés d’un nouveau Chef d’ES repreneur. L’organisateur m’a alors annoncé qu’un projet était en cours...

Plaque RdCH 2018.jpgEt modifications, il y aura bien, et plutôt sérieusement : l’ES d’Evionnaz sera supprimée. En remplacement, on m’a proposé de remettre sur l’ouvrage l’ES des Avants sur les hauts de Montreux, qui n’a plus été effectuée depuis 5 éditions. Suite à une autre manifestation sur la route entre le carrefour de Glion/Sonzier et les Avants, le départ, prévu initialement à l’entrée du village vers la chapelle, sera donné finalement plus bas, soit au carrefour de Nermont, avec comme de coutume une arrivée à Caux en passant par la route du Col de Jaman. Une ES où s’enchaînent parties rapides, enfilades diverses, et gauches-droites à répétition, où les talus de droite ne sont pas très accueillants, sur laquelle j’avais déjà fonctionné en 2006 au carrefour même du Col, où l’équipage Corby-Fellay m’avait fait une petite frayeur suite à une erreur de notes, puis en 2008, soit il y a tout juste 10 ans, pour ma 1ère en tant qu’adjoint. Si le départ était à cette époque dans la forêt à la sortie des Avants, le village sera tout comme en 2010 et 2012, traversé avec le saut en dessus de la place de la gare. A mes côtés, le même 1er adjoint que l’an passé, ainsi que 2 autres. Côté positif, je retrouve une ES plus classique, qui de plus se fera également le vendredi, ce qui me permettra toujours de fonctionner le samedi, avec là, en plus, une mission spéciale… De l’autre, une région éloignée, très touristique, où il faut faire attention à beaucoup de choses.

Logo RdCH 15e.jpgDébut avril, premier passage sur l’ES, où plutôt son 1er tiers, car le reste est encore en fermeture hivernale, et ne sera accessible qu’à partir du… 13 mai, soit seulement 3 semaines avant le rallye, et 1 semaine après le délai de retour de la liste matériel ; pas des plus pratique, car pour une ES que je considère tout de même comme nouvelle, et malgré un refresh sur Google Maps, certaines choses sont impossible à repérer, et les week-ends étant déjà bien occupés, il faudra le faire en fin de journée. En fin de mois, entretient sur place avec un responsable de la Société des Intérêts des Avants, qui s’occupera des infrastructures VIP sur la place de la gare, de la mise à disposition des vaubans et de personnel, y.c. pour la sécurisation du passage à niveau, qui fait office aussi bien d’accès public que d’échappatoire.
Début mai, tout s’enchaîne. Réception de la liste des commissaires avec quelques imprévus ; si l’effectif total  de 30 personnes (sécurité, tables et responsables) me permettra de couvrir presque tous les postes à 2, le tiers d’entre eux feront office d’une rocade depuis le shakedown, et devraient donc arriver après le briefing initial. De plus, aucun commissaire pour le STOP, qu’il va donc falloir gérer avec un adjoint, ce qui me change toute ma prévision les concernant. La route quant-à-elle a été rouverte avec 4 jours d’avance, ce qui nous a permis de faire une reconnaissance durant un week-end prolongé. Niveau matériel, par sécurité, j’ai fait un quasi copier-coller de l’ES d’Evionnaz, tout en sachant que je ne devrai en principe pas tout utiliser. En dernière séance, organisée pour la 1ère fois avant les reco, quelques particularités, comme la présence de voitures électriques sous forme d’une balade de régularité, mais en version réduite suite à leur autonomie, et la présence de 2 ouvreurs de renom.

A la veille des reco, soit 10 jours après Bière et son mauvais temps, c’est ma vertèbre qui refait coucou, pas de bon augure pour le montage de l’ES… Les préparatifs des cordes se sont faits avec non moins de 35 piquets ; sprayage de cailloux dans les zones d’ombre, pose de cordes, de banderolage de sécurité visuel (inscrit au dossier sécurité, mais en en ayant rajouté 1 dans la montée sur un virage refermant), de flèches directionnelles, et des mini panneaux de poste, le tout en… 4h et demi (!), sans les trajets hors ES, dont le dernier tiers, soit la descente sur Caux semble interminable. Autant dire qu’une telle réalisation demande de prendre congé, car difficile en une seule soirée. Sans oublier que pour l’ensemble du rallye, j’ai effectué 8 déplacements, pour quelques 1’100 km. Pour les reco elles-mêmes, l’ES n’est autorisée que le matin, car la région est très touristique, et la route étroite.

Jeudi c’est jour de montage, nous avons rendez-vous à 8h au matériel. Le bus ne l’étant pas tout à fait, nous avons dû adapter le chargement, mais si tout passe à la raclette, je n’ai pas pris la totalité des piquets pour ne pas le surcharger. Le gros du travail est aux Avants, car il faut poser les vaubans et délimiter les zones autorisées. Pour le reste, ce sont des fermetures d’accès et de chemins de randonnées, du marquage visuel au carrefour du Col et à l’AES, ainsi que du bandrolage au STOP pour que ces derniers puissent travailler sans gêne, et que le public ne remonte pas l’ES. Par contre aux Avants nous avons eu une mauvaise surprise : aucun signal n’a été prévu pour interdire le parcage en bord de route, et ce jeudi, c’est plein… Par chance, ayant dans la voiture quelques affiches d’interdiction de parquer confectionnées il y a quelques années pour un autre rallye, j’ai pu les posés sur un surplus de vaubans ; sans cela, je ne sais pas ce que nous aurions fait… Fin du montage à 15h au moment où il commence à pleuvoir. Après une pause pique-nique, j’ai libéré mon équipe et refait le parcours à contre sens pour quelques petites retouches, comme du fauchage devant les cordes et panneaux. Ce fût aussi, comme de coutume, le jour où le plus de téléphones de bordiers me sont parvenus.

Affiche RdCH 2018.jpgVendredi 8h, tour de l’ES pour un contrôle ainsi que la pose des panneaux de poste. A 9h50, briefing avec les commissaires, puis un second à 10h45 avec ceux qui ont rocadé du shakedown ; tout le monde a répondu présent. Puis, direction le DES pour son montage, avec mon 1er adjoint et une commissaire novice ayant l’envie de pratiquer sur les carnets, avec à nouveau plusieurs téléphones, et à l’arrivée de la 1ère voiture officielle, tout est en place ; grosse satisfaction, jusque-là tout est parfait ! Et cela va continuer, puisque le 1er passage s’est déroulé sans aucun souci. La pause arrivant bien trop tôt suite à une participation restreinte, j’ai effectué le tour de l’ES pour avoir un aperçu de la situation. Tout est resté en place, bonheur ! ça change d’Evionnaz, mise à part les cordes du carrefour du Col, que nous avons remplacées, tout en retirant la maigre caillasse de la route. Du côté des Avants, comme prévu dirai-je, le public n’a pas bien respecter les consignes, et a stagné sur le passage à niveau. J’ai donc donné consigne aux commissaires de serrer la vis, et que s’il le fallait, on stopperait les départs. Au STOP, des traces de freinage ; quelqu’un aurait-il manqué le double jaune avancé, le double rouge d’AES, le double chevron 3, ainsi que le double chevron 2 ? C’est quoi la prochaine étape ? La pose de ralentisseurs au sol ?! Le second passage s’annonçait également tranquille, mise à part un équipage annoncé en abandon. Par contre, heureusement sans incident, certaines voitures de course montent sur le CH en croyant que la route leur appartient après avoir passé un carrefour filtré par des militaires, alors qu’habite par-là, entre autre, une ex-pilote internationale attendant un heureux événement : l’autorisation d’une course commence par le respect des bordiers ! Il a même fallu envoyer un motard belge suite à un téléphone d’une riveraine. La fin arrivant à grand pas, la DC nous a alors signalé que l’équipage était en fait dans un talus, et bien qu’indemne, n’arrivant pas à remonter d’eux-mêmes sur la route, il fallait leur apporter assistance une fois la course terminée. Quelques instants plus tard, un autre concurrent est annoncé sur le toit non loin de là, mais le passage reste possible. Une fois l’ES finie, la route a été libérée par tronçons pour permettre l’intervention, puis j’ai rejoint la gare des Avants pour la réception du matériel, et récolter les impressions des commissaires, vis-à-vis des zones publics et des liaisons radios, pendant que mes adjoints ont récupéré le matériel et effectué le balayage de la route. A leur retour, nous avons tout chargé, averti le responsable que la zone du "toit" souillée d’huile n’avait pas pu être entièrement nettoyée (important car en zone de source), et j’ai libéré mes collègues, avant de refaire seul l’ES, trouvant alors à 23h, le lieu de la sortie de route grâce aux brèves marques dans les talus, découvrant ainsi, à l’aide d’une lampe de poche puissante, un bout de voiture caché dans les arbres à environ 80m (!) en contre bas… Fin d’une journée réussie par un dodo sans souper.

Comme notre ES était la plus éloignée et la dernière de la journée, nous avons convenu de retourner le matériel samedi matin à 8h, puis mon adjoint est allé rendre le bus. De là, j’ai rejoint la Super ES de Collonges pour donner un petit coup de mains pour les finitions, où au vu du vent nous n’avons pas installé les tentes du CH et du DES car rien pour les haubaner, et aider le Chef à la répartition des commissaires sur les postes. J’y ai également effectué ma mission spéciale. Adjoint aux côtés du Chef d’ES depuis son retour dans le milieu en 2011, on m’avait déplacé sur Bex en 2016, puis réintégré l’an dernier pour le remplacer suite à son absence. De là, une proposition a été faite afin de redonner un peu de sérénité à ces départs, qui étaient depuis quelques temps, mais surtout l’an passé, un peu, voire beaucoup hésitants, car les gestes n’étaient pas francs. Le poste est par principe tenu par un adjoint DC, mais au vu de la très bonne ambiance et du bon travail sur cette Super ES, le Directeur de Course m’a accordé sa confiance pour être le Starter officiel, une fonction bien spécifique sur une ES en boucle, puisqu’il faut donner les départs à la main en effectuant le compte à rebours, tout en surveillant le passage des concurrents déjà engagés, en tenant au maximum la cadence horaire, et devant impérativement, tout comme pour la 1ère ES d’un rallye, faire partir la 1ère historique et la 1ère moderne à l’heure. Une attribution à responsabilités que j’ai grandement appréciée, et qui, pour une 1ère, m’a laissé une excellente impression, confirmée par plusieurs retours d’équipages le samedi soir.

Ma prochaine édition pourrait donc bien être une copie conforme, mais avec probablement quelques petites adaptations. Un grand merci aux personnes qui m’ont apporté leur confiance pour ces 2 nouveaux défis, et à ceux qui ont collaboré avec moi à ces 2 réussites, d’un week-end mémorable !

www.rdch.ch
www.inforallye.ch
www.fia.com/events/european-rally-trophy/season-2018/euro...

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Prochaines participations :

Slalom de Romont – 16-17 juin
Slalom de Chamblon – 23-24 juin
Course de Côte de Massongex – 07-08 juillet