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05.09.2019

Alpine Challenge by RdCh 2019

Pour mon 5e Alpine Challenge, le 4e by RdCh, mon second en tant que responsable de ZR (Zone de Régularité), quelques changements sont annoncés. Tout d’abord la super bonne nouvelle, avec la catégorie Tourisme/GT qui effectuera le même parcours que la Régularité ; nous verrons donc tous les concurrents passer, soit une présence de plus longue durée sur le départ. De ce fait, il y aura du personnel chrono sur les fins de zone, donc nous n’aurons plus à placer ni retirer le panneau en question, soit un gain de temps et de déplacement. Côté chronométrage, le système de prise de temps autonome par cellules cachées, qui avait été utilisé lors de la compétition des véhicules électriques au Rallye du Chablais, sera ainsi utilisé, permettant des contrôles de moyennes plus nombreux et plus précis. A noter que la catégorie Navigation n’a à nouveau pas eu les faveurs des inscriptions, elle a ainsi été définitivement abandonnée.

Plaque AlpineCh 2019.jpgVendredi, arrivée à 10h à Villars pour la prise du matériel (mouchards, tabelles de régularité, panneau, horloge,…) suivi d’un lunch, à la fin duquel le soleil fait soudain place au brouillard. Cette journée, faisant office de prologue facultatif pour la Régularité, attirant tout de même 20 équipages sur 24, commençait pour moi avec la ZR P2 et un départ à une 20aine de minutes aux Plans sur Bex, opérationnel dès 13h30. Avant cela, petit coup de chaud, puisque depuis Gryon, les rues que l’on m’a données sur le carnet de route ne sont pas indiquées sur le terrain ni sur le GPS de la voiture, et en plus, je n’arrive pas à renter les coordonnées... Pas de chance pour la toute première, qui de plus, est la seule du week-end dont je ne connais pas l’accès. C’est finalement en trouvant le bon zoom d’affichage, que j’ai vu que j’étais sur le bon chemin en comparant les deux tracés de carte. Le Commissaire Général a aussi quelques soucis, car devant également poser les balises, il est un peu à la bourre... L’ouvreur quant-à-lui est à l’heure, et bonne surprise, directement derrière, alors qu’ils partiront 10 après lui, les équipages arrivent déjà, et peuvent attendre sur la place en gravier. Si certains apprécies, et nous aussi :-), d’autres trouvent que cela casse le rythme. Une fois tout le monde passé vers 14h30, je transmets le mouchard à la voiture balai, et rejoint la ZR suivante à une 40aine de minutes de là. Si le panneau de fin de zone a été placé par le Commissaire Général, à nous de le récupéré ce jour, car le personnel des chronos n’est pas présent durant le prologue ; il se trouve au sommet de Bex, soit aux Salines, sur la route pour rejoindre la ZR suivante. La P5 est du côté des Giettes, où le départ est aux Cheseaux et prêt pour 15h50. Il s’agit d’une petite place de parc vers un arrêt de bus, dont les voitures ont débordé sur la route, alors qu’étaient en train de travailler les ouvriers pour la remise en état des accotements suite au re-bitumage. A 16h55, fin de mission, récupération du fin de zone à Troistorrents, après avoir fait la route des Rives, et retour à Villars vers 17h40, pour la prise de la chambre, des documents des autres jours, et le souper regroupant organisateurs et concurrents.

Autocollant AlpineCh 2019.jpgSamedi, réveil à 6h45, et départ à 8h pour 3 missions. Le soleil et la chaleur vont être au rendez-vous. Je débute par un trajet d’1 heure vers les Bois du Jorat, et le départ de la ZR 2 à Montpreveyres pour 9h17. Une fois de plus, les concurrents sont en avance et une place permet de les faire attendre. Cette fois, l’ensemble des catégories des 24 Régularités et des 13 Tourismes sont là, et un équipage va arriver juste avant la fermeture du poste de 10h37 : un couple d’Anglais (les plus éloignés de la manifestation) s’étant perdu à Montreux, et madame ne parlant que peu français et dans un superbe accent, m’expliquant avoir tourné en rond en passant plusieurs fois devant l’hôpital sans rien y comprendre. Puis, départ pour 40 minutes de route à faire en… 3h30… Avec une telle pause et après réflexion, je me suis arrêté prendre du pique-nique et j’ai fait un arrêt miam-miam et détente au bord du lac de Bret.
La mission suivante est la ZR 6 des Mossettes, dans une zone complètement inconnue… Les Avants… soit mon ES du Chablais, opérationnelle à 14h12. Cette fois, le départ est bien sur la route, j’ai donc sorti un peu de signalisation, et j’ai même fait un peu de renseignement pour les touristes. Suite à des retards dans leur dîner, tout ce petit monde est arrivé 20 minutes plus tard que prévu, il a donc fallu tout décaler ; comme si ma pause n’avait déjà pas été assez longue. Je quitte donc le poste avec 10 minutes de retard sur l’horaire de base, et rejoint la dernière ZR du jour, à 50 minutes de là, la 10 du Col de la Croix, avec un départ aux Diablerets pour 17h31, où quelques grosses gouttes de pluies éparses débordent d’une méga averse visible sur le Pillon ; par change, je n’ai pas eu grand-chose. Côté horaire, le retard a été bloqué à 15 minutes, et le départ n’est pas sur une zone très propice, car il s’agit d’une sorte de raccourci étroit entre la gare et la route du Col sans aucune place d’attente. De plus, il est devant un accès d’exploitation agricole dont les 1ers équipages ont été tournés pour se mettre en attente, ce que l’exploitant n’a pas trop apprécié, me reprochant même d’avoir posé ma table, bien qu’en bordure de route au coin d'une desserte en chaille, chez lui… Voyant le logo du Chablais, il me dit « Ça m’étonne pas » et s'en va, bien que le chef d’ES du moderne m’a dit le soir n’avoir aucun problème avec ; bien qu’il n’ait pas tort sur le fond, la manière quant-à-elle… surtout au moment où il a subitement quitté les lieux en voiture en me passant volontairement à ras les pieds…… Le poste sera quitté vers 19h10, pour 20 minutes de trajet et une douche très attendue, avant le souper.

Dimanche au déjeuner, un client de l’hôtel m’aborde pensant me connaitre de la Course de Côte de Chamrousse, mais je n’y suis jamais aller. Pour cette journée, sous le signe du Valais, je n’ai qu’une seule mission au programme, la ZR 13 du côté de Veysonnaz, soit un trajet d’1 heure. Etant la seconde de la journée, je dois être en place pour 09h21 à Beuson. Comme il s’agit d’une petite place de parc à contourner, pouvant déborder sur la route, j’ai là aussi sorti un peu de signalisation. L’ouvreur ayant 4 minutes de retard suite à un routier trop court, j’ai décalé les horaires. La fermeture s’est faite à 10h45, et prenant la route du retour, je me suis arrêté au regroupement de la zone industrielle de Châteauneuf-Conthey, alors que les 1ers concurrents avaient déjà quittés les lieux. Par la suite, retour sur Villars pour le dîner final et la remise des prix, puis le plein offert par l’organisateur avec 445 km au compteur, soit comme si j’étais allé à Bure.

Un chouette week-end, avec une fantastique météo, d’une compétition très conviviale.

www.alpinechallenge.ch

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Prochaines manifestations :

CCôte Châtel-St-Denis - Les Paccots – 14 et 15 septembre
Slalom de Drognens – 21 et 22 septembre
Fête de la Châtaigne Fully (circulation) – 12 et 13 octobre
Rallye Int. du Valais – 17 au 19 octobre

02.09.2019

Course de Côte Inter. St-Ursanne - Les Rangiers 2019

Ma 15e participation à la Course de Côte International de St-Ursanne - Les Rangiers, la 3e comme responsable du secteur 6 de la Combe, s’annonçait belle, mais avec des orages le dimanche après-midi. A noter que l’affiche de cette édition rend hommage aux commissaires de piste, "piliers" de la manifestation.

Arrivé vendredi, passage sur mon poste pour voir comment la zone de camping a été faite (où le paysan a apparemment autorisé un peu plus que ce que la sécurité limiterait… avec des piquets facilement déplaçable), et mettre les barrières pour éviter que des voitures viennent se parquer du côté où les officiels mettent la leur, ainsi qu’un petit tour dans les parcs, alors que les vérifications techniques sont comme l’an passé déjà terminées. Je devais également transmettre une coupe à un pilote suisse-alémanique parti d’Anzère avant les résultats.

Affiche Rangiers 2019.jpgSamedi, le réveil somme à 3h45 après une nuit dont le sommeil a été difficile à venir. Le rendez-vous est comme de coutume à la Caquerelle entre 4h30 et 5h, où je touche le dossier sécurité ainsi que la liste de mes commissaires que je dois répartir sur mon secteur. A noter, que suite à ma demande, elle m’a déjà été envoyée en début de semaine, permettant de savoir à quoi s’attendre. Sur les 7 postes, 5 sont occupés par des habitués, ne reste qu’à combler les 2 autres, et j’ai assez de personnes pour le faire, il faut juste gérer ceux qui sont inscrits seul pour les placer. Après distribution du matériel (badges, drapeaux, radios, ainsi que gilets et cornets pique-nique), nous rejoignons le poste, où nous aurons un véhicule DC et une ambulance. Sauf que ces derniers ont un véhicule supplémentaire, nous devons donc déplacer les nôtres comme on peut pour leur faire de la place, car plus haut, des minibus ont été posés pendant la nuit, réduisant ainsi notre espace… En face du poste, en bout de zone camping, des voitures de drift, qui animeront les pauses et interruptions ; il a donc fallu leur donner quelques instructions pour qu’ils se placent correctement sans être en danger. Côté piste, la jonction du bitume refait l’an passé avec celle de cette année, est pile à notre hauteur : la différence de grippe est déjà bien marquée en y frottant le pied. Par contre la petite place devant notre poste comporte toujours 2 trous qui rendent délicat la mise en sécurité ou le "tournage" des voitures basses. Durant la compétition, des motards tout terrain sont arrivés depuis les prés derrière le camping, s’engageant dans l’échappatoire sans rien demander, et un peu surpris, on leur a très vite fait comprendre qu’il fallait s’en aller car en zone dangereuse, sauf que… ils n’ont pas trop apprécié et n’ont pas bougé, s’avérant être une autre démo prévue derrière notre poste en face de la zone public, dont personne n’était au courant… Le retour que l’on nous a fait, est qu’ils pouvaient faire ce qu’ils veulent car hors parcours… Mouais… sauf que selon comme ils tournent, pas sûr qu’ils ne soient invisible de la piste, et en plus pour nous, la cata pour entendre non seulement les radios, mais également les voitures, car nous n’avons pas de visuel sur la sortie de la forêt ni sur la première épingle du Petit Susten, et le travail à l’oreille y est très important, sans compter que le bruit des motos en quasi continu nous a très vite taper sur le système.
Pour revenir à la compétition elle-même, les formules ont été lancées bien plus espacées, le temps a ainsi semblé être longuet, mais cela a évité des gênés lors de plusieurs têtes à queue au Petit Susten. Longuet également, la re-descente des séries, car les véhicules n’étaient semblerait-il pas prêts de suite, malgré la présence de démo pour clore les séries justement. Un pilote nous a tout de même fait un poil peur, lorsqu’il est sorti les 4 roues dans l’herbe, et revenant sur le bitume juste avant le chemin, craignant ainsi un mouvement brusque qui l’aurait soit envoyé en semi-frontal dans les pneus, soit contre notre poste... occasion de rappeler au dépanneur du TCS que tout peut arriver, et que rester assis en voyant cela n’est pas une bonne idée. Au final, alors que la pluie non prévue s’est invitée, nous avons pu faire en sorte que les motards ne roulent pas pendant les manches courses du lendemain mais uniquement dans les coupures ; un précieux soulagement. Après le drapeau vert, récupération des radios, que j’ai retourné au responsable pour la mise en charge, et durant le souper, j’ai touché les carnets d’activité, les prix souvenirs et les défraiements pour mon équipe.

Dimanche, présence en poste à 6h, afin que je puisse livrer les radios pour ceux de mon secteur, que j’ai évidemment dû aller chercher avant cela. A mon retour, je constate un campement de jeunes au bout de la zone dangereuse, nous les avons réveillés et donné 10 minutes pour s’en aller ; je pense qu’il est temps que je fasse quelques affiches personnelles pour cette zone, vu qu’il n’y a rien et qu’il y a des abus. Dès l’arrivée du soleil, il fait très chaud. La journée chez nous (contrairement à plus bas) sera assez calme, sans drapeau jaune et seulement 3 drapeaux rouges ; durant l’un d’eux, un pilote de formule évoluant pour la 1ère fois ici, nous a fait part de son plaisir d’évoluer sur une telle piste, alors que nous lui avons prêté un parapluie pour se protéger du soleil en attendant sa re-descente. Un autre novice des lieux, lui pilote de rallye, n’a pas hésité à faire demi-tour et marche arrière plein gaz dans la terre pour se mettre en attente, un bleu quoi… :-) Il a donc fallu nettoyer ses pneus pour ne pas qu’il nous en mette partout. Un pilote nous a aussi fait une petite frayeur, en mordant l’herbe à la corde du bord droite, mais contrairement à d’autre y est resté, et a ainsi frôlé de très très prêt les pneus protégeant la glissière à 90°… autant dire que nous avons tous serré les dents… Côté attente, nous avons eu l’occasion, avec l’adjoint DC du poste, de gérer l’équipe des 7 drifteurs avec une session de 5 montées enchaînées sur la partie du Petit Susten, en plus des sorties qu’ils ont faites à chaque fin de série, en complément des démos effectuant elles l’entier du parcours. Après le drapeau vert, récupération du matériel pour le retourner au responsable. La pluie quant-à-elle n’a pas montré le bout de son nez, mise à part sur la région du Nord Vaudois en rentrant, car oui, après un week-end tout de même fatiguant, j’ai préféré passer par ce côté-là pour le retour, que de passer par la semi-autoroute A16, qui t’endors rien que d’y penser…

www.rangiers.ch

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Prochaines manifestations :

Alpine Challenge by RdCh – à suivre…
CCôte Châtel-St-Denis - Les Paccots – 14 et 15 septembre
Slalom de Drognens – 21 et 22 septembre

13.08.2019

Cyclosportive - Caisses à savon Champéry 2019

CyclosportiveVS.pngLe 1er août devait être ma 4e manifestation cycliste de la saison, malheureu- sement, cette 5e participation à la Cyclosportive des Vins du Valais a été un échec ! Mon contact s’étant retiré du comité, j’ai écrit à l’organisation début mai pour m’annoncer. Comme aucun retour n’est venu, j’ai mis un message à un des responsables sécurité. A la mise en ligne tardive des inscriptions pour les bénévoles, toujours rien… je me suis donc inscrit par ce biais. Le samedi précédent, soit que 3 jours et demi avant, on me contacte par téléphone en me parlant d’une zone de ravitaillement, sans plus de détail (surveillance, circulation,… ?),  mais étant occupé sur une Course de Côte, j’ai demandé à ce que l’on me donne les infos par message. Mercredi soir, veille de la manifestation, aucun e-mail, aucun SMS… Le nouveau comité a encore du boulot…

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Le 10 août, 3e participation à la course de Caisses à Savon de Champéry, qui m’a bien changé les idées, après une intervention pas commune la veille. Une petite manif sympathique qui mériterait un peu plus de participants, même si cette année on a presque gagné 10 personnes sur juste pas 30.

Logo Champéry jaune.jpgJe suis au même endroit, soit le grand virage du restaurant, mais qui ne le sera pas cette année. En effet, l’arrivée a été mutée de la place de la télécabine à la place de l’église, devant l’office du tourisme, modifiant ainsi la moitié du parcours. Chez moi donc, avec 2 collègues, ils passeront dès lors tout droit, pour s’engouffrer dans la rue étroite et rectiligne du village. Autre petit changement, mon tout droit sera très différent, car en sortie d’une bonne pente, il faudra passer une compression finement courbée qui remonte légèrement, où nous pousserons les plus petits en cas de besoin, pour les relancer sur un faux plat suivi d’une inclinaison plus importante. Une des parties les plus techniques du parcours a ainsi laissé sa place à une des plus rapides, dont la vision est assez sympa. Si la pluie s’est arrêtée une fois le montage de la piste effectuée, soit la protection des angles vifs des murs et autres éléments avec des bottes de paille, ainsi que la pose de barrières pour la route ou les trottoirs, la journée s’est disputée en dessous du brouillard, sans qu’il ne fasse trop frais. Au final, les bordiers du haut de la station ont été gérés assez rapidement sur une distance plus courte, les commerçants de la rue sont ravis, et le passage de la compression s’est bien passé, donc vivement la prochaine édition.

rddm.ch/gpchampery

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Prochaines manifestations :

CCôte St-Ursanne - Les Rangiers – 17 et 18 août
Alpine Challenge by RdCh – 23 au 25 août
CCôte Châtel-St-Denis - Les Paccots – 14 et 15 septembre

08.08.2019

Course de Côte Ayent - Anzère 2019

Cette année, pour ma 15e Course de Côte Ayent - Anzère, peu de chance d’avoir du brouillard. Du moins… c’est ce que l’on se disait au début d’une nouvelle semaine caniculaire. Puis… orages et chute des températures ont été annoncées, et auront fait non seulement transpirer certains parcs concurrents inondés vendredi soir, mais également transpirer la végétation du lieu. Si cette dernière en avait bien besoin, organisateur, pilotes, et bien évidemment officiels de terrain, espéraient mieux.

Affiche Anzere 2018.jpgSamedi, à notre bonne surprise, le ciel est un peu moutonneux, mais aucune trace de notre ennemi juré de la région, malgré l’orage de la veille. Sauf que la pluie prévue en milieu de journée et pour le lendemain n’inspire rien de bon. Au poste 11, et placé là à l’époque par notre ancien responsable commissaire, suite à la spécificité de ce poste intermédiaire (qui ne l’est plus vraiment depuis quelques années, et dont certains pilotes le regrettent également), le bitume a été refait cette fois sur toute la zone ; fini donc la cassure en face des chalets du haut. Tout part donc assez bien, sauf que quand ce n’est pas le brouillard, ce sont les transmissions, voire le chronométrage qui pose problème. Et cette année nous sommes chanceux, nous avons eu les deux, nous bloquant respectivement pendant 20 et 30 minutes. Autant dire que la pause de midi a été supprimée, car il a eu de plus quelques dépannages. Prévue plus vite, la pluie n’a fait son apparition qu’en fin de journée pour la 3e manche essai, dont celle des formules a été remise au lendemain. Pour le reste, mise à part 2 incidents juste plus haut, où il fallait être prêt au cas où, calme plat.

Dimanche, il a plu durant la nuit, et au réveil… bonjour la grisaille. Aux vues des prévisions de milieu de semaine, ce n’est pas vraiment une surprise, et la matinée a été particulièrement perturbée, et même plus que d’habitude. A la 1ère descente des voitures, petit visuel humoristique pour les pilotes car "à voir" ils ne sont pas tous prêts à prendre la piste, histoire de leur montrer que nous sommes tous dans la même purée de pois. Si les manches course ont débuté, elles ont été interrompues à de multiples reprises, dont une assez longue, avec de plus, des traverses d’eau qu’il a fallu canaliser dans les grilles avec les moyens du bord ; étonnant tout de même qu’avec un nouveau revêtement, l’on n’ait pas fait attention à assurer un écoulement correct. Autre grosse gêne, les lignes blanches sont ultra glissantes ; pourquoi n’a-t-on pas retardé leur renouvellement ? Le dernier essai des formules a été supprimé, tout le monde remontant à la queue leu leu dans un brouillard des plus serré. Et alors qu’ils effectuaient leur 1ère manche course dès 12h15 (!), avec enfin une visibilité standard, une sortie de route avec un gros nettoyage a causé une interruption d’1h30. Du coup, la 3e manche course a logiquement été supprimée. En fin de journée, nouvelle sortie de route, là aussi une formule, et au même endroit. Touché à un bras, le doyen de la course, qui a passé 80 ans, a été hospitalisé en se faisant héliporté. Ayant donné un coup de mains pour les manœuvres sur la place de pose, j’en ai profité entre deux pour discuter avec le pilote, pour en savoir un peu plus sur cette machine bimoteur devenue obligatoire à toute société exploitante, notamment concernant son utilisation prioritaire et sa maniabilité. Pour le reste, mise à part un nouveau week-end avec des liaisons radios limites qui commencent à bien faire… calme plat.

Si la DC trouve toujours plus utile des drapeaux bleus que des rouges, le comité a lui amélioré plusieurs choses l’an passé suite à une entrevue, et particulièrement au niveau logement. Reste l’aspect matériel, dont plusieurs collègues n’étaient à nouveau pas très contents. Si cette organisation est l’une de celles qui met à disposition le plus de chose, c’est aussi un inconvénient vis-à-vis de nos voitures qui ne sont pas des utilitaires, et de plus n’aimant pas forcément les choses sales et détrempées, à prendre sur une zone qui n’est pas des plus pratique ni le samedi matin, ni le dimanche soir. La demande était ainsi : nous occuper des éléments de sécurité, soit les 2 extincteurs, les drapeaux et la caisse du petit matériel (remplie à 10%), et que le reste soit déposé sur poste, comme cela se fait ailleurs avec bien moins de matériel, soit les 2 balais, les 2 gros bidons d’absorbant, la pelle, la fourche, voire même, une grosse souffleuse : demande apparemment refusée ! De là, doit-on laisser au local matériel notre collègue, ainsi que notre matériel personnel pour pouvoir prendre le reste ?... Il ne faudrait pas oublier que même si les effectifs sont régulièrement complets ici, certains commissaires n’y viennent plus suite à un manque de considérations diverses, qui pénalisent de plus d’autres organisateurs. Je ne sais pas si certaines décisions sont prises par les personnes qui devraient les prendre, mais on disait tout va bien, et des changements nécessaires ont eu lieu malgré tout, comme quoi... On espère voir la suite, d'une course appréciée.

www.ayent-anzere.ch

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Prochaines manifestations :

Cyclosportive des Vins du Valais – échec… à suivre…
GP Caisses à Savon Champéry – 10 août
CCôte St-Ursanne - Les Rangiers – 17 et 18 août
Alpine Challenge by RdCh – 23 au 25 août

21.07.2019

Giro Valle d'Aosta 2019

Le dernier passage en Valais du Giro Ciclistico della Valle d’Aosta, course UCI U23 disputée principalement en Italie avec une étape en France, remonte à 2014. Une journée incroyablement chaude durant laquelle j’avais effectué 3 postes, d’une course très bien organisée sur le terrain, et c’est véritablement celle qui m’a donné l’envie d’en faire d’autres, et où j’avais reproduit la fameuse palette de la FMV’s, outil que j’avais eu pour la 1ère fois dans les mains, et incroyablement pratique.

Affiche Giro Aosta 2019.jpgSous l’impulsion des Mondiaux Aigle-Martigny 2020, le parcours valaisan de cette 4e étape, organisée par un comité d'Orsières, est une nouvelle fois LA journée de cette épreuve, tracé entre un mixte de la dernière édition, et du grand rendez-vous de l’an prochain. Avec un départ d’Orsières, passage par Champex (cat.2), la Petite Forclaz (cat.3), Martigny, Saxon, Chamoson, Riddes, le Col du Lein (cat.1), Vollèges, le Col des Planches (cat.1), Martigny-Bourg, Bovernier, et final à Champex (cat.1). 128 km, 4460m positive, pour une durée moyenne de 4h, sous à nouveau, une belle chaleur. Le chef sécu avait une priorité pour moi, la même qu’il y a 5 ans, soit la surveillance du passage à niveau au fond de la descente du Col des Planches en arrivant sur Martigny-Bourg. Si l’horaire est fait pour éviter que la tête de course ne soit gênée, la fin le sera probablement, car en 2014, le balai avait passé 1h après. Avant cela, mon 1er poste est juste à côté, soit le rond-point du sommet du Bourg que les cyclistes traverseront en ligne presque droite. Entre deux… rien… d’officiel.

Avec une présence souhaitée dès 11h45, j’y vais comme de coutume avec un peu d’avance, histoire de pouvoir placer mon véhicule, et prendre possession de la zone en l’observant attentivement. Le rond-point comporte 6 accès, j’ai donc pris assez de signalisation avec moi, et j’ai bien fait, puisque les 13 cônes de moyenne taille que j’ai, ont tous été utilisés. Avec moi, un motard de la FMV’s, ancien responsable des escortes. Il est par contre aller voir son collègue apparemment seul au rond-point du fond du Bourg, chose pas idéal là-bas, lui certifiant qu’avec ma signalisation je peux gérer seul si besoin. Mais il est tout de même revenu, son collègue ayant eu l’aide d’un ami de passage, auquel il a pu fournir un équipement de réserve. Chez nous, le motard fera donc en sorte que tout le monde prenne l’ouvrage par la droite, soit LCR, et moi ferai le directionnel en sortie car elle n’est pas tout à fait rectiligne. Avec une prévision de passage à 12h30, c’est arrivé avec un gros quart d’heure de retard, décalage peut-être prévu pour éviter que la tête de course ne passe plus tard dans l’horaire des trains. Dans la circulation gênée, une seule ronchon, l’ancienne présidente de la section valaisanne du TCS, qui après avoir voulu devancer le 1er véhicule arrêté avec son 4x4, a même eu le toupet de lancer un « Commencent à faire chier ces cyclistes »… mdr ! Bref, une fois tout ce petit monde passé, avec déjà quelques attardés, je récupère mon matériel et décide d’aller donner un coup de mains sur Riddes où j’étais il y a 5 ans, bien que cela n’est pas prévu, mais le timing le permet tout juste, ce qui en plus m’évitera d’attendre sans rien faire pendant 2h30. En partant je croise mon responsable qui me donne un lunch, et m’avertira plus tard pour la prévision horaire au passage à niveau. Mais pas le temps de trainer, il est déjà 13h.

Photo1657b.jpgArrivé à Riddes vers 13h15, à la sortie du village côté aval, il n’y a encore personne, alors que c’est quasi l’heure du passage rapide. Je place des cônes pour couvrir un accès, et d’autres devant un ilot, que les coureurs devront éviter juste derrière un virage, et donc pas super au visuel. Déjà la voiture avancée arrive, le retard aurait-il été comblé ?... Puis arrive enfin le groupe de motards, 2 sont lâchés chez moi ; un fera le 1er directionnel, la course arrivant du chemin de la gare et débouchant sur l’axe principal, un second pour la sécurité de l’ilot, vu qu’ils en ont plus l’habitude, et moi je prends le second directionnel 100m plus loin pour les envoyer à gauche en direction d’Ecône. D’autres véhicules de sécurité arrivent, je vais donc rapidement à ma place, alors que me dépasse déjà le motard de la police cantonale, qui s’arrête et me demande si c’est bien moi au carrefour, rassuré, car en fait… ils arrivent déjà !! De la folie !! Il est 13h25, le retard a été complètement repris, et les véhicules de sécurité ont perdu leur avance. Derrière, quasi personne, les attardés ont soit raccroché, soit abandonné, avec cette impression bizarre qu’il avait moins d’accompagnants, comme les motards, que lors du 1er passage. Une fois cette mission éclair finie, je me baisse pour retirer les cônes de fermeture, alors que manque de peu de me percuter la tête, un cycliste standard remontant la colonne de voitures arrêtées par la gauche comme si de rien n’était… Je ne me suis pas gêné de lui dire ce que je pensais. Les plus dangereux dans une course cycliste ? Les voitures des équipes, et les cyclistes civils. Je reprends mon matériel et redescend sur Martigny, où là le timing est moins serré.

Sur place avant 14h, 2 motards sont déjà vers le passage à niveau. On s’organise pour qu’un reste au niveau des voies pour signaler le danger, alors que le second renforcera et bloquera le rond-point en contre bas. Pour ma part, je serais plusieurs dizaines de mètres avant le passage à niveau pour d’une part faire ralentir les coureurs lancés en pleine descente, car il y a le cumul des rails et du gros virage juste derrière, et au besoin, les faire stopper si les barrières venaient à se fermer. Si l’horaire moyen est tenu, soit 14h56, je risque d’avoir du job, car les trains sont au 57 et 08, avec une fermeture d’environ 2 minutes ; reste à savoir si le retard pris dans les montées sera comblé dans les descentes… A 14h20, soit 20 minutes avant l'horaire rapide, j'avertis le centre de gestion du trafic que nous sommes en place. A l’heure de passage, le responsable m’appelle et m’annonce un retard de 20 à 25 minutes, soit à l’horaire lent, ouf pour le train. Entre temps, gros coup de mou, la chaleur est pesante, en ayant peut-être trop bu d’un coup… j’essaie de rester le maximum à l’ombre en patientant. A 15h20, passage de la course, comme des bolides ! avec l’aide supplémentaire d’un motard italien, un commissaire technique qui pénalisera ceux qui ne respecteraient pas la signalisation ferroviaire, et avec comme prévu, pas mal de groupes d’attardés jusqu’à 15h48, soit, juste avant le train. Pico bello !

Cette course est plaisante, car bien organisée, et avec un bon dispositif aussi bien devant que dans le peloton, malgré que ces U23, dernière catégorie avant les Elites, n’en ont que faire des horaires et des courants contraires de la plaine du Rhône ; ils foncent ! Seul bémol, un bus de "fin de course" qui colle comme pas possible aux derniers véhicules, donc pas forcément facile à voir, et certains motards se sont fait avoir, en hésitant de quitter leur poste, perdant ainsi du temps pour aller sur leur prochaine mission.

www.girovalledaosta.it

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Prochaines manifestations :

27-28.07 – CCôte Ayent - Anzère
     01.08 – Cyclosportive des Vins du Valais
     10.08 – GP Caisses à Savon Champéry
17-18.08 – CCôte St-Ursanne - Les Rangiers